« Bombacaceae (Rollet, Antilles) » : différence entre les versions
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BOMBACACEAE | |||
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<center>'''BOMBACACEAE'''</center> | |||
* Famille hétérogène par les F. (simples et sempervirentes, Ochroma, Quararibaea ; ou comp. palmées, décidues Ceiba). | * Famille hétérogène par les F. (simples et sempervirentes, Ochroma, Quararibaea ; ou comp. palmées, décidues Ceiba). | ||
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== Ceiba pentandra == | == ''Ceiba pentandra'' == | ||
Ceiba pentandra (L.) Gaertn. Fruct. sem. pl. 2 : 244 (1791). | [[File:Planche 23 Rollet Antilles.png|thumb|Planche 23 : BOMBACACEAE. I. ''Ceiba pentandra''. A. Rameau fructifié. B. Fleurs. C. Fruits. D. Fruit ouvert. E. Plantules.]] | ||
''Ceiba pentandra'' (L.) Gaertn. Fruct. sem. pl. 2 : 244 (1791). | |||
'''Basionyme''' : Bombax pentandrum L., Sp. Pl. 1 : 511 (1753). | |||
'''Synonymes''' : Eriodendron anfractuosum DC. var. caribaeum DC. (1824). Noms vernaculaires : Créole : Fonmajé, Bwadjab (Ste- Lucie). Précolombien : Kumaka ; Komaka (Olugbala) ; le nom vernaculaire caraïbe veut dire bateau. Fr : Fromager (Guadeloupe, Martinique, Dominique) ; Kapokier. A : Silkcotton tree (Antigua, Montserrat, Dominique, Ste-Lucie, St Vincent) ; Silkcotton (Barbade) ; Cotton tree, Corkwood. Esp : Le nom de genre et le nom espagnol Ceiba dérivent d’une langue indienne ; Yax ché, Etat de Campêche, Mexique (d’après le R.P. LABAT). | |||
'''Description''' : Un des plus grands arbres de l’Amérique tropicale ; jusqu’à 68 m (VEILLON, comm. pers. au Venezuela) ; le plus grand des Antilles (DUSS) ; jusqu’à 3 m de diamètre (FOURNET) et 40 m de haut : souvent supérieur à 1 m de diamètre : un sujet atteignant presque 2 m a été observé par FIARD sur l’Ancienne Habitation Etage, 250 m, Anse Couleuvre, Martinique. Houppier : à branches presque horizontales. Très grands contreforts aliformes parfois serpentiformes ; aiguillons côniques crochus sur le tronc (et les rameaux) surtout à l’état jeune ; le tronc est quelquefois en bouteille (Anse à l’eau, Guadeloupe). Écorce : aspect externe sur jeune arbre sublisse brun clair, vert pomme en face des rayons élargis donnant un aspect vergeté ; aiguillons coniques épaissis nombreux, moins denses que chez Hura. Sur un gros diamètre (80 cm) même aspect mais aiguillons plus rares ; aspect vergeté accentué ; écorce vivante : sous le rhytidome démasclé : vert bouteille ; section tangentielle rose à carmin avec larges rayons en entonnoirs rose à orangé, aspect de jambon en tangentielle. Aubier : blanc, rayons fins en chicane. Feuilles : alternes, composées palmées, 5-7 folioles lancéolées entières (un peu dentées sur la plantule), longues de 8-15 (-20) cm ; pétiole grêle long de 5-20 cm. Fleurs : 5 pétales roses à l’intérieur, tomenteux brun clair argenté à l’extérieur ; 5 étamines. Fruits : fusiformes pendants, plus de 10 cm de long, loculicides ; nombreuses graines noires très poilues, brunes (kapok). Phénologie : décidu au moment de la floraison . Ne fleurit pas tous les ans, mais tous les 3 ou 5 ans. Floraison janvier-février (avril-mai) ; fruits mûrs en avril-mai (DUSS). Se reproduit bien par boutures. Habitat : exceptionnel en forêt dense humide ; commun en forêt mésophile jusqu’à 450 m d’altitude ; tous terrains, en zone mésophile et dans les ravines jusqu’à la mer ; toutes régions inférieures et moyennes ; exceptionnellement jusqu’à 600 m ; inféodée aux habitations en Guadeloupe (rare aux Saintes). Tempérament : héliophile, espèce opportuniste ; faible régénération naturelle comparée à la quantité de graines émise (MARSHALL) ; croissance rapide, au début. Plantule : Type I. Deux cotylédons foliacés, cordiformes, à nervation palmée sont d’abord exposés. Puis l’axe épicotylé porte des feuilles alternes composées et stipulées. Les deux premières feuilles sont à 3 folioles, les suivantes à 5. Les folioles sont dentées sauf dans le tiers basal du limbe. L’hypocotyle rouge carmin dans sa partie basale, s’éclaircit dans son quart supérieur. Les graines pourtant volumineuses sont exportées à très longues distances par le vent grâce à leurs longues fibres cotonneuses. | |||
'''Usages''' : Bois brun clair à aubier peu distinct ; léger, d = 0,23 (LITTLE & WADSWORTH), peu durable, très sensible aux insectes et aux champignons. Construction légère, caisserie, pli interne de contreplaqué, jouets. Ornemental mais décidu ; inconvénient lors de la fructification quand il répand ses graines cotonneuses. Infusion (coliques, inflammations) ; bains (empoisonnement, fatigue) ; diurétique, fleurs émollientes (DUSS) ; racine apéritive et contre l’hydropisie. Pour les Caraïbes “Home of tree spirits” : L’arbre peut être coupé entre mars et mai quand les esprits sont absents ; la fibre Kapok n’est pas employée car les Caraïbes croient que les esprits troubleraient leur sommeil (HODGE & TAYLOR) ; MARTIN & RUBERTÉ : canots, haies vives, tables et portes taillées dans les contreforts ; jeunes feuilles et jeunes fruits comme légumes, feuilles pour le bétail ; les graines donnent une huile et un tourteau ; tambours, canots (LONGWOOD) ; mellifère ; kapok (coussins, matelas, bouées, gilets de sauvetage). | |||
'''Distribution générale''' : Introduit et naturalisé dans l’Ancien Monde. Du Mexique au Brésil ; Grandes Antilles ; Petites Antilles. | |||
'''Distribution aux Petites Antilles''' : Espèce plutôt rare mais présente dans presque toutes les îles des Petites Antilles (sauf Saba, Nevis et Barbuda). | |||
'''Matériel examiné''' : SB : QUESTEL 491, Gustavia (P) ; probablement indigène mais rare, a presque disparu. BT : DUSS 981, Basse-Terre (P). MG : ROLLET 419, Rivière St Louis, 50 m (GUAD). D : NICOLSON and al. citent 3 spécimens de HODGE récoltés à Cabrits, Portsmouth et South Chiltern. M : HAHN 730, Vallée de St Pierre (P). | |||
