Tabernaemontana pachysiphon (PROTA)

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Ressources végétales de l'Afrique tropicale
Introduction
Liste des espèces


Importance générale
Répartition en Afrique
Répartition mondiale
Colorant / tanin
Huile essentielle / exsudat
Médicinal
Bois d'œuvre
Bois de feu
Ornemental
Auxiliaire
Fibre


Tabernaemontana pachysiphon Stapf


Protologue: Bull. Misc. Inform. Kew 1894 : 22 (1894).
Famille: Apocynaceae
Nombre de chromosomes: 2n = 22

Synonymes

  • Tabernaemontana angolensis Stapf (1894),
  • Tabernaemontana holstii K.Schum. (1895).

Noms vernaculaires

  • Kibombo, muambe (Sw).

Origine et répartition géographique

Tabernaemontana pachysiphon est largement réparti en Afrique tropicale, depuis le Ghana jusqu’au sud du Soudan et du Kenya, et jusqu’au Malawi, à la Zambie et à l’Angola dans le sud.

Usages

Le latex de Tabernaemontana pachysiphon, généralement utilisé comme styptique, s’emploie sur les blessures récentes pour prévenir les infections ; il forme une pellicule sur la plaie. Les feuilles séchées et réduites en poudre s’appliquent sur les petites plaies et les ulcères pour faciliter leur guérison. On soigne les mères qui allaitent et qui ont des seins douloureux avec le latex des pétioles ou de l’écorce. Le latex des fruits est frotté dans des scarifications pour traiter les ganglions lymphatiques enflés. En Afrique de l’Est, il s’applique sur les yeux irrités.

La décoction d’écorce de la racine se prend au Nigeria pour traiter l’aliénation mentale. En Afrique de l’Est, la décoction sert contre les maux d’estomac, la constipation, les flatulences, les maux de tête, et on l’utilise pour ses vertus hypnotiques. Les maux de tête sont traités aussi avec l’infusion de feuilles. L’écorce sert de remède à l’hypertension. Dans la R.D. du Congo, une préparation à base d’écorce de la tige macérée est employée sur le corps en lavement pour lutter contre la gale, et au Kenya ce sont les racines râpées et les feuilles écrasées qui ont cet usage. Cette macération se boit contre les maux de tête. Le latex d’écorce s’utilise dans certains endroits en frictions pour soulager les crampes. En Tanzanie, un extrait de fruit à l’eau sert de galactagogue pour les chèvres. Au nord-est de la Tanzanie, les Shambaas tiraient jadis des racines un poison pour la chasse.

Le bois sert à faire des fourreaux de poignard, des manches et des peignes. Dans certains endroits, les branches provenant de l’écimage sont utilisées comme bois de feu et pour faire du charbon de bois. Tabernaemontana pachysiphon possède du latex blanc en abondance, qui ne coagule pas et qu’on a parfois utilisé pour falsifier le caoutchouc d’Hevea. Le latex s’épaissit jusqu’à devenir une glu qu’on utilise également pour réparer les poteries et les calebasses cassées. L’écorce contient des fibres, qu’on utilise dans le sud du Nigeria pour faire de l’étoffe. Au Bénin, on fabrique de petites cordes avec l’écorce interne. L’arbre sert à donner de l’ombre et possède une valeur ornementale en raison de ses feuilles vert foncé brillantes et de ses fleurs parfumées. La pulpe des feuilles écrasées sert à teindre les cheveux en brun.

Production et commerce international

Tabernaemontana pachysiphon n’est utilisé qu’à l’échelle locale.

