Ridolfia segetum
Ridolfia segetum Moris
Ordre | Apiales |
---|---|
Famille | Apiaceae |
Genre | Ridolfia |
2n =
Origine : Méditerranée
sauvage et cultivé
Français | ' |
---|---|
Anglais | ' |
- médicinal
- jeunes tiges consommées crues ou dans le couscous
- fleurs : colorant jaune
Description
-
plantes dans leur milieu
Noms populaires
arabe |
|
Classification
Ridolfia segetum Moris (1841)
synonyme :
- Anethum segetum sensu Urv. (non L.)
Cultivars
Histoire
Usages
Au Maroc, la tige pelée développe une légère odeur anisée.
Les tiges de la plante jeune sont vendues, réunies en bottes, dans les souks ruraux sous le nom de ‘aslūj, āšlūš, slilû, slilî. C'est un amuse-gueule d'enfants qui les mâchonnent après les avoir pelées. C'est frais, aromatique et pas mauvais.
Le mot ‘aslūj s’emploie aussi pour les tiges comestibles du scolyme, de l’artichaut, du smyrnium, de l’aneth, de l’échinops, etc. Il figure dans la ‘Umdat aṭ-ṭabīb (n° 1207), traité andalou de botanique du XIIe siècle, sous la forme classique ‘asālīq. Il s'applique aux hampes et aux tiges végétales non ligneuses quand elles sont droites. il dérive peut-être du latin seseli.
On emploie aussi au Maroc pour ces tiges croquantes et juteuses le terme générique ghuzzayiz (littéralement : celles qui sont croquantes).
Tous ces produits (à la fois nutritionnels et récréatifs) ont tendance aujourd'hui à disparaître des marchés (Bellakhdar, com. pers.)
L'essence du « fenouil des moissons » est réputée aromatique (GATTEFOSSÉ et IGOLEN, 1945). (Le Floc'h, 1983, Ethnobotanique tunisienne)
Références
- Bellakhdar, Jamal, 1997. La pharmacopée marocaine traditionnelle. Médecine arabe ancienne et savoirs populaires. Paris, Ibis Press. 764 p. 12 pl. (noms sur Pl@ntUse)