'''Observations''' : SM : Cul de Sac (BOLDINGH). SE : est (ou était) dans le cratère du Quill à St Eustache (STOFFERS). SK : South Range, flanc Sud, 100-400 m (FIARD & ROLLET). At : base du Boggy Peak (assez commun), jusqu’à 350 m ; Sugar Loaf, 50-250 m ; Darkwood, 0-50 m (DAVID & ROLLET). GT : Grands-Fonds, NE Gosier, 100 m (JÉRÉ- MIE). Dé : Ravine de la Rivière, 100 m (DAVID & ROLLET). MG : Ravine Oubliée, Ravine Sarde, Ravine St Louis, Folle Anse (ROLLET). SL : Petit Piton, 250 m ; Union, 50 m (ROLLET). B : Coffee Gully, Hackleton Cliff, 100 m (ROLLET). Quelques pieds aux Grenadines (Bequia, Cannouan) selon HOWARD (1952), mais toujours près d’anciennes habitations. | |||
'''Bibliographie''' : (*Iconographie ; **Couleur). ADAMS 1972 ; ALLEN* 1956 ; Anon. 1963 ; BEARD 1944, 1949 ; BRITTON & WILSON 1924 ; CHEVALIER 1949 ; DESCOURTILZ** 1821-1830 ; DUSS 1897 ; FAWCETT & RENDLE* 1926 ; FOURNET* 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HODGE & TAYLOR* 1957 ; HONYCHURCH* 1980 ; HOWARD 1952, 1989* ; HOYOS** 1983 ; HUGHES 1750 ; KARSTEN & SCHENK* 1910 ; LE GALLO & MONACHINO 1956 ; LIOGIER* 1982 ; LITTLE & WADSWORTH* 1964 ; LONGWOOD 1961 ; MARSHALL 1939 ; MARTIN & RUBERTÉ 1979 ; NICHOLSON 1979 ; NICOLSON and al. 1991 ; OLUGBALA (sans date) ; PENNINGTON & SARAKHAN* 1968 ; QUESTEL 1941 ; RECORD 1959 ; RECORD & HESS* 1949 ; ROBYNS 1964 ; SCHMIDT 1952 ; SCHUBERT 1979 ; Société Galeries** 1987 ; STOFFERS 1984 ; TOXOPEUS 1948 ; WHITMORE et al. 1969. | |||
== ''Ochroma pyramidale'' == | |||
''Ochroma pyramidale'' (Cav. ex Lam.) Urb. Repert. Spec. Nov. Regni Veg. Beih. 5 : 123 (1920). | |||
'''Basionyme''' : Bombax pyramidale Cav. ex Lam., Encycl. 2 : 552 (1788). | |||
'''Synonymes''' : Ochroma lagopus Sw., Prod. : 88 (1788). Voir Little (1944) pour nomenclature. | |||
'''Noms vernaculaires''' : Caraïbes : Mapuia amuse (langage des hommes), Robu. Créole : Bwa Flo (Ste-Lucie). Fr : Pripri, Fromager-mapou, Bois-flot (Guadeloupe) ; Patte de lièvre, Bois flot, Bois-rasoir, Bois de liège (Martinique) ; Patte de lapin ; Bois-flot, Balsa (Dominique) ; Bois flot (Ste- Lucie et St Vincent) ; Bois Madame, Coton fleur (Haïti). A : Balsa ; logwood (St Kitts, Montserrat). Esp : Balsa ; Palo de Lana. | |||
'''Description''' : Arbre de 40-50 cm de diamètre (jusqu’à 75 cm selon LITTLE & WADSWORTH et 100 cm selon LIOGIER) ; hauteur jusqu’à 30 m et diamètre (jusqu’à 180 cm d’après WHITMORE et al.). Reconnaissable de loin ; rameaux épais peu nombreux ; houppier clair peu ramifié, se divisant souvent par trichotomie ; feuilles en très petit nombre. Pied : pas de patte ou à peine (sur un diamètre 45 cm). Écorce : épaisseur totale 15 mm (diamètre 45 cm). Aspect externe : sublisse gris cendré à gris fer, plus ou moins craquelée peu profondément en petits rectangles. Rhytidome : liège mince, 0,2 mm. Écorce vivante : face externe orange, vergetée blanc et vert ; section transversale : rayons irrégulièrement élargis en entonnoirs confluents rose pâle à blanc jaunâtre sur 7-8 mm de large ; partie interne : phloème scalariforme orange entre rayons fins. Section tangentielle : tranche humide, molle, très fibreuse, orange carminée, fonce assez rapidement ; secrète un mucilage incolore poisseux, surtout dans la moitié interne ; la tranche fraîche ressemble à du jambon cuit. Aubier : blanc à jaunâtre, très mou, gros pores ; rayons : en tangentielle, lentilles en quinconce, très visibles, donne en radiale un aspect soyeux ; zones d’accroissement. Feuilles : orbiculaires, cordées à la base, entières ou vaguement trilobées, jusqu’à 60 cm de diamètre avec un pétiole de 90 cm à 1 m ; tomenteuses sur les 2 faces, surtout l’inférieure. Fleurs : grandes, dressées, terminales, 15 cm de long, blanc jaunâtre ; calice tomenteux charnu en cornet à 5 lobes ; étamines soudées tordues. Fruits : dressés, 15-30 × 2-3 cm ; capsule cannelée déhiscente en 5 valves ; nombreuses graines poilues laineuses rousses. Phénologie : sempervirent. Floraison de février à mai ; fruits mûrs en juin et juillet (DUSS). Habitat : Disséminé en forêt ouverte ou secondaire entre 70 et 700 m (FOURNET), surtout entre 0 et 300 m ; parfois en troupes. Tempérament : essence très héliophile, anémophile ; croissance très rapide. | |||
= | '''Usages''' : Bois très léger, d = 0,16 (entre 0,11 et 0,18), à peine plus lourd que le liège à l’état jeune, très mou, grand retrait, difficile à sécher, très sensible à la pourriture, aux insectes et aux tarets ; isolant, maquettes, modèles réduits, jouets, étalages, flotteurs, ceintures et radeaux de sauvetage ; fibre de la graine pour coussins (certaines personnes y sont allergiques). L’arbre se tare rapidement et n’est utilisé qu’à courte révolution (4-5 années en Équateur). Le coeur est brun ; seul l’aubier est utilisable : blanc, grisâtre à rosé. Les Incas utilisaient le bois pour les radeaux (balsa en espagnol). | ||
'''Distribution générale''' : Amérique tropicale, très répandu du Sud Mexique au Pérou, Bolivie et Brésil ; Grandes Antilles ; Petites Antilles ; Trinidad. | |||
'''Distribution aux Petites Antilles''' : Nevis, Montserrat, Guadeloupe (Basse-Terre et Grande-Terre), Dominique, Martinique, Ste-Lucie, St Vincent, Grenade. | |||
'''Matériel examiné''' : BT : DUSS 980, Rivière Noire près du Camp Jacob (P) ; ROLLET 1356, entre Gourbeyre et Trois- Rivières, 330 m (GUAD) ; STEHLÉ 923, Goyave, 100 m (P). GT : QUESTEL 827, Grands-Fonds Abymes (P) ; ROLLET 1092, Morne à l’Eau, 20 m (GUAD). D : NICOLSON and al. citent 3 spécimens : HODGE 3058, Hatton Garden, ERNST 1360 et NICOLSON 4128, Rosalie. M : HAHN 1372, Champflore (P). | |||
'''Observations''' : BT : Grande Rivière des Pères, 400 m ; Douville-Moreau, 250 m ; entre Baillif et St Claude (ROLLET). M : Morne Rose, 650 m ; Anse Couleuvre, 0-300 m (ROLLET). SV : Fenton Mountain, Sud de Mayorca, 400 m ; South River (ROLLET). | |||
'''Bibliographie''' : (*Iconographie ; **Couleur). ALLEN* 1956 ; BEARD 1944, 1949 ; BRITTON & WILSON 1924 ; BRUSH 1945 ; DUSS 1897 ; FAWCETT & RENDLE* 1926 ; FOURNET* 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HODGE & TAYLOR 1957 ; HONYCHURCH* 1980 ; HOWARD* 1989 ; HOYOS** 1983 ; JAEGER 1961 ; LIOGIER* 1982 ; LITTLE and al. 1944 ; LITTLE & WADSWORTH* 1964 ; LITTLE and al. ** 1967 ; LONGWOOD 1961-62 ; MARSHALL 1939 ; MAYCOCK 1830 ; NICOLSON and al. 1991 ; PENNINGTON et al.* 1968 ; Pierce 1942 ; PITTIER 1957 ; RECORD 1939 ; ROBYNS 1964 ; STANDLEY 1937, 1946 ; STEHLÉ 1943a Classif. ; WHITMORE et al. 1969 ; WOOD 1951. | |||
