Jambolin (Arveiller)

De Pl@ntUse
Version datée du 14 décembre 2019 à 16:01 par WikiSysop (discussion | contributions) (Page créée avec « Arveiller Raymond, 1963. ''Contribution à l'étude des termes de voyage en français (1505-1722)''. Paris, d'Artrey. 571 p. <center>'''99. Jambolin<ref>Le ''Dict. Larou... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Arveiller Raymond, 1963. Contribution à l'étude des termes de voyage en français (1505-1722). Paris, d'Artrey. 571 p.


99. Jambolin[1]

Nom accepté : Syzygium cumini


[280]

Le nom de l’Eugenia jambolana Lamk., et de son fruit, d'étymologie connue [2], passe du portugais et de l'espagnol dans le latin de L'Escluse qui fournit, dans une adaptation de Garcia da Orta, la forme « Iambolones », dans celle d'Acosta, la forme « Iamboloins ».

Colin, traducteur de L'Escluse, a donc à son tour un chapitre « Du Iambolones dans la partie réservée à Garcia da Orta, et un autre, intitulé « Du Iamboloins », dans les passages consacrés au traité d'Acosta. Nous citerons le texte de Colin (1602) :

« Du Iambolones. Il y a un arbrisseau qui croist de soy mesmes par les champs ressemblant au Meurte, maîs ayant les feuilles comme l'Arbousier. Il porte un fruict qui ressemble asses bien aux grosses Oliues, mais qui est d'un goust fort astringent, les habitans du lieu l'appellent Iambolones. On le confit dans la saulmoire, comme les oliues. Au demeurant ny ce fruict, ni le Iaca, ne sont pas estimés estre gueres salubres par les habitans de ce pays [3]. - Du Iamboloins. La matiere de cest arbre est couuerte d'une escorce, presque semblable en couleur à celle du Lentisque, il a les feuilles semblables à celles de L'arbousier, mais elles ont le goust du Meurte verd : le fruict est semblable aux oliues meures de Cordouë, d'un goust astringent et aspre.

Ces fruicts ne sont aucunement en usage de mededne, mais on les mange auec du riz cuict, car ils excitent l'appetit. Le commun l'appelle Iamboloins [4]. »

Dans le premier texte « Iambolones » paraît le nom du fruit, dans le second « Iamboloins » semble le nom de l'arbre.

En 1604, Martin de Vitré annonce :

____________________

  1. Le Dict. Larousse du XXe s. renvoie, pour Jambolin, à Jambosier.
  2. Il remonte à des formes indiennes issues du skr. jambūla, selon Dalgado, Glos., I, p. 480. D'après cet ouvrage la forme portugaise de Garcia da Orta est « jambolões », plur.; la forme espagnole d'Acosta « Iambolans », plur. Références des formes latines dans l'édition de 1593 : I, p. 203 et II, p. 299.
  3. Hist. des drogues, p. 320.
  4. P. 471. La table a « Iambolins ».


[281]

« il y a plusieurs autres· sortes de fruitz deSqUels usent les Indiens, comme les Iambolones, les Iaccas, les Iangomas, le Macoudou, et pluSieurs autres, lesquels pour n'estre sy exquis que les susnomrilez ·ne ferai récit » (5). . /

Cela se lit dans la « Description et remarque de quelques arif-. maux, plantes aromatiques, et fruicts », partie de l'ouvrage qui: utilise parfois des sources livresques .(6). La forme « Iambolones », ·. nom du fruit, peut être un emprunt au portugais jambolàes ; elle peut être, aussi, prise au « Linscot » latin (1599), qui présente une formule semblable : « Brindoini, Duriones, Iambolones, Mangestani, aliiqùe fructus quod minoris pretii sunt, hic a me non describuntur » (7).

Le « Linscot » frànçais de 1610 fourni.t la traduction de la phrase que l'on vient de lire :

« Il y a encore d'autres fruicts comme Brindoins, Durions, Iambolons, Mangestans et autrés, desquels i'obmettray la description pource qu'ils ne sont guères estimez (8). »

La source de « Linscot » a toute chance d'être portugaise (9). Suit un développement de Paludanus (10) pillé chez L'Escluse, dont voici le début :

« L'Arbre qui porte les Iambolins (11) a lescorce comme le lentis· que et est de mesme forme que le meurte, mais les fueilles sont comme celles de l'arbosier. Il croist çà et là sans qu'on y mette la main. Le fruict est fort astringeant àU palais et au gosier, ne plus ne moins que _ lés grosses oliues de Cordoue. On ne s'en sert gueres en medecine. Mais on les garde en saumùre (12). »

On aura reconnu sans peine les éléments et même la rédaction de L'Escluse adaptateur de Garcia da Orta et d' Acosta.

