Machaerium lunatum (Rollet, Antilles)

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Bernard Rollet, Arbres des petites Antilles, 2006

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Machaerium lunatum (L. f.) Ducke

Lianescent.

Plantule : Type VII. La gousse enroulée sur elle-même développe un épicotyle émettant quelques cataphylles, puis des feuilles pentafoliolées. L’allongement extrême de l’axe plantulaire évoque immédiatement le port lianescent de l’espèce. Des cataphylles ou des feuilles réduites s’intercalent parfois entre des feuilles assimilatrices.

Anatomie du bois

coupe transversale (en haut à gauche), coupe tangentielle (en haut à droite), coupe radiale (en bas) (P. Détienne & P. Jacquet)

• 3-5-15-30-33-(42)-53-57-58-65-70 (Voir la signification des codes)
• Bois parfait blanchâtre, parfois avec de fines lignes espacées de couleur brune (écorce incluse), extrêmement tendre et léger (0,10-0,15 g/cm³).
• Pores disséminés, isolés ou accolés radialement par 2 à 4, au nombre moyen de 2 par mm², non distincts à l’œil nu (diamètre moyen de 100-120 μm). Perforations des éléments vasculaires uniques ; ponctuations intervasculaires ornées, de 7 ou 8 μm de diamètre.
• Parenchyme peu distinct des fibres, en lignes terminales et associé aux pores en manchon, rarement aliforme. Files de cellules étagées, composées de 2 éléments, parfois recloisonnés et cristallifères (cristaux par 4 à 8).
• Rayons étagés, 1-sériés, au nombre moyen de 8 par mm, de structure très généralement sub-homogène. Ponctuations radiovasculaires identiques en taille aux intervasculaires.
• Fibres très courtes, visiblement étagées, à ponctuations simples.