== ''Quararibaea turbinata'' == | |||
''Quararibaea turbinata'' (Sw.) Poir. In Lam., Encycl., Suppl. 4 : 636 (1816). | |||
'''Basionyme''' : Myrodia turbinata Sw., Prodr. : 102 (1788). | |||
'''Noms vernaculaires''' : Fr : Bois lélé (Guadeloupe, Dominique, Martinique, Ste-Lucie) ; aussi Mapou lélé ; Lélé [lay lay] (Ste-Lucie) ; Baton lélé (Marie Galante). A : Swizzlestick wood (Antigua) ; Swizzle-stick tree (Petites Antilles) ; Miller wood (St Eustache). Esp : Molinillo, Molinero, Paragüita (St Domingue). | |||
'''Description''' : Petit arbre atteignant 15 m de haut et 25 cm de diamètre (Absalon, Martinique), plutôt en sousbois. Écorce : épaisseur totale 8-10 mm pour un diamètre de 19 cm. Aspect externe : noirâtre, sublisse à finement fissurée longitudinalement. Écorce vivante : grattée ; jaune d’or chanvreuse ; odeur caractéristique de safran, encore plus accusée sur le bois sec (alors très forte, pénétrante et persistante, imprègne les paquets d’herbier). L’écorce est très fibreuse. Section transversale : rayons jaune vif élargis en entonnoirs de forme irrégulière, non confluents sur le bord externe, s’insérant dans la masse marron du phloème ; les rayons sont fins dans le tiers ou la moitié interne où la couleur dominante est marron. Aubier : face externe jaune ; mou, odeur de safran ; en tangentielle et transversale : rayons larges jaune paille très nets sur fond orange clair. Rameaux : horizontaux, subverticillés ; très nets sur les jeunes brins (bois lélé) ; croissance rythmique. Feuilles : simples, oblancéolées, acuminées, atteignant 28 × 12 cm ; pétiole court, environ 10 mm, vaguement deux fois coudé (pulvini) ; cicatrices des stipules caduques en anneaux fins, nets. Fleurs : axillaires ; pétales d’environ 15 mm de long, blanchâtres. Fruits : subglobuleux, environ 1,5 cm de diamètre, indéhiscents. Phénologie : sempervirent. Floraison de février à mai (LITTLE & WADSWORTH), septembre à janvier (DUSS) ; fleurs notées en février, côte sous le vent (Guadeloupe) et avril-mai à Ste-Lucie ; fruits en février et mai (Guadeloupe, Martinique et Ste-Lucie). Habitat : forêt dense à semi-décidue entre 100 et 450 m (600 m en Guyane française) ; aussi forêts secondaires. Tempérament : abondant dans les fonds de vallées en bordure de rivière en Martinique (FIARD) ; supporte bien le couvert ; fréquent dans les fonds de ravines sèches à Marie-Galante. | |||
'''Usages''' : Bois lélé : jeune brin coupé à la dimension utilisé comme ustensiles de ménage pour préparer les boissons, la soupe au calalou (HODGE & TAYLOR ; NICHOLSON). | |||
'''Distribution générale''' : Hispaniola, Puerto Rico, Virgin Islands ; Petites Antilles ; Surinam, Guyane française, Brésil. Absent de Jamaïque (ADAMS). | |||
'''Distribution aux Petites Antilles''' : St Eustache, St Kitts, Nevis, Montserrat, Antigua, Guadeloupe (Basse- Terre), Marie-Galante, Dominique, Martinique, Ste-Lucie, St Vincent, Grenade ; MAYCOCK le signale à Barbade ; GOODING and al. pensaient qu’il avait disparu : trouvé à Turner’s Hall (ROLLET) ; DUSS et FOURNET pensaient aussi que cette espèce était absente de Guadeloupe. Matériel examiné : BT : ROLLET 1345, Bois Mahler, 100 m (GUAD). D : NICOLSON and al. citent 5 spécimens. M : ROLLET 733, 1769, Absalon, bord rivière, 300-350 m (GUAD). SL : HUC 1334, Castries Waterworks Res., près de Chassin, 200-400 m (GUAD). | |||
'''Observations''' : SE : Pentes du Quill, 380 m (STOFFERS) et Fond du cratère (BOLDINGH). BT : Rivière La Plaine SE Pointe Noire, Bois Mahler et Pointe Noire, 100 m (ROLLET). MG : Assez commun dans les ravines (ROLLET). M : Petit Morne, 380 m ; Morne Gardier, 200 et 400 m ; Mt Conil, 450 m (FIARD & ROLLET). SL : Quilesse, 450 m. Petits peuplements très localisés (ROLLET). B : Turner’s Hall, 250 m (ROLLET). | |||
'''Bibliographie''' : (*Iconographie). ADAMS 1972 ; BEARD 1944, 1949 ; BRITTON & WILSON 1924 ; DUSS 1897 ; FOURNET* 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HODGE & TAYLOR 1957 ; HOWARD 1952, 1989* ; LIOGIER* 1982 ; LITTLE & WADSWORTH* 1964 ; MAYCOCK 1830 ; NICHOLSON 1979 ; NICOLSON and al. 1991 ; STOFFERS 1984. | |||
<center>'''BOMBACACEAE introduites'''</center> | |||
== ''Adansonia digitata'' == | |||
''Adansonia digitata'' L., Sp. Pl. : 1190 (1753). | |||
'''Noms vernaculaires''' : Baobab, Mapou zombi (Haïti), Monkey’s bread (Pain de singe) ; Guinea Tamarind (St Eustache). | |||
'''Origines''' : Introduit très tôt d’Afrique (en 1735 à Barbade d’après GOODING and al., selon HUGHES). Atteint des dimensions (en diamètre) colossales : plus de 4 m (route des Grands-Fonds, Guadeloupe) ; a été planté dans les jardins publics. D’après HOWARD (comm. pers.), le plus gros dans les Petites Antilles serait à St Kitts. | |||
'''Description''' : Tronc très gros et très court (très trapu) souvent taré ; atteint 9 m ! (LITTLE and al.) ; branches épaisses, courtes, sans développement. Feuilles : alternes, composées palmées, à 3-7 folioles oblancéolées, épaisses, entières, tomenteuses sur les 2 faces avec le limbe décurrent jusqu’à la base du pétiole (folioles subsessiles). Fleurs : pendantes au bout d’un très long pédicelle (plus d’un mètre). Etamines en très grand nombre en boule. Floraison en mai. Fruits : cylindriques, 9-10 cm de long, 3,5-4 cm de diamètre, très tomenteux fauve (en Afrique), pendants au bout d’un long pédicelle ; comestibles (graines à saveur d’amandes, ersatz de café) ; la pulpe du fruit est acide (acides citrique et tartrique). | |||
'''Origines & usages''' : L’arbre est à feuilles décidues ; il est originaire des zones sèches soudaniennes au Nord et au Sud de la grande forêt d’Afrique centrale. Il avait un grand rôle dans la vie traditionnelle du village. L’écorce fibreuse donne des cordes, des tapis ; la feuille se mange en légume (MARTIN & RUBERTÉ 1979). | |||
'''Distribution aux Petites Antilles''' : Guadeloupe (Basse-Terre, Champ d’Arbaud ; Grande-Terre, Grands- Fonds) ; Grenadines (Mustique, in HOWARD 1952). | |||
