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Créole : brinvillière ou herbe à la Brinvilliers, fait allusion à la célèbre empoisonneuse du | |||
XVIIe siècle, dont les crimes firent des remous à la cour de Louis XIV. | == Étymologie == | ||
Chimie et pharmacologie | *Créole : ''brinvillière'' ou ''herbe à la Brinvilliers'', fait allusion à la célèbre empoisonneuse du XVIIe siècle, dont les crimes firent des remous à la cour de Louis XIV. | ||
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Cette plante renferme des alcaloïdes, dont l’isoquinoline et des iridoïdes du type | Cette plante renferme des alcaloïdes, dont l’isoquinoline et des iridoïdes du type | ||
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par là-même de sa toxicité (WAGNER et al. 1986). La DL 50 de la plante entière est de 222 | par là-même de sa toxicité (WAGNER ''et al.'', 1986). La DL 50 de la plante entière est de 222 | ||
mg/kg (voie intrapéritonnéale sur la souris) (ESPOSITO-AVELA et al., 1985). | mg/kg (voie intrapéritonnéale sur la souris) (ESPOSITO-AVELA ''et al.'', 1985). | ||
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Version du 18 février 2021 à 10:07

Noms vernaculaires
- Créole : brinvillière [brenviyèr], herbe à la Brinvilliers (HECKEL, 1897).
- Wayãpi : —
- Palikur : —
- Portugais : arapabaca, erva-lombrigueira.
Écologie, morphologie
Herbe rudérale assez commune.
Collection de référence
Grenand 1539.
Emplois
Pour les Créoles, cette plante vénéneuse a la réputation d’avoir été employée (l’est-elle encore ?) comme poison. Elle est par ailleurs principalement utilisée en petite dose comme vermifuge [1].
Étymologie
- Créole : brinvillière ou herbe à la Brinvilliers, fait allusion à la célèbre empoisonneuse du XVIIe siècle, dont les crimes firent des remous à la cour de Louis XIV.
Chimie et pharmacologie
Cette plante renferme des alcaloïdes, dont l’isoquinoline et des iridoïdes du type actinidine : ces substances seraient responsables de l’activité cardiotonique de la plante et par là-même de sa toxicité (WAGNER et al., 1986). La DL 50 de la plante entière est de 222 mg/kg (voie intrapéritonnéale sur la souris) (ESPOSITO-AVELA et al., 1985).
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- ↑ Cet usage est connu au Venezuela ; dans ce pays on s’en sert également pour soigner les rhumatismes et comme tranquillisant nerveux (DELASCIO CHITTY, 1985).