Propriétés

Les alcaloïdes indoles sont les composés les plus importants de Tabernaemontana spp. Plus de 40 alcaloïdes ont été identifiés chez Tabernaemontana pachysiphon. Les principaux alcaloïdes présents sont des monomères, ce qui n’empêche pas également la présence d’alcaloïdes dimères de la classe des corynanthéanes-iboganes. Les principaux alcaloïdes dimères de l’écorce de la tige et de l’écorce de la racine sont la voacorine, la conoduramine, la conodurine, et des traces de gabunine. Les plus importants monomères que l’on trouve dans l’écorce de la racine sont la tubotaïwine et l’apparicine (classe des aspidospermatanes) ; la conopharyngine (classe des iboganes) est également un composé essentiel, tandis que l’ibogaïne, l’ibogamine, la voacristine, l’isovoacangine, la coronaridine et la 3-oxocoronaridine (toutes de la classe des iboganes), la vobasine, la périvine et l’affinine (toutes de la classe des corynanthéanes) ne s’y trouvent qu’en petites quantités. Parmi les composants de l’écorce de la tige, le principal est la conopharyngine, outre de petites quantités de dérivés de la classe des iboganes. La tubotaïwine constitue également un composant important, tandis que l’apparicine est secondaire. Il y a aussi des alcaloïdes de la classe des corynanthéanes mais ce sont des composés secondaires. Les feuilles renferment de l’apparicine et de la tubotaïwine, ainsi que de la conopharyngine. Les fruits contiennent des dimères, la voacamine (voacanginine) et la voacorine, et plusieurs monomères de la classe des iboganes en petites quantités. La composition en alcaloïdes des graines, très différente, consiste presque exclusivement en pachysiphine, de la classe des pluméranes.

Les différents alcaloïdes qui se trouvent chez Tabernaemontana pachysiphon ont un large éventail d’activités pharmacologiques. La coronaridine, la conopharyngine, l’ibogaïne, l’ibogamine, la voacangine et la voacristine ont des effets stimulateurs du système nerveux central. A doses régulières, la voacangine, l’ibogaïne, la périvine et la conopharyngine possèdent des propriétés hypotensives, elles provoquent de la bradycardie et font baisser la température du corps. En revanche, à forte dose, l’ibogaïne, l’ibogamine et la voacangine entraînent des convulsions et l’asphyxie. La coronaridine a montré chez les rats des activités diurétiques et hypoglycémiques. Chez les souris, la coronaridine est un agent contraceptif efficace en raison de son activité œstrogène. Elle possède également une activité leishmanicide, comme la gabunine, un dimère apparenté. Administrée à des rates pendant la période de préimplantation, la voacristine a empêché leur gestation. Mais on a découvert qu’elle possédait aussi une activité utérotrophique significative. La voacangine, la conopharyngine, l’ibogaïne, la coronaridine, la périvine, la tubotaïwine et l’apparicine ont une activité analgésique locale. La plupart des études pharmacologiques sur la voacorine et la voacamine se sont intéressées à leurs propriétés cardiotoniques. La voacamine montre une moindre tendance à s’accumuler, et elle est moins toxique que des hétérosides cardiaques comme la digitoxine. A forte dose, la voacamine comme la voacorine sont hypertensives : ceci est largement dû à une vasoconstriction périphérique. Ces deux composés ont également des propriétés parasympatholytiques et sympatholytiques, qui provoquent la contraction des fibres des muscles lisses. La voacorine, la voacamine et l’affinine sont également des dépresseurs du système nerveux central. A des doses plus élevées, l’affinine provoque des tremblements, des pertes de coordination et de l’hypothermie chez les souris. Une augmentation cumulative de la dose chez les chats a montré une certaine toxicité, telle que la bradycardie, une dépression respiratoire et une arythmie cardiaque. Dans des essais sur des rats et des souris, une administration parentérale et orale de voacamine et de voacorine a retardé la croissance de néoplasmes transplantés et de néoplasmes primaires induits.