'''Bibliographie''' : (*Iconographie). Nombreuses références in Index Londinensis (1920) ; GOODING and al. 1965 ; HUGHES 1750 ; LITTLE and al. 1974. | |||
== ''Bombax malabaricum'' == | |||
''Bombax malabaricum'' DC., Prodr. 1 : 479 (1824). | |||
'''Noms vernaculaires''' : Fromager rouge. | |||
'''Origines''' : Originaire des Indes. | |||
Grand arbre à feuilles décidues. Branches verticillées. Tronc et branches couverts d’aiguillons ; grandes fleurs à pétales écarlates épais restant érigés, nombreuses étamines plus courtes. Feuilles composées palmées, à 5-7 folioles lancéolées acuminées. Très ornemental. | |||
'''Distribution aux Petites Antilles''' : Jardin Botanique de Basse-Terre, Guadeloupe. | |||
'''Bibliographie''' : (*Iconographie ; ** couleur). HOYOS** (1983). | |||
== ''Pachira insignis'' == | |||
''Pachira insignis'' (Sw.) Savigny in Lam., Encycl. 4 : 690 (1798). | |||
'''Noms vernaculaires''' : Châtaignier, Châtaignier marron, Cacao sauvage (Guadeloupe, Martinique). Châtaigne, Wild chataigne (Trinidad où il est indigène en forêt marécageuse). | |||
'''Description''' : Grand arbre sempervirent, originaire du Nord de l’Amérique du Sud ; cultivé et en voie de naturalisation par places dans les Petites Antilles ; dépasse 1 m de diamètre ; tronc inerme. Feuilles : alternes composées-palmées, 5-7 folioles obovales beaucoup plus grandes que P. aquatica, jusqu’à 45 cm de long, subsessiles. Fleurs : 5 pétales de 10 × 2 cm, brun rouge très voyants ; étamines groupées en 10 faisceaux d’environ 50, toutes blanches. Fruits : 20-25 cm de long, 18-20 cm de diamètre, ovoïdes tomenteux brun-noirâtre. | |||
'''Usages''' : Arbre ornemental et d’alignement (Vernou et Jardin d’Essai Pointe-à-Pitre, Guadeloupe) ; graines comestibles rôties ; bois mou, léger, peu durable, utilisé en caisserie (MARSHALL) et comme leurre pour les insectes parasites dans les plantations de cacao (WILLIAMS & WILLIAMS). | |||
Bibliographie : (*Iconographie ; ** couleur). FOURNET 1978 ; HOYOS** 1983 ; LITTLE and al. * 1974 ; MARSHALL 1939 ; WILLIAMS & WILLIAMS 1951. | '''Bibliographie''' : (*Iconographie ; ** couleur). FOURNET 1978 ; HOYOS** 1983 ; LITTLE and al. * 1974 ; MARSHALL 1939 ; WILLIAMS & WILLIAMS 1951. | ||
== Pachira aquatica == | == ''Pachira aquatica'' == | ||
Pachira aquatica Aubl., Pl. Gui. 2 : 726, t. 291, 292 (1775). | ''Pachira aquatica'' Aubl., Pl. Gui. 2 : 726, t. 291, 292 (1775). | ||
Noms vernaculaires : Châtaignier, Châtaignier marron, Cacao sauvage, Wild chestnut (Barbados). | '''Noms vernaculaires''' : Châtaignier, Châtaignier marron, Cacao sauvage, Wild chestnut (Barbados). | ||
Description : Grand arbre originaire du Nord de l’Amérique du sud à tronc inerme, rivulaire. Feuilles : alternes, composées palmées, 6-8 folioles atteignant 25 cm de long, pétiolule net, 6-15 mm, obovales-spatulées, souvent émarginées ou mucronées. Fleurs : grandes, à pétales blancs larges de 1 cm et jusqu’à 25-30 cm de long, étamines à base blanche, partie supérieure rouge, parfumées, s’ouvrant le soir et le matin ; abondantes toute l’année. Fruits : capsules tomenteuses marron mordoré en forme de cabosse de cacao mais plus grandes, atteignant 35 cm de long, 12-15 cm de diamètre, déhiscentes ; graines d’environ 3 cm de diamètre. | '''Description''' : Grand arbre originaire du Nord de l’Amérique du sud à tronc inerme, rivulaire. Feuilles : alternes, composées palmées, 6-8 folioles atteignant 25 cm de long, pétiolule net, 6-15 mm, obovales-spatulées, souvent émarginées ou mucronées. Fleurs : grandes, à pétales blancs larges de 1 cm et jusqu’à 25-30 cm de long, étamines à base blanche, partie supérieure rouge, parfumées, s’ouvrant le soir et le matin ; abondantes toute l’année. Fruits : capsules tomenteuses marron mordoré en forme de cabosse de cacao mais plus grandes, atteignant 35 cm de long, 12-15 cm de diamètre, déhiscentes ; graines d’environ 3 cm de diamètre. | ||
Usages : Ornemental ; graines comestibles rôties. | '''Usages''' : Ornemental ; graines comestibles rôties. | ||
Bibliographie : (*Iconographie ; ** couleur). ALLEN* 1956 ; AUBLET* 1775 ; DUSS 1897 ; FOUQUÉ* 1972 ; FOURNET 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HOYOS* 1983 ; LE CORRE & EXBRAYAT** 1985 ; LIOGIER 1982 ; PENNINGTON & SARUKHAN* 1968 ; WILLIAMS & WILLIAMS 1951. | '''Bibliographie''' : (*Iconographie ; ** couleur). ALLEN* 1956 ; AUBLET* 1775 ; DUSS 1897 ; FOUQUÉ* 1972 ; FOURNET 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HOYOS* 1983 ; LE CORRE & EXBRAYAT** 1985 ; LIOGIER 1982 ; PENNINGTON & SARUKHAN* 1968 ; WILLIAMS & WILLIAMS 1951. | ||
== Pseudobombax ellipticum == | == ''Pseudobombax ellipticum'' == | ||
''[[Pseudobombax ellipticum]]'' (HBK) Dugand, Caldasia 2 : 47 (1943). | ''[[Pseudobombax ellipticum]]'' (HBK) Dugand, Caldasia 2 : 47 (1943). | ||
Synonymes : ''Bombax ellipticum'' HBK (1822). | '''Synonymes''' : ''Bombax ellipticum'' HBK (1822). | ||
Origines : Mexique, Amérique centrale, Cuba, Hispaniola Absent de Puerto Rico. | '''Origines''' : Mexique, Amérique centrale, Cuba, Hispaniola Absent de Puerto Rico. | ||
Description : Grand arbre décidu, inerme, à feuilles alternes composées palmées, 3-11 folioles, le plus souvent 5-7, ovales, rondes à l’apex ; fleur ouverte rose par les nombreuses étamines longues et fines en pompon, les pétales rubanés s’enroulant vers l’extérieur. Très ornemental. Jardin Botanique de Basse-Terre, Guadeloupe, et planté cà et là aux Petites Antilles. | '''Description''' : Grand arbre décidu, inerme, à feuilles alternes composées palmées, 3-11 folioles, le plus souvent 5-7, ovales, rondes à l’apex ; fleur ouverte rose par les nombreuses étamines longues et fines en pompon, les pétales rubanés s’enroulant vers l’extérieur. Très ornemental. Jardin Botanique de Basse-Terre, Guadeloupe, et planté cà et là aux Petites Antilles. | ||
Bibliographie : (*Iconographie ; ** couleur). HOYOS** 1983. | Bibliographie : (*Iconographie ; ** couleur). HOYOS** 1983. |
Version du 19 août 2017 à 19:11
- Famille hétérogène par les F. (simples et sempervirentes, Ochroma, Quararibaea ; ou comp. palmées, décidues Ceiba).
