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Noms vernaculaires
== Noms vernaculaires ==
Créole : brinvillière [brenviyèr], herbe à la Brinvilliers (HECKEL, 1897).
*Créole : brinvillière [brenviyèr], herbe à la Brinvilliers (HECKEL, 1897).
Wayãpi : —
*Wayãpi : —
Palikur : —
*Palikur : —
Portugais : arapabaca, erva-lombrigueira.
*Portugais : arapabaca, erva-lombrigueira.
Écologie, morphologie
 
== Écologie, morphologie ==
Herbe rudérale assez commune.
Herbe rudérale assez commune.
Collection de référence
 
== Collection de référence ==
Grenand 1539.
Grenand 1539.
Emplois
 
== Emplois ==
Pour les Créoles, cette plante vénéneuse a la réputation d’avoir été employée (l’est-elle
Pour les Créoles, cette plante vénéneuse a la réputation d’avoir été employée (l’est-elle
encore ?) comme poison. Elle est par ailleurs principalement utilisée en petite dose
encore ?) comme poison. Elle est par ailleurs principalement utilisée en petite dose
comme vermifuge77.
comme vermifuge <ref>Cet usage est connu au Venezuela ; dans ce pays on s’en sert également pour soigner les
Étymologie
rhumatismes et comme tranquillisant nerveux (DELASCIO CHITTY, 1985).</ref>.
Créole : brinvillière ou herbe à la Brinvilliers, fait allusion à la célèbre empoisonneuse du
 
XVIIe siècle, dont les crimes firent des remous à la cour de Louis XIV.
== Étymologie ==
Chimie et pharmacologie
*Créole : ''brinvillière'' ou ''herbe à la Brinvilliers'', fait allusion à la célèbre empoisonneuse du XVIIe siècle, dont les crimes firent des remous à la cour de Louis XIV.
 
== Chimie et pharmacologie ==
Cette plante renferme des alcaloïdes, dont l’isoquinoline et des iridoïdes du type
Cette plante renferme des alcaloïdes, dont l’isoquinoline et des iridoïdes du type
actinidine : ces substances seraient responsables de l’activité cardiotonique de la plante et
actinidine : ces substances seraient responsables de l’activité cardiotonique de la plante et
par là-même de sa toxicité (WAGNER et al. 1986). La DL 50 de la plante entière est de 222
par là-même de sa toxicité (WAGNER ''et al.'', 1986). La DL 50 de la plante entière est de 222
mg/kg (voie intrapéritonnéale sur la souris) (ESPOSITO-AVELA et al., 1985).
mg/kg (voie intrapéritonnéale sur la souris) (ESPOSITO-AVELA ''et al.'', 1985).
 
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[[Category:Pharmacopées en Guyane]]
[[Category:Pharmacopées en Guyane]]

Version du 18 février 2021 à 10:07

Potalia amara
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Spigelia multispica


Spigelia anthelmia.Pied en fleur et en fruit de brinvillière (ou herbe à la Brinvilliers



Spigelia anthelmia L.

Noms vernaculaires

  • Créole : brinvillière [brenviyèr], herbe à la Brinvilliers (HECKEL, 1897).
  • Wayãpi : —
  • Palikur : —
  • Portugais : arapabaca, erva-lombrigueira.

Écologie, morphologie

Herbe rudérale assez commune.

Collection de référence

Grenand 1539.

Emplois

Pour les Créoles, cette plante vénéneuse a la réputation d’avoir été employée (l’est-elle encore ?) comme poison. Elle est par ailleurs principalement utilisée en petite dose comme vermifuge [1].

Étymologie

  • Créole : brinvillière ou herbe à la Brinvilliers, fait allusion à la célèbre empoisonneuse du XVIIe siècle, dont les crimes firent des remous à la cour de Louis XIV.

Chimie et pharmacologie

Cette plante renferme des alcaloïdes, dont l’isoquinoline et des iridoïdes du type actinidine : ces substances seraient responsables de l’activité cardiotonique de la plante et par là-même de sa toxicité (WAGNER et al., 1986). La DL 50 de la plante entière est de 222 mg/kg (voie intrapéritonnéale sur la souris) (ESPOSITO-AVELA et al., 1985).

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  1. Cet usage est connu au Venezuela ; dans ce pays on s’en sert également pour soigner les rhumatismes et comme tranquillisant nerveux (DELASCIO CHITTY, 1985).