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== Noms vernaculaires ==
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Créole : —
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*Wayãpi : mokolo, wɨlapa laɨ <ref>Lors d’une de nos enquêtes, le nom ''mokolo'' a aussi été appliqué à ''[[Celtis iguanaea]]'' (Jacq.) Sarg. (Ulmacées) (Prévost et Grenand, 871) que la majorité des Wayãpi nomme ''yakale ãkutãy'', « ce qui
accroche la tête du caïman ». L’habitat ripicole de ''Celtis iguanaea'' nous incite à préférer cette seconde assertion.</ref> <ref>''wɨlapa laɨ'' est plus communément attribué à un autre poison de chasse, [[Fevillea cordifolia (Pharmacopées en Guyane)|''Fevillea cordifolia'']] (cf.
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Cucurbitacées).</ref>.
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Palikur : —
*Palikur : —


== Écologie, morphologie ==
== Écologie, morphologie ==

Dernière version du 13 juillet 2021 à 19:37

Petiveria alliacea
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Peperomia gracieana



Seguieria americana L.

Noms vernaculaires

  • Créole : —
  • Wayãpi : mokolo, wɨlapa laɨ [1] [2].
  • Palikur : —

Écologie, morphologie

Liane épineuse rare de la forêt primaire humide.

Collections de référence

Grenand 1117 ; Prévost et Grenand 892.

Emplois

Cette plante peu connue et qui mériterait sans doute une étude plus approfondie nous a été signalée par l’un de nos informateurs wayãpi pour avoir jadis été utilisée comme poison de chasse : la racine et la tige étaient préparées de façon très proche de celle du curare (cf. Strychnos guianensis, Loganiacées) [3].

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

____________________

  1. Lors d’une de nos enquêtes, le nom mokolo a aussi été appliqué à Celtis iguanaea (Jacq.) Sarg. (Ulmacées) (Prévost et Grenand, 871) que la majorité des Wayãpi nomme yakale ãkutãy, « ce qui accroche la tête du caïman ». L’habitat ripicole de Celtis iguanaea nous incite à préférer cette seconde assertion.
  2. wɨlapa laɨ est plus communément attribué à un autre poison de chasse, Fevillea cordifolia (cf. Cucurbitacées).
  3. Le nom et l’usage s'appliquent également à Seguieria aculeata Jacq. (Jacquemin 2346).