« Cypéracées (Le Floc'h, 1983) » : différence entre les versions
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*Nom accepté : ''[[Cyperus rotundus]]'' | |||
A. - Le tubercule est signalé par GATTEFOSSÉ (1957) comme source possible d'une huile de bonne qualité. | A. - Le tubercule est signalé par GATTEFOSSÉ (1957) comme source possible d'une huile de bonne qualité. | ||
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D. - Le tubercule est brûlé également comme ''parfum'' (TROTTER). | D. - Le tubercule est brûlé également comme ''parfum'' (TROTTER). | ||
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== 043. Cyperus esculentus L. | == ''Cyperus esculentus'' == | ||
[I/279; p:163] | 043. ''Cyperus esculentus'' L. [I/279; p:163] | ||
*Nom accepté : ''[[Cyperus esculentus]]'' | |||
== 044. Scirpus maritimus L. | A.M. - En Egypte (DUCROS, 1930) le "souchet comestible" sert dans l’''alimentation'' et est, en médecine, réputé ''expectoral, adoucissant, légèrement excitant et aphrodisiaque''. | ||
[I/287; p: 166] CYPERACÉES | |||
== ''Scirpus maritimus'' == | |||
044. ''Scirpus maritimus'' L. [I/287; p: 166] CYPERACÉES | |||
*Nom accepté : ''[[Bolboschoenus maritimus]]'' | |||
A. - Difficile à différencier de ''Scirpus holoschœnus'', cette espèce (tam. = ceouliouen ; ar. : semmar) porte des ''tubercules comestibles'' (GAST, 1968). | A. - Difficile à différencier de ''Scirpus holoschœnus'', cette espèce (tam. = ceouliouen ; ar. : semmar) porte des ''tubercules comestibles'' (GAST, 1968). | ||
A. - Pour ''Scirpus holoschœnus'' (tamt. aleggi; ar. = semmar; fr. jonc), GAST (1968) signale que les enfants mangent le cœur tendre et blanc des tiges près des racines et que les ''graines'' sont ''comestibles''. | == ''Scirpus holoschoenus'' == | ||
045. ''Scirpus holoschoenus'' L. [l/288; p: 167] | |||
*Nom accepté : ''[[Scirpoides holoschoenus]]'' | |||
A. - Pour ''Scirpus holoschœnus'' (tamt. aleggi; ar. = semmar; fr. jonc), GAST (1968) signale que les enfants mangent le cœur tendre et blanc des tiges près des racines et que les ''graines'' sont ''comestibles''. Il signale également l'éventuelle confusion avec ''Juncus maritimus'' Lamk. (cf. à. [[Joncacées (Le Floc'h, 1983)#Juncus maritimus|''J. maritimus'' n° 051]]). | |||
D. - Dans la région de Nabeul les tiges de ce "scirpe" (ar. = mat'louq) sont utilisées par la ''fabrication des nattes communes'' (LISSE et LOUIS, 1954), emploi également signalé en Libye par TROTTER (1915). | D. - Dans la région de Nabeul les tiges de ce "scirpe" (ar. = mat'louq) sont utilisées par la ''fabrication des nattes communes'' (LISSE et LOUIS, 1954), emploi également signalé en Libye par TROTTER (1915). | ||
Dernière version du 15 février 2020 à 09:06
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Cyperus rotundus
042. Cyperus rotundus L. [I/278; p: 162] CYPERACÉES
- Nom accepté : Cyperus rotundus
A. - Le tubercule est signalé par GATTEFOSSÉ (1957) comme source possible d'une huile de bonne qualité.
M. - On attribue (TROTTER, 1915), aussi, à ces tubercules des vertus thérapeutiques; ainsi broyés et pétris, ils sont considérés bons pour les soins des maladies du cœur.
GATTEFOSSÉ (1921) rapporte les emplois comme diurétique et astringent.
Selon DUCROS (1930) le tubercule de Cyperus rotundus D.C., à odeur aromatique, est stomachique et emménagogue.
D. - Le tubercule est brûlé également comme parfum (TROTTER).
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Cyperus esculentus
043. Cyperus esculentus L. [I/279; p:163]
- Nom accepté : Cyperus esculentus
A.M. - En Egypte (DUCROS, 1930) le "souchet comestible" sert dans l’alimentation et est, en médecine, réputé expectoral, adoucissant, légèrement excitant et aphrodisiaque.
Scirpus maritimus
044. Scirpus maritimus L. [I/287; p: 166] CYPERACÉES
- Nom accepté : Bolboschoenus maritimus
A. - Difficile à différencier de Scirpus holoschœnus, cette espèce (tam. = ceouliouen ; ar. : semmar) porte des tubercules comestibles (GAST, 1968).
Scirpus holoschoenus
045. Scirpus holoschoenus L. [l/288; p: 167]
- Nom accepté : Scirpoides holoschoenus
A. - Pour Scirpus holoschœnus (tamt. aleggi; ar. = semmar; fr. jonc), GAST (1968) signale que les enfants mangent le cœur tendre et blanc des tiges près des racines et que les graines sont comestibles. Il signale également l'éventuelle confusion avec Juncus maritimus Lamk. (cf. à. J. maritimus n° 051).
D. - Dans la région de Nabeul les tiges de ce "scirpe" (ar. = mat'louq) sont utilisées par la fabrication des nattes communes (LISSE et LOUIS, 1954), emploi également signalé en Libye par TROTTER (1915).