« Crotalaria retusa (Pharmacopées en Guyane) » : différence entre les versions
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Dernière version du 30 juin 2021 à 11:46

Synonymies
- Crotalaria retusifolia Stokes ;
- Crotalaria hostmanni Steudel ;
- Lupinus cochinchinensis Lour.
Noms vernaculaires
- Créole : graine chacha [grenn-chacha] (guyanais), tchak tchak [grenn-tjaktjak] (sainte-lucien), sonnette (antillais).
- Wayãpi : yawayɨ poã.
- Palikur : dãkun kamwi.
- Portugais : xiquexique, chocalho-de-cascavel.
Écologie, morphologie
Plante pantropicale naturalisée en Guyane en végétation rudérale.
Collections de référence
Berton 41 ; Grenand 1467 ; Prévost 1402, 3663.
Emplois
Les Créoles Sainte-Luciens de Guyane utilisent la décoction des feuilles et des fleurs en tisane pour soigner le rhume.
Chez les Wayãpi, les graines extraites des gousses sont consommées brutes en cas de piqûre de scorpion. Ce remède agit comme un antalgique.
Les Palikur utilisent cette plante, macérée en bain, pour se protéger des atteintes magiques (BERTON, 1997).
Étymologie
- Créole : les noms se réfèrent au bruit des graines lorsque l’on remue les gousses, le chacha étant par ailleurs un hochet musical.
- Wayãpi : de yawayɨ, « scorpion » et poã, « remède », « le remède contre le scorpion ».
- Palikur : dãkun, cf. supra Cajanus cajan et kamwi, « qui ressemble ».
Chimie et pharmacologie
Cette espèce renferme des alcaloïdes pyrrolizidiniques qui en font une plante toxique, bien que toujours employée dans la médecine populaire antillaise (ROBINEAU et al., 1999). Son emploi par voie interne doit être formellement déconseillé.