L'importante Histoire générale des Plantes de 1615, traduite par Des Moulins sur le latin de Daléchamps, fournit une nouvelle traduction du texte d' Acosta mis en latin par L'Escluse :

« Des lamboleins. Cest arbre est couuert d'une_ ·escorcè, qui est quasi de mesme couleur que celle du Lentisque. Il a les fueilles semblables à celles dè PArbousier, du goust des fueilles verfès du Meurte.

{5) Description, p. 119,

(6) Voir, par ex., les articles Durion et Indigo. Ce dernier article montre que Martin utilise le « Linscot ~ latin de 1599.

(7) Navigatio, p. 62.

(8) Histoire, p. 145.

(9) C'est auprès des Portugais qu'il s'est renseigné ; cf. article Albatros, n. 32.

(10) L'édition française de 1610 pourrait laisser croire qu'il s'agit du texte de « Linscot » ; l'édition latine tranche la question.

(11) Texte latin correspondant (1599) : « Iambolinos », p. 62.

(12) Histoire, p. 145.

[282]
~?u~ r;Michel Chauvet (discussion) 14 décembre 2019 à 17:01 (CET) r:;;;:n;:a~1o~~;sr :!~:rfeo~~s~~:-~elf;:5 ~:t meures et est .· ;:-~Ä;._r_m~ 

Le traité de Lémel'y·Ù698). coll.tient~n àfficle Jcnnl>Oiône$; qui . Michel Chauvet (discussion)f:~'f; Jsignab~ ses Pso-1urdèe~- .: L": Ja~bolont.es1, nd· ar~~·· -t;Jam(b 1 o 4 l)oinLs, ~~s~e. · _: -_ ._._:_~.·~_L_~--~-·~-~ am v,yn., . au . m · 1$C. ":t. par ~ ~ v1Jen -~ . . .. a ué~:m:er~. .-.-- .... référence signifte qu.e Ï'annotatiori d~ P~~danus a été lue_ dàl)SJa: _.  :~-:~~-~ ~!é~t~~i~e ~:Michel Chauvet (discussion) 14 décembre 2019 à 17:01 (CET)O.:~é~~!nftr:;.~:s ~:s ;;;:a~;apt~ï~;iê:! _ -Michel Chauvet (discussion)}Ä~ y -trouve effectivpm~ntles ènapitfês ·4~91 du récit de .«· J;inscot;*Michel Chauvet (discussion) -. - -Le texte qui snit.eSt un résuméde Pttllldanus ; -"x . . •' :{i:~

« Est un arbrisse:ût. des"Indes:· ~r)èsse~bie au mirtè, ÎDâis·-~~-~ {;;I'{~ ~L;~!!~~.Michel Chauvet (discussion) 14 décembre 2019 à 17:01 (CET)n :r.~rMichel Chauvet (discussion)::r:·:E:Michel Chauvet (discussion) .:c~; -~_!_-_,.f_1_~- ~ -j niais· on en mârige avec tlu tîs· cW,t pour exciter l'appetit ;(15). -~ x ._. ~>;, Le mot Jam~o~e,, ..,........,...., .,:St ici' latin, el nOn fran.ç~; . . · .... ;· ..•.. -.-.~·:.:).•;·. .• . ._L;·_- .• "_, ~ .. ~:._[ ___ ;~.-~-.· -.

Le. vocable apparaît dâns lé dictionnaire de Ftirëtière, édit~ .. :-·{:. de 1727. Le. texte est e~.açtement celui de Lémery cité ci.::âe~~ màis •le_nom 'eh~$i;})~~·la:.piante est ·Jambolyn·! le .contirinatimr 4e <F't.l.t:~ti~/~~.#9~~ ~-:ÎC~è <:Jonné par Lé mery oomnie'. c_elûi de · Paiudati.ri$ t--nn::·Y:· :·· · . · . ·. c · ... ••

En résunté,: sauf che.t MarlîÎi (1604) qui a .peut-être ~fupritnté . jambol one au portugais (17),· le . mot apparaît -e.n fra.IJÇâis •. entre 1602 et 1727, sous diverses formes qui remontent toutès~ directe- . nient ou non, au latin des savants, celui du traducteur de la version néerlandaise de·« Linscot », Iambolones ; celui dé L'Escluse, (oinbiJlones Otlqmboloins (devenu l.,boli-·Cbez Pa!liclanus).' , .;_,;}~~ ~J~.~É14 décembre 2019 à 17:01 (CET)~~?::~:~{'lJ~Ci;~r:x:c:a;~J:.,!f;,; .... ·.·>··-i_:_ ~:·.~--: .-: ·.,.,·:•--...•. .: •. .-.:-· -~---•.,..: :-•..~-~:-:·~ .. .-~-;: ·.· ...

