« Sapotillier (Candolle, 1882) » : différence entre les versions
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|titre=[[Alphonse de Candolle, Origine des plantes cultivées. 1882 et 1886.|Alphonse de Candolle, ''Origine des plantes cultivées'', 1882]] | |||
|titrepageprécédente=Mammei ou Mammei-Sapote (Candolle, 1882) | |||
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Sapotillier — ''Sapota Achras'', Miller. | Sapotillier — ''Sapota Achras'', Miller. | ||
Le fruit du Sapotiller est le plus estimé de la famille des Sapotacées et l'un des meilleurs des régions intertropicales. Une Sapotille plus que mûre, dit Descourtilz dans sa flore des Antilles, est fondante et offre les doux parfums du miel, du jasmin et du muguet. L'espèce est très bien figurée dans le Botanical Magazine, pl. 3111 et 3112, ainsi que dans Tussac, Flore des Antilles, 1, pl. 5. On l'a introduite dans les jardins de l'île Maurice, de l'archipel asiatique et de l'Inde, depuis l'époque de Rumphius et Rheede, mais personne ne doute de son origine américaine. | Le fruit du Sapotiller est le plus estimé de la famille des Sapotacées et l'un des meilleurs des régions intertropicales. Une Sapotille plus que mûre, dit Descourtilz dans sa flore des Antilles, est fondante et offre les doux parfums du miel, du jasmin et du muguet. L'espèce est très bien figurée dans le ''Botanical Magazine'', pl. 3111 et 3112, ainsi que dans Tussac, ''Flore des Antilles'', 1, pl. 5. On l'a introduite dans les jardins de l'île Maurice, de l'archipel asiatique et de l'Inde, depuis l'époque de Rumphius et Rheede, mais personne ne doute de son origine américaine. | ||
Plusieurs botanistes l'ont vue à l'état spontané dans les forêts de l'isthme de Panama, de Campeche 5, du Venezuela 6 et peut-être de la Trinité 7. A la Jamaïque, du temps de Sloane, elle existait seulement dans les jardins 8. Il est bien douteux qu'elle soit sauvage dans les autres Antilles, quoique peut-être des graines jetées çà et là l'aient naturalisée jusqu'à un certain degré. Dans les plantations, les jeunes pieds ne sont pas faciles à élever, d'après Tussac. | Plusieurs botanistes l'ont vue à l'état spontané dans les forêts de l'isthme de Panama, de Campeche <sup>5</sup>, du Venezuela <sup>6</sup> et peut-être de la Trinité <sup>7</sup>. A la Jamaïque, du temps de Sloane, elle existait seulement dans les jardins <sup>8</sup>. Il est bien douteux qu'elle soit sauvage dans les autres Antilles, quoique peut-être des graines jetées çà et là l'aient naturalisée jusqu'à un certain degré. Dans les plantations, les jeunes pieds ne sont pas faciles à élever, d'après Tussac. | ||
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5. Dampier et Lussan, dans Sloane, Jamaïca, 2, p. 172 ; Seemann, Bot. of Herald, p. 166. | 5. Dampier et Lussan, dans Sloane, ''Jamaïca'', 2, p. 172 ; Seemann, ''Bot. of Herald'', p. 166. | ||
6. Jacquin, Amer., p. 59 ; Humboldt et Bonpland, Nova genera, 3, p. 239. | 6. Jacquin, ''Amer.'', p. 59 ; Humboldt et Bonpland, ''Nova genera'', 3, p. 239. | ||
7. Grisebach, Flora of brit.W. Ind., p. 399. | 7. Grisebach, Flora of brit.W. Ind., p. 399. | ||
8. Sloane, l. c. | 8. Sloane, ''l. c.'' | ||
[[Catégorie:Candolle]] | [[Catégorie:Candolle]] |
Dernière version du 19 septembre 2013 à 19:57
Nom accepté : Manilkara zapota (L.) van Royen
[228]
Sapotillier — Sapota Achras, Miller.
Le fruit du Sapotiller est le plus estimé de la famille des Sapotacées et l'un des meilleurs des régions intertropicales. Une Sapotille plus que mûre, dit Descourtilz dans sa flore des Antilles, est fondante et offre les doux parfums du miel, du jasmin et du muguet. L'espèce est très bien figurée dans le Botanical Magazine, pl. 3111 et 3112, ainsi que dans Tussac, Flore des Antilles, 1, pl. 5. On l'a introduite dans les jardins de l'île Maurice, de l'archipel asiatique et de l'Inde, depuis l'époque de Rumphius et Rheede, mais personne ne doute de son origine américaine. Plusieurs botanistes l'ont vue à l'état spontané dans les forêts de l'isthme de Panama, de Campeche 5, du Venezuela 6 et peut-être de la Trinité 7. A la Jamaïque, du temps de Sloane, elle existait seulement dans les jardins 8. Il est bien douteux qu'elle soit sauvage dans les autres Antilles, quoique peut-être des graines jetées çà et là l'aient naturalisée jusqu'à un certain degré. Dans les plantations, les jeunes pieds ne sont pas faciles à élever, d'après Tussac.
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5. Dampier et Lussan, dans Sloane, Jamaïca, 2, p. 172 ; Seemann, Bot. of Herald, p. 166.
6. Jacquin, Amer., p. 59 ; Humboldt et Bonpland, Nova genera, 3, p. 239.
7. Grisebach, Flora of brit.W. Ind., p. 399.
8. Sloane, l. c.