- Branches ± horizontales rayonnantes. Ecorce fibreuse à rayons élargis en entonnoir. Trois espèces :
- Ceiba adulte a des grands contreforts aliformes ; des aiguillons coniques sur le fût jeune, caducs sur l’adulte ; des rayons élargis en entonnoir.
- Ochroma a des F. ± orbiculaires cordées, grandes, 60 cm. diam. et plus ; long pétiole.
- Quararibaea a des F. entières beaucoup plus petites, 30 cm, un pétiole court à 2 coudes, une écorce à odeur de safran surtout sur le sec.
Ceiba pentandra

Ceiba pentandra (L.) Gaertn. Fruct. sem. pl. 2 : 244 (1791).
Basionyme : Bombax pentandrum L., Sp. Pl. 1 : 511 (1753).
Synonymes : Eriodendron anfractuosum DC. var. caribaeum DC. (1824). Noms vernaculaires : Créole : Fonmajé, Bwadjab (Ste- Lucie). Précolombien : Kumaka ; Komaka (Olugbala) ; le nom vernaculaire caraïbe veut dire bateau. Fr : Fromager (Guadeloupe, Martinique, Dominique) ; Kapokier. A : Silkcotton tree (Antigua, Montserrat, Dominique, Ste-Lucie, St Vincent) ; Silkcotton (Barbade) ; Cotton tree, Corkwood. Esp : Le nom de genre et le nom espagnol Ceiba dérivent d’une langue indienne ; Yax ché, Etat de Campêche, Mexique (d’après le R.P. LABAT).
Description : Un des plus grands arbres de l’Amérique tropicale ; jusqu’à 68 m (VEILLON, comm. pers. au Venezuela) ; le plus grand des Antilles (DUSS) ; jusqu’à 3 m de diamètre (FOURNET) et 40 m de haut : souvent supérieur à 1 m de diamètre : un sujet atteignant presque 2 m a été observé par FIARD sur l’Ancienne Habitation Etage, 250 m, Anse Couleuvre, Martinique. Houppier : à branches presque horizontales. Très grands contreforts aliformes parfois serpentiformes ; aiguillons côniques crochus sur le tronc (et les rameaux) surtout à l’état jeune ; le tronc est quelquefois en bouteille (Anse à l’eau, Guadeloupe). Écorce : aspect externe sur jeune arbre sublisse brun clair, vert pomme en face des rayons élargis donnant un aspect vergeté ; aiguillons coniques épaissis nombreux, moins denses que chez Hura. Sur un gros diamètre (80 cm) même aspect mais aiguillons plus rares ; aspect vergeté accentué ; écorce vivante : sous le rhytidome démasclé : vert bouteille ; section tangentielle rose à carmin avec larges rayons en entonnoirs rose à orangé, aspect de jambon en tangentielle. Aubier : blanc, rayons fins en chicane. Feuilles : alternes, composées palmées, 5-7 folioles lancéolées entières (un peu dentées sur la plantule), longues de 8-15 (-20) cm ; pétiole grêle long de 5-20 cm. Fleurs : 5 pétales roses à l’intérieur, tomenteux brun clair argenté à l’extérieur ; 5 étamines. Fruits : fusiformes pendants, plus de 10 cm de long, loculicides ; nombreuses graines noires très poilues, brunes (kapok). Phénologie : décidu au moment de la floraison . Ne fleurit pas tous les ans, mais tous les 3 ou 5 ans. Floraison janvier-février (avril-mai) ; fruits mûrs en avril-mai (DUSS). Se reproduit bien par boutures. Habitat : exceptionnel en forêt dense humide ; commun en forêt mésophile jusqu’à 450 m d’altitude ; tous terrains, en zone mésophile et dans les ravines jusqu’à la mer ; toutes régions inférieures et moyennes ; exceptionnellement jusqu’à 600 m ; inféodée aux habitations en Guadeloupe (rare aux Saintes). Tempérament : héliophile, espèce opportuniste ; faible régénération naturelle comparée à la quantité de graines émise (MARSHALL) ; croissance rapide, au début. Plantule : Type I. Deux cotylédons foliacés, cordiformes, à nervation palmée sont d’abord exposés. Puis l’axe épicotylé porte des feuilles alternes composées et stipulées. Les deux premières feuilles sont à 3 folioles, les suivantes à 5. Les folioles sont dentées sauf dans le tiers basal du limbe. L’hypocotyle rouge carmin dans sa partie basale, s’éclaircit dans son quart supérieur. Les graines pourtant volumineuses sont exportées à très longues distances par le vent grâce à leurs longues fibres cotonneuses.