(17) Lè Glos. de J)algado. stgn~le une form~ française isolée,- li ~~,:;9:~- . '-;.:";:" •.••.-.• . · belame » (1652), dans une RelQ.tzon de la Chzne. ·

100. -JAMBOS 
cè lérn}ef~qui 'n'a pas été.televé par lé, diet~t:rè- -étymologique · de BlOé~Vôn Wat-thurg, est daté dè"l_6Uzde~Hnf]iàr M. Dauzat, qui fourrtfLf~tymologie « dér~,:_dlf n@at$-l{jtiliiliOu ». II s'agit certainement d;~1~;d.ti~~. ~î:ai{i~K:jiassé dans des 

[283]

là.ngues _de l'lnd~ et de la. Malaisie-(1). No.t!s voudrions préciser-. _ J'origine des premiers emplois du moLdans notre langue, éQnlplé .. -_-_- .ter, pour le français, les dépouiiieroent,s: co-ncernant: le.· terme .et ._· · :essayerdç déterminer les sour~ au~queUes ont pJJis-é'·tttab:OtA.J~. _- _·---_ dictionnaires, à l'article JamboiJ. .- - · --~ ;~:;Michel Chauvet (discussion) 

Pour la période qui nous in,té.ysu iei. K. Kônig a slgrialé « Jambos »,.Colin (1602) - '<-.. Jn:tnb.Qs ---;p~ Lh:lschot (1638)· ~ « Giambo,. ou Jàlllbo ~. P. della Vaùe:{1~65) ~ < Ja:mbo », Phi:.· lîppe (1669) - « Jàmboes », Le Brun (Î'i1_,8) ~et l'artielé Jambos .de Furetière {1727). _ ·> -_ ·

On notera que la vet-sion française due- tG-Colin- (1-602) :dè l'oû;.; · vrage latin de L'Escluse (édition de 1593), rèrnonte à un te~ié po.r~ tugais de Gar_cia ·da :Or~~ Nous y lisons~-:_.~<:,14 décembre 2019 à 17:01 (CET)--- ~~ "- , '.f ••• ~--·· •_: . -

c_yu,:cfe.Michel Chauvet (discussionMichel Chauvet (discussion)-Indiens font grand estaMichel Chauvet (discussion)q~_}t~è!·t~.c~ frmct . ~.ede.  là -~,:n:. d'un oeut' d'oye ... Il est appelle .e:J.l ~N'~ca.>et :en c.e ·. fià:f$ley' trirideT 1ambos~ C-et arbrisseau croist ile ll:Ciî~utèùr:.-dhin'Pru-- nier, ses feUiH1,l'S ressemb~t au fer d'une grossè :ia~,;~j;i};;: ~ . 

La partie de l'ouvrage de 1602 réservée à Ac~;f;/Michel Chauvet (discussion).(. ~ lement un chapitre fntitulé «-·Du lambos :. . Le terl'lle ~·s,al)pliqùe · :au fruit. Voici le débutdeJa description de l'arbre : · ~ · : ...

« L'arbre qu-i porte. ce fruict est aussi gros pour le moihs;.>i(u•.:~J.e. plus grand Oranger qui Jlaisse _en Espagne, ayant quantité ·dè r~un.ea~ -qui s'estendent au_ long et.au .large, et font un grand ombràge1 d~lllt :trésbel aspeèt, le tronc- ê4,,=les plus grandes branches sont couuèrtés - .:d'une escorce grise,. les feuilles sont fort belles unies, de la longuèu'r ' !l'w ~pan ôu cJau~nt~gè {3). ~ ·

Pôtir:_forigine dU .mtit, · Acosta fournit la précision attendue :

« C~ux de M~Llbàr et les Canarins appellent ce fruit lamboli, les PortugôjB·demeurans audit pays lambos ... les Portugois appellent l'arbre Iambeiro (4). >

C'est dône un mot portugais qui est passé dans l'ouvrage latinde L'Escluse.~; Colin à son tour fait passer .àu frànçais un terme du latin des b~tes. _.