A faible dose, l’ibogaïne exerce surtout des effets stimulants, qui réveillent et diminuent la fatigue, la faim et la soif. A dose élevée, les effets primaires consistent en des hallucinations (voir Tabernanthe iboga Baill.). Hormis ces effets psychologiques, il y a des effets physiques : des tremblements, une sensibilité à la lumière, des nausées, des vomissements, et des pertes de coordination. Les doses toxiques entraînent des convulsions, une paralysie et la mort par arrêt respiratoire, bien que le cœur continue à battre. L’ibogaïne est également un puissant inhibiteur de la cholinestérase.

Les monomères affinine, apparacine et coronaridine, et les dimères voacamine, voacorine et gabunine, ont montré une cytotoxicité significative contre les cultures de cellules de la leucémie lymphocytaire P-388. La conoduramine, la conodurine, la voacamine, l’affinine et l’apparicine ont montré une activité antibactérienne moyenne à puissante contre plusieurs agents pathogènes chez l’homme, l’affinine et l’apparicine ayant en outre montré une forte activité contre le poliovirus de type III (HPV-3).

Le bois est tendre, facile à travailler, et de teinte blanche à jaune ; il n’est pas durable dans le sol. L’aubier et le bois de cœur ne sont pas différenciés.

Falsifications et succédanés

Les alcaloïdes indoles des classes que l’on trouve chez Tabernaemontana existent aussi dans d’autres genres d’Apocynaceae, par ex. Alstonia, Cabucala, Catharanthus, Hunteria, Ochrosia, Picralima, Rauvolfia, Tabernanthe et Voacanga.

Description

Arbuste ou petit arbre atteignant 15 m de haut, glabre, à ramification dichotomique ; tronc atteignant 40 cm de diamètre, sans contreforts ; écorce brun pâle ou gris-brun, fissurée longitudinalement, à grandes lenticelles. Feuilles opposées, simples et entières ; ochréa visible, s’élargissant en stipules à l’aisselle des pétioles ; pétiole de 6–20 mm de long ; limbe largement à étroitement elliptique, de 10–50 cm × 5–26 cm, base cunéiforme, apex acuminé à aigu, coriace, parsemé de minuscules points noirs sur le dessous, pennatinervé à 7–16 paires de nervures latérales. Inflorescence : corymbe de 8–26 cm de long, relativement lâche, par 2 à la fourche des branches, à fleurs peu nombreuses à nombreuses, fleurissant souvent deux fois puis portant en même temps des fleurs et des fruits mûrs ; pédoncule de 3–14 cm de long, relativement robuste ; bractées petites et écailleuses, laissant une cicatrice visible. Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, parfumées ; pédicelle de 8–22 mm de long ; sépales presque libres, orbiculaires à ovales, de 4–7 mm de long, charnus, ciliés ; tube de la corolle de 18–35 mm de long, 5-angulaire, charnu, vert pâle, poilu à l’intérieur à partir du point d’insertion des étamines jusqu’à la gorge, parfois légèrement tordu à la base, lobes obliquement elliptiques, de 14–50 mm × 6–18(–27) mm, arrondis, ondulés, étalés, se retroussant par la suite, blancs à jaune pâle, gorge jaune pâle ; étamines insérées à 8–14 mm au-dessus de la base de la corolle, incluses, anthères sessiles, étroitement triangulaires, de 9–13 mm de long ; ovaire supère, presque cylindrique, constitué de 2 carpelles, connés à la base, styles fusionnés, minces, de 7–10 mm de long, tête du pistil de 3–4,5 mm de long, s’élargissant à la base en un anneau et à l’apex en 5 lobes orbiculaires. Fruit constitué de 2 follicules libres presque globuleux, de 7–15 cm de diamètre, vert pâle, souvent mouchetés, à 2 valves, contenant des graines nombreuses à très nombreuses. Graines obliquement ellipsoïdes, de 11–14 mm de long, à 6–7 sillons longitudinaux de chaque côté, finement verruqueuses, brun foncé, arille blanc. Plantule à germination épigée.