Usages : Bois brun clair à aubier peu distinct ; léger, d = 0,23 (LITTLE & WADSWORTH), peu durable, très sensible aux insectes et aux champignons. Construction légère, caisserie, pli interne de contreplaqué, jouets. Ornemental mais décidu ; inconvénient lors de la fructification quand il répand ses graines cotonneuses. Infusion (coliques, inflammations) ; bains (empoisonnement, fatigue) ; diurétique, fleurs émollientes (DUSS) ; racine apéritive et contre l’hydropisie. Pour les Caraïbes “Home of tree spirits” : L’arbre peut être coupé entre mars et mai quand les esprits sont absents ; la fibre Kapok n’est pas employée car les Caraïbes croient que les esprits troubleraient leur sommeil (HODGE & TAYLOR) ; MARTIN & RUBERTÉ : canots, haies vives, tables et portes taillées dans les contreforts ; jeunes feuilles et jeunes fruits comme légumes, feuilles pour le bétail ; les graines donnent une huile et un tourteau ; tambours, canots (LONGWOOD) ; mellifère ; kapok (coussins, matelas, bouées, gilets de sauvetage).
Distribution générale : Introduit et naturalisé dans l’Ancien Monde. Du Mexique au Brésil ; Grandes Antilles ; Petites Antilles.
Distribution aux Petites Antilles : Espèce plutôt rare mais présente dans presque toutes les îles des Petites Antilles (sauf Saba, Nevis et Barbuda).
Matériel examiné : SB : QUESTEL 491, Gustavia (P) ; probablement indigène mais rare, a presque disparu. BT : DUSS 981, Basse-Terre (P). MG : ROLLET 419, Rivière St Louis, 50 m (GUAD). D : NICOLSON and al. citent 3 spécimens de HODGE récoltés à Cabrits, Portsmouth et South Chiltern. M : HAHN 730, Vallée de St Pierre (P).
Observations : SM : Cul de Sac (BOLDINGH). SE : est (ou était) dans le cratère du Quill à St Eustache (STOFFERS). SK : South Range, flanc Sud, 100-400 m (FIARD & ROLLET). At : base du Boggy Peak (assez commun), jusqu’à 350 m ; Sugar Loaf, 50-250 m ; Darkwood, 0-50 m (DAVID & ROLLET). GT : Grands-Fonds, NE Gosier, 100 m (JÉRÉ- MIE). Dé : Ravine de la Rivière, 100 m (DAVID & ROLLET). MG : Ravine Oubliée, Ravine Sarde, Ravine St Louis, Folle Anse (ROLLET). SL : Petit Piton, 250 m ; Union, 50 m (ROLLET). B : Coffee Gully, Hackleton Cliff, 100 m (ROLLET). Quelques pieds aux Grenadines (Bequia, Cannouan) selon HOWARD (1952), mais toujours près d’anciennes habitations.
Bibliographie : (*Iconographie ; **Couleur). ADAMS 1972 ; ALLEN* 1956 ; Anon. 1963 ; BEARD 1944, 1949 ; BRITTON & WILSON 1924 ; CHEVALIER 1949 ; DESCOURTILZ** 1821-1830 ; DUSS 1897 ; FAWCETT & RENDLE* 1926 ; FOURNET* 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HODGE & TAYLOR* 1957 ; HONYCHURCH* 1980 ; HOWARD 1952, 1989* ; HOYOS** 1983 ; HUGHES 1750 ; KARSTEN & SCHENK* 1910 ; LE GALLO & MONACHINO 1956 ; LIOGIER* 1982 ; LITTLE & WADSWORTH* 1964 ; LONGWOOD 1961 ; MARSHALL 1939 ; MARTIN & RUBERTÉ 1979 ; NICHOLSON 1979 ; NICOLSON and al. 1991 ; OLUGBALA (sans date) ; PENNINGTON & SARAKHAN* 1968 ; QUESTEL 1941 ; RECORD 1959 ; RECORD & HESS* 1949 ; ROBYNS 1964 ; SCHMIDT 1952 ; SCHUBERT 1979 ; Société Galeries** 1987 ; STOFFERS 1984 ; TOXOPEUS 1948 ; WHITMORE et al. 1969.
Ochroma pyramidale
Ochroma pyramidale (Cav. ex Lam.) Urb. Repert. Spec. Nov. Regni Veg. Beih. 5 : 123 (1920).
Basionyme : Bombax pyramidale Cav. ex Lam., Encycl. 2 : 552 (1788).
Synonymes : Ochroma lagopus Sw., Prod. : 88 (1788). Voir Little (1944) pour nomenclature.
Noms vernaculaires : Caraïbes : Mapuia amuse (langage des hommes), Robu. Créole : Bwa Flo (Ste-Lucie). Fr : Pripri, Fromager-mapou, Bois-flot (Guadeloupe) ; Patte de lièvre, Bois flot, Bois-rasoir, Bois de liège (Martinique) ; Patte de lapin ; Bois-flot, Balsa (Dominique) ; Bois flot (Ste- Lucie et St Vincent) ; Bois Madame, Coton fleur (Haïti). A : Balsa ; logwood (St Kitts, Montserrat). Esp : Balsa ; Palo de Lana.
Description : Arbre de 40-50 cm de diamètre (jusqu’à 75 cm selon LITTLE & WADSWORTH et 100 cm selon LIOGIER) ; hauteur jusqu’à 30 m et diamètre (jusqu’à 180 cm d’après WHITMORE et al.). Reconnaissable de loin ; rameaux épais peu nombreux ; houppier clair peu ramifié, se divisant souvent par trichotomie ; feuilles en très petit nombre. Pied : pas de patte ou à peine (sur un diamètre 45 cm). Écorce : épaisseur totale 15 mm (diamètre 45 cm). Aspect externe : sublisse gris cendré à gris fer, plus ou moins craquelée peu profondément en petits rectangles. Rhytidome : liège mince, 0,2 mm. Écorce vivante : face externe orange, vergetée blanc et vert ; section transversale : rayons irrégulièrement élargis en entonnoirs confluents rose pâle à blanc jaunâtre sur 7-8 mm de large ; partie interne : phloème scalariforme orange entre rayons fins. Section tangentielle : tranche humide, molle, très fibreuse, orange carminée, fonce assez rapidement ; secrète un mucilage incolore poisseux, surtout dans la moitié interne ; la tranche fraîche ressemble à du jambon cuit. Aubier : blanc à jaunâtre, très mou, gros pores ; rayons : en tangentielle, lentilles en quinconce, très visibles, donne en radiale un aspect soyeux ; zones d’accroissement. Feuilles : orbiculaires, cordées à la base, entières ou vaguement trilobées, jusqu’à 60 cm de diamètre avec un pétiole de 90 cm à 1 m ; tomenteuses sur les 2 faces, surtout l’inférieure. Fleurs : grandes, dressées, terminales, 15 cm de long, blanc jaunâtre ; calice tomenteux charnu en cornet à 5 lobes ; étamines soudées tordues. Fruits : dressés, 15-30 × 2-3 cm ; capsule cannelée déhiscente en 5 valves ; nombreuses graines poilues laineuses rousses. Phénologie : sempervirent. Floraison de février à mai ; fruits mûrs en juin et juillet (DUSS). Habitat : Disséminé en forêt ouverte ou secondaire entre 70 et 700 m (FOURNET), surtout entre 0 et 300 m ; parfois en troupes. Tempérament : essence très héliophile, anémophile ; croissance très rapide.