Le texte tfè:J«:Linsehot ~ publié en 16HJ .présente également le mot : ·

L'Arbre qui po~ les Iambos, est de la grandeur d'un .pru~ nier ••. (5). »

(1) Accord sur ce point -des spécialjstes Ytde et BÎlrneU, Hpb., s. boo, Dalgado, Glos., s. v. lambQ. et KôQ-ig, op. cit., s . .v. lambo~Je. ·

(2) Hist. des Drogues, p. :n*' '· . . . -- - __

(3) Id,; p. 468. . . ••~ -_ -· .. . -

(4) P. 470. -

(5) Histoire, p. 144.

[284]

 On sait que la version française de 1610 rend, en la résumant. l'adaptation latine d'un ouvrage néerlandais (6) ; on a~.  d'autre part, que Van Lihschoten s'est renseigné auprès des Portugais (7).  Le cheminement du terme est donc ici le ~suivant  : portugais, néerlandais, latin, français. Il faut ajouter que le commentaire du savant Paludanus, interèalé dans le texte, est entièrement fondé. sur les exposés d'Orla et ·d' Acosta. Voici un passage sur les noms des arbres qui portent les latnbos : 

Màlabàf~~ et'c~ri~rins les appellent Iambolins, les _Portugais qui demeurent éh ces · quartiers la, Iam:bos. • ... ·

On aura reconnu la remarque d' Acosta, que Paludanus lit dans la · version latine de L'Escluse (8).

En 1615 paraît la version française de l'Historia generalis Plan-. · tarum, de Daléchamps, due à Des Moulins. Elle comporte un chapitre consacré au même végétal. Sous une gravure, on lit : « Jambos, de A costa ». Le texte qui s'y rapporte offre évidemment une· seconde version française de l'adaptation d' Acosta par L'Escluse :

«  L'arbre qui porte ce fruict est fort grand, de la grandèur. des ' plus grands Orengiers qui soient en Espagne, ayant plusieurs bràfi<:hes estendues d'un côté et d'autre, lesquelles rendent un grand ombrage, et sont de bonne grace. Son tronc . et ses plus grosses branches sont .. couuertes d'une escorce cendree. Ses fueilles sont fort belles, lisses, de la longueur d'une paume et dauantage (9). »

Mocquet, dans son récit de 1617, mentionne au passage jambos parmi les fruits de Goa :

«  Iaquebar, Ananas, Jangomes, Carambolas, lambos et autres (10). »

Emprunt probable au portugais, vu le lieu, l'époque et Ie voisinage des formes Ananas, Carambolas. ·

En 1637 enfin paraît Le Monde de D'Avity._Cette importante géographie (11) mentionne le jambos comme nom de fruit et font nit sa source (Asie, p. 464) : · .

L'arbre. qui porte le Ianibos est de la grandeur des orangers· d'Espagne, selon Paludan, et d'un prunier, selon Linschot. :.

(6) Voir l'article Albatros, nofe 30.

(7) Voir le même article, note 32. . ·

(8) Comparez ce qui s'est produit pour le mot Durion ; voir l'article relatif à ce terme, notes · 26 et 27 et texte correspondant.

(9) Hist. gén. de$ Plantes, p. 638.

(10) Voyages, p. 17.

(11) Pour les réêditions, voir l'artièle ·Atoll, note 26.

[285]

'C'est dans sa version latine (1599) que D'Avity a lu Van Lin.schoten (commenté par Paludanus) (12). · · 

On conclura des attestations précédentes que jarrtbas péfiètre en français dans la langue des botanistes et des géogràphe~(en 1602-1637 par l'intermédiaire du latin. La forme utilisée par lès ouvrages latins remonte, directement ou non, au portugais jam· bos. Le récit d'un voyageur fournit pour Ia première fois en 1617 un emprunt direct au portugais.

Nous donnerons ci-après quatre formes trouvées dans des ouvrages plus récents : elles sont sans. grande importance pour la relative vulgarisation du mot.

1645 : « Les Prouinces du Midy [de la Chine] produisent les meilleurs frllits de l'Inde, singulierement celle de Canton, qui porte les Ananes, les Manghes, les Bananes, les Giaches et les Giambes, comme ils les appellent. » Coulon, traducteur du texte italien de Semedo, llistoire, p. 7. ·

1652 : « Le Iambo est un fruict esgalement ·agreable à la veuë et au gout. Il a la mesme figure que nostre Poire. » Région : Goa: Philippe, Voyage, p. 385.

1653 : « le ne veux rien dire des autres fruicts .. ;, les' ananas, les · jamhi gros comme de.s pommes », Rhodes, Divers voyages, p. '40. ·

La forme utilisée fait penser à un emprunt à la version latine du «,,Linscot » (13).