Autres données botaniques

Le genre Tabernaemontana est pantropical et comprend environ 110 espèces. On trouve environ 18 espèces sur le continent africain, et 15 à Madagascar. Tabernaemontana pachysiphon s’apparente étroitement à Tabernaemontana contorta Stapf, qui est endémique du Cameroun.

Tabernaemontana brachyantha

Tabernaemontana brachyantha Stapf est présent à l’ouest de l’Afrique centrale. Au Cameroun, les ramilles écrasées et mélangées avec Ocimum sp., se prennent comme fébrifuge, et dans le sud du Ghana et du Nigeria, on fait de l’étoffe avec la fibre de l’écorce. De cette espèce, on a isolé plusieurs alcaloïdes qui sont similaires à ceux que l’on trouve chez Tabernaemontana pachysiphon.

Tabernaemontana psorocarpa

Tabernaemontana psorocarpa (Pierre ex Stapf) Pichon se rencontre du Liberia au Gabon, et le latex est utilisé au Ghana pour traiter les infections de la peau. L’écorce de la tige contient des alcaloïdes indoles monomères dont la plupart sont rares dans ce genre. Les feuilles renferment une concentration élevée de swéroside, qui possède une forte activité anti-amibienne.

Croissance et développement

Les plantes de Tabernaemontana pachysiphon se développent selon le modèle architectural de croissance de Leeuwenberg, caractérisé par un tronc monopodial orthotrope qui se termine par une inflorescence. Après la floraison, les 2 bourgeons axillaires supérieurs se transforment en rameaux, de telle sorte qu’il s’agit d’une croissance sympodiale ; l’infrutescence semble être axillaire. Tabernaemontana pachysiphon fleurit et fructifie toute l’année. En Afrique de l’Ouest, les pics de floraison se situent de février à mars, en Afrique centrale d’octobre à novembre, et en R.D. du Congo il y a un pic également en avril. Les fruits mûrissent en un an.

La teneur en alcaloïdes principaux, l’apparicine, la tubotaïwine et l’isovoacangine, varie en fonction de la provenance, de l’âge des feuilles, de leur place dans la cime par rapport à l’ombre et de l’âge de la plante. En effet, cette teneur est plus élevée chez les jeunes feuilles et dans celles qui sont à l’ombre.

Ecologie

Tabernaemontana pachysiphon est présent dans le sous-étage des forêts peu denses, dans la brousse ou dans les forêts fluviales, depuis le niveau de la mer jusqu’à 2200 m d’altitude.

Multiplication et plantation

Tabernaemontana pachysiphon peut être multiplié par graines et par boutures semi-mûres. Le trempage des graines dans de l’eau froide pendant 24 heures avant le semis accélère leur germination. Les graines germent mieux lorsqu’elles sont semées sitôt récoltées.

Gestion

Pour la production de bois de feu, Tabernaemontana pachysiphon peut être écimé.

Récolte

Les racines de Tabernaemontana pachysiphon sont déterrées, et l’écorce est retirée du tronc. Les feuilles se récoltent au fur et à mesure des besoins.

Ressources génétiques

Tabernaemontana pachysiphon a une aire de répartition importante. Il ne semble pas menacé d’érosion génétique.

Perspectives

Tabernaemontana pachysiphon contient un large spectre d’alcaloïdes indoles dotés de propriétés médicinales intéressantes, comme son activité hypotensive, stimulante du système nerveux central, analgésique local ou cardiotonique. Cela justifie un approfondissement des recherches pour éventuellement le développer en tant que plante médicinale importante.

Références principales

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Sources de l'illustration

  • Leeuwenberg, A.J.M., 1991. A revision of Tabernaemontana 1. The Old World species. Royal Botanic Gardens, Kew, United Kingdom. 223 pp.

Auteur(s)

  • J. Elia, National Herbarium of Tanzania (TPRI), P.O. Box 3024, Arusha, Tanzania

Citation correcte de cet article

Elia, J., 2006. Tabernaemontana pachysiphon Stapf. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 15 octobre 2025.


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