Usages : Bois très léger, d = 0,16 (entre 0,11 et 0,18), à peine plus lourd que le liège à l’état jeune, très mou, grand retrait, difficile à sécher, très sensible à la pourriture, aux insectes et aux tarets ; isolant, maquettes, modèles réduits, jouets, étalages, flotteurs, ceintures et radeaux de sauvetage ; fibre de la graine pour coussins (certaines personnes y sont allergiques). L’arbre se tare rapidement et n’est utilisé qu’à courte révolution (4-5 années en Équateur). Le coeur est brun ; seul l’aubier est utilisable : blanc, grisâtre à rosé. Les Incas utilisaient le bois pour les radeaux (balsa en espagnol).
Distribution générale : Amérique tropicale, très répandu du Sud Mexique au Pérou, Bolivie et Brésil ; Grandes Antilles ; Petites Antilles ; Trinidad.
Distribution aux Petites Antilles : Nevis, Montserrat, Guadeloupe (Basse-Terre et Grande-Terre), Dominique, Martinique, Ste-Lucie, St Vincent, Grenade.
Matériel examiné : BT : DUSS 980, Rivière Noire près du Camp Jacob (P) ; ROLLET 1356, entre Gourbeyre et Trois- Rivières, 330 m (GUAD) ; STEHLÉ 923, Goyave, 100 m (P). GT : QUESTEL 827, Grands-Fonds Abymes (P) ; ROLLET 1092, Morne à l’Eau, 20 m (GUAD). D : NICOLSON and al. citent 3 spécimens : HODGE 3058, Hatton Garden, ERNST 1360 et NICOLSON 4128, Rosalie. M : HAHN 1372, Champflore (P).
Observations : BT : Grande Rivière des Pères, 400 m ; Douville-Moreau, 250 m ; entre Baillif et St Claude (ROLLET). M : Morne Rose, 650 m ; Anse Couleuvre, 0-300 m (ROLLET). SV : Fenton Mountain, Sud de Mayorca, 400 m ; South River (ROLLET).
Bibliographie : (*Iconographie ; **Couleur). ALLEN* 1956 ; BEARD 1944, 1949 ; BRITTON & WILSON 1924 ; BRUSH 1945 ; DUSS 1897 ; FAWCETT & RENDLE* 1926 ; FOURNET* 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HODGE & TAYLOR 1957 ; HONYCHURCH* 1980 ; HOWARD* 1989 ; HOYOS** 1983 ; JAEGER 1961 ; LIOGIER* 1982 ; LITTLE and al. 1944 ; LITTLE & WADSWORTH* 1964 ; LITTLE and al. ** 1967 ; LONGWOOD 1961-62 ; MARSHALL 1939 ; MAYCOCK 1830 ; NICOLSON and al. 1991 ; PENNINGTON et al.* 1968 ; Pierce 1942 ; PITTIER 1957 ; RECORD 1939 ; ROBYNS 1964 ; STANDLEY 1937, 1946 ; STEHLÉ 1943a Classif. ; WHITMORE et al. 1969 ; WOOD 1951.
Quararibaea turbinata
Quararibaea turbinata (Sw.) Poir. In Lam., Encycl., Suppl. 4 : 636 (1816).
Basionyme : Myrodia turbinata Sw., Prodr. : 102 (1788).
Noms vernaculaires : Fr : Bois lélé (Guadeloupe, Dominique, Martinique, Ste-Lucie) ; aussi Mapou lélé ; Lélé [lay lay] (Ste-Lucie) ; Baton lélé (Marie Galante). A : Swizzlestick wood (Antigua) ; Swizzle-stick tree (Petites Antilles) ; Miller wood (St Eustache). Esp : Molinillo, Molinero, Paragüita (St Domingue).
Description : Petit arbre atteignant 15 m de haut et 25 cm de diamètre (Absalon, Martinique), plutôt en sousbois. Écorce : épaisseur totale 8-10 mm pour un diamètre de 19 cm. Aspect externe : noirâtre, sublisse à finement fissurée longitudinalement. Écorce vivante : grattée ; jaune d’or chanvreuse ; odeur caractéristique de safran, encore plus accusée sur le bois sec (alors très forte, pénétrante et persistante, imprègne les paquets d’herbier). L’écorce est très fibreuse. Section transversale : rayons jaune vif élargis en entonnoirs de forme irrégulière, non confluents sur le bord externe, s’insérant dans la masse marron du phloème ; les rayons sont fins dans le tiers ou la moitié interne où la couleur dominante est marron. Aubier : face externe jaune ; mou, odeur de safran ; en tangentielle et transversale : rayons larges jaune paille très nets sur fond orange clair. Rameaux : horizontaux, subverticillés ; très nets sur les jeunes brins (bois lélé) ; croissance rythmique. Feuilles : simples, oblancéolées, acuminées, atteignant 28 × 12 cm ; pétiole court, environ 10 mm, vaguement deux fois coudé (pulvini) ; cicatrices des stipules caduques en anneaux fins, nets. Fleurs : axillaires ; pétales d’environ 15 mm de long, blanchâtres. Fruits : subglobuleux, environ 1,5 cm de diamètre, indéhiscents. Phénologie : sempervirent. Floraison de février à mai (LITTLE & WADSWORTH), septembre à janvier (DUSS) ; fleurs notées en février, côte sous le vent (Guadeloupe) et avril-mai à Ste-Lucie ; fruits en février et mai (Guadeloupe, Martinique et Ste-Lucie). Habitat : forêt dense à semi-décidue entre 100 et 450 m (600 m en Guyane française) ; aussi forêts secondaires. Tempérament : abondant dans les fonds de vallées en bordure de rivière en Martinique (FIARD) ; supporte bien le couvert ; fréquent dans les fonds de ravines sèches à Marie-Galante.
Usages : Bois lélé : jeune brin coupé à la dimension utilisé comme ustensiles de ménage pour préparer les boissons, la soupe au calalou (HODGE & TAYLOR ; NICHOLSON).
Distribution générale : Hispaniola, Puerto Rico, Virgin Islands ; Petites Antilles ; Surinam, Guyane française, Brésil. Absent de Jamaïque (ADAMS).
Distribution aux Petites Antilles : St Eustache, St Kitts, Nevis, Montserrat, Antigua, Guadeloupe (Basse- Terre), Marie-Galante, Dominique, Martinique, Ste-Lucie, St Vincent, Grenade ; MAYCOCK le signale à Barbade ; GOODING and al. pensaient qu’il avait disparu : trouvé à Turner’s Hall (ROLLET) ; DUSS et FOURNET pensaient aussi que cette espèce était absente de Guadeloupe. Matériel examiné : BT : ROLLET 1345, Bois Mahler, 100 m (GUAD). D : NICOLSON and al. citent 5 spécimens. M : ROLLET 733, 1769, Absalon, bord rivière, 300-350 m (GUAD). SL : HUC 1334, Castries Waterworks Res., près de Chassin, 200-400 m (GUAD).
Observations : SE : Pentes du Quill, 380 m (STOFFERS) et Fond du cratère (BOLDINGH). BT : Rivière La Plaine SE Pointe Noire, Bois Mahler et Pointe Noire, 100 m (ROLLET). MG : Assez commun dans les ravines (ROLLET). M : Petit Morne, 380 m ; Morne Gardier, 200 et 400 m ; Mt Conil, 450 m (FIARD & ROLLET). SL : Quilesse, 450 m. Petits peuplements très localisés (ROLLET). B : Turner’s Hall, 250 m (ROLLET).
Bibliographie : (*Iconographie). ADAMS 1972 ; BEARD 1944, 1949 ; BRITTON & WILSON 1924 ; DUSS 1897 ; FOURNET* 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HODGE & TAYLOR 1957 ; HOWARD 1952, 1989* ; LIOGIER* 1982 ; LITTLE & WADSWORTH* 1964 ; MAYCOCK 1830 ; NICHOLSON 1979 ; NICOLSON and al. 1991 ; STOFFERS 1984.
Adansonia digitata
Adansonia digitata L., Sp. Pl. : 1190 (1753).
Noms vernaculaires : Baobab, Mapou zombi (Haïti), Monkey’s bread (Pain de singe) ; Guinea Tamarind (St Eustache).
Origines : Introduit très tôt d’Afrique (en 1735 à Barbade d’après GOODING and al., selon HUGHES). Atteint des dimensions (en diamètre) colossales : plus de 4 m (route des Grands-Fonds, Guadeloupe) ; a été planté dans les jardins publics. D’après HOWARD (comm. pers.), le plus gros dans les Petites Antilles serait à St Kitts.
Description : Tronc très gros et très court (très trapu) souvent taré ; atteint 9 m ! (LITTLE and al.) ; branches épaisses, courtes, sans développement. Feuilles : alternes, composées palmées, à 3-7 folioles oblancéolées, épaisses, entières, tomenteuses sur les 2 faces avec le limbe décurrent jusqu’à la base du pétiole (folioles subsessiles). Fleurs : pendantes au bout d’un très long pédicelle (plus d’un mètre). Etamines en très grand nombre en boule. Floraison en mai. Fruits : cylindriques, 9-10 cm de long, 3,5-4 cm de diamètre, très tomenteux fauve (en Afrique), pendants au bout d’un long pédicelle ; comestibles (graines à saveur d’amandes, ersatz de café) ; la pulpe du fruit est acide (acides citrique et tartrique).
Origines & usages : L’arbre est à feuilles décidues ; il est originaire des zones sèches soudaniennes au Nord et au Sud de la grande forêt d’Afrique centrale. Il avait un grand rôle dans la vie traditionnelle du village. L’écorce fibreuse donne des cordes, des tapis ; la feuille se mange en légume (MARTIN & RUBERTÉ 1979).
Distribution aux Petites Antilles : Guadeloupe (Basse-Terre, Champ d’Arbaud ; Grande-Terre, Grands- Fonds) ; Grenadines (Mustique, in HOWARD 1952).
Bibliographie : (*Iconographie). Nombreuses références in Index Londinensis (1920) ; GOODING and al. 1965 ; HUGHES 1750 ; LITTLE and al. 1974.
Bombax malabaricum
Bombax malabaricum DC., Prodr. 1 : 479 (1824).
Noms vernaculaires : Fromager rouge.
Origines : Originaire des Indes.
Grand arbre à feuilles décidues. Branches verticillées. Tronc et branches couverts d’aiguillons ; grandes fleurs à pétales écarlates épais restant érigés, nombreuses étamines plus courtes. Feuilles composées palmées, à 5-7 folioles lancéolées acuminées. Très ornemental.
Distribution aux Petites Antilles : Jardin Botanique de Basse-Terre, Guadeloupe.
Bibliographie : (*Iconographie ; ** couleur). HOYOS** (1983).
Pachira insignis
Pachira insignis (Sw.) Savigny in Lam., Encycl. 4 : 690 (1798).
Noms vernaculaires : Châtaignier, Châtaignier marron, Cacao sauvage (Guadeloupe, Martinique). Châtaigne, Wild chataigne (Trinidad où il est indigène en forêt marécageuse).
Description : Grand arbre sempervirent, originaire du Nord de l’Amérique du Sud ; cultivé et en voie de naturalisation par places dans les Petites Antilles ; dépasse 1 m de diamètre ; tronc inerme. Feuilles : alternes composées-palmées, 5-7 folioles obovales beaucoup plus grandes que P. aquatica, jusqu’à 45 cm de long, subsessiles. Fleurs : 5 pétales de 10 × 2 cm, brun rouge très voyants ; étamines groupées en 10 faisceaux d’environ 50, toutes blanches. Fruits : 20-25 cm de long, 18-20 cm de diamètre, ovoïdes tomenteux brun-noirâtre.
Usages : Arbre ornemental et d’alignement (Vernou et Jardin d’Essai Pointe-à-Pitre, Guadeloupe) ; graines comestibles rôties ; bois mou, léger, peu durable, utilisé en caisserie (MARSHALL) et comme leurre pour les insectes parasites dans les plantations de cacao (WILLIAMS & WILLIAMS).
Bibliographie : (*Iconographie ; ** couleur). FOURNET 1978 ; HOYOS** 1983 ; LITTLE and al. * 1974 ; MARSHALL 1939 ; WILLIAMS & WILLIAMS 1951.
Pachira aquatica
Pachira aquatica Aubl., Pl. Gui. 2 : 726, t. 291, 292 (1775).
Noms vernaculaires : Châtaignier, Châtaignier marron, Cacao sauvage, Wild chestnut (Barbados).
Description : Grand arbre originaire du Nord de l’Amérique du sud à tronc inerme, rivulaire. Feuilles : alternes, composées palmées, 6-8 folioles atteignant 25 cm de long, pétiolule net, 6-15 mm, obovales-spatulées, souvent émarginées ou mucronées. Fleurs : grandes, à pétales blancs larges de 1 cm et jusqu’à 25-30 cm de long, étamines à base blanche, partie supérieure rouge, parfumées, s’ouvrant le soir et le matin ; abondantes toute l’année. Fruits : capsules tomenteuses marron mordoré en forme de cabosse de cacao mais plus grandes, atteignant 35 cm de long, 12-15 cm de diamètre, déhiscentes ; graines d’environ 3 cm de diamètre.
Usages : Ornemental ; graines comestibles rôties.
Bibliographie : (*Iconographie ; ** couleur). ALLEN* 1956 ; AUBLET* 1775 ; DUSS 1897 ; FOUQUÉ* 1972 ; FOURNET 1978 ; GOODING and al. 1965 ; HOYOS* 1983 ; LE CORRE & EXBRAYAT** 1985 ; LIOGIER 1982 ; PENNINGTON & SARUKHAN* 1968 ; WILLIAMS & WILLIAMS 1951.
Pseudobombax ellipticum
Pseudobombax ellipticum (HBK) Dugand, Caldasia 2 : 47 (1943).
Synonymes : Bombax ellipticum HBK (1822).
Origines : Mexique, Amérique centrale, Cuba, Hispaniola Absent de Puerto Rico.
Description : Grand arbre décidu, inerme, à feuilles alternes composées palmées, 3-11 folioles, le plus souvent 5-7, ovales, rondes à l’apex ; fleur ouverte rose par les nombreuses étamines longues et fines en pompon, les pétales rubanés s’enroulant vers l’extérieur. Très ornemental. Jardin Botanique de Basse-Terre, Guadeloupe, et planté cà et là aux Petites Antilles.
Bibliographie : (*Iconographie ; ** couleur). HOYOS** 1983.