1664.: 11: Giam-bo. II y a deux sortes de Giambo, celuy qui porte son fruit-rouge ou blanc vîent dans les Indes ; mais celuy qui tire plus "Sur le iaune, et qui sent la rose, croit à Malaca, à Macao, et da!!s l'Isle de Hiam-Xafil », Boym, Flora Sinensis, p. 20, dans M. Thévenot, Relations de divers voyages, II.

Examinons maintenant l'article de Furetière (1727), qui porte le mot à Ia connaissance d'un large public :

« Jumbos. s. m. Frttit.des Indes gros comme une poire. Il y en a de deux especes ; une dont la couleur est rouge obscure sans noyau, d'un goût agréable ; l'autre dont la coule1.1.r est d'un rouge blanc, avec un noyau gros comme celuî d~une pêche, n'étant pas bien rond, dur, uni. et enveloppé d'un peau blanche, et veluë... Ce fruit est appellé par ceux de Malabar et par les Canarins, Jamboli ; par les Arabes Tupha Indi ; par les Turcs Alma. et par les Portugais Jumbos. L'arbre qui le porte est nommé par les mêmes .Portugais Jambeiro. Il croît à la hauteur

(1~) Voyez l'article Zèbre, note 38 et passage éOrrespondarit.

(13) Elle emploie en effet cette forme p. 61, et signale que le fruit est de [286]

>)Michel Chauvet (discussion) 14 décembre 2019 à 17:01 (CET)=~;~~fum ~~nd =der~:·~ .~ndama:,g~~;~ ::;,::,}'f:;-~c;:•long et au Iarge,_font .un_ grand ombrage et_ un bel aspect. .. Son. bai~ e&tJ-.,~'0: .. -::~;;;,; 

~w~ "' ;.~~;_·. :~:;_h_,:_-_:;;_s_--s_--~;~_::;;:_ ;_.·t_;;;;~_·~.·~-;_~_.:bL_-•_ç·_ •• ,.~-.•.-.:~·~.:.;-~-~:~.:-·-•-.-~: __ r.._.!•i_.:_:_ :_•_ -:•--,-_ On poUJ;raif ,penser qu«!' le ·èollaborate'tlr J}osthume d~ :Fù~~ti~re a •· 2b:':5, fail directement ces ·emprunts aux _vetsirins latines de ~es <am~ur$i _ fournies par_L'Escluse. II n'en est rie~-; if a recopié- textueHemè~f _ :':;::;;~$~ l'article corrés:pQlidant du Trait~ de Lé111ery (1698); q~i. lui, ay<itîê": -);:Michel Chauvet (discussion) sês soutces.·1Ja.n-s cet 6uvrage, Wà.ilfèurs, Jartibb$ n'est eMon ~ )T•~!,~2tç ':nU:~::ro~o:dMichel Chauvet (discussion):~~ 1~;:i:1!fi(ue. V?i~, pour appuyer_ ~6~~:-~(tj:~-: --5~0i~ _,;.:Michel Chauvet (discussion)

« Jambos, Acostae, Garz~ est un -rruit des Indes gros -edmmé- ùne- poire. ~<::; X:::é~~ Il y ei:t a de deux especès ; une dnnt>l-a -couleur est rouge-obseure sans- : :{<}';~~;, noyau, d'un goût -agréable;- l'autre 'dont la couleur -èat «Ynn rouge,.:: ~- .-'i·:;:;:).C~ ·.biarre, avec un noyau gros comme'celuy d'une pêche .. ,- ~~_('ftJ.~ · · ·_ ,-,- :•2'1,1~

Furetièrè; ou plut6t son continuateur, fàit donc pMichel Chauvet (discussion) 14 décembre 2019 à 17:01 (CET):-d~11~ ~ette~:·_~~-:~'~1~1-i~ langue un mot du latin d,es:«,droguistes ~; L~ avait-pris~~;: , ,);,,~~ ·dernier dans 'les -versions tâtines de Garcia da•ôrtà,êf_{YAooa~~--:'n-Äj,c::;~] établies ·par 1/Esclu~~:.,;~.:Michel Chauvet (discussion)-: .- --- .. - ,~_:~~:':{~1i,~:d: _·, •- <~i~~S,~

En résumè,~~:_'~~t'1rortugais jambos, emprunté i. tili'~iJc~-:~fJi~!~ indien, passe dans le latin des naturalistes avec l'adaptation~ pro- >c::<?::~~.t curée par L'Escluse, des ouvrages de Garcia da Orta et d' Acosta. <2-0i?~ - Cette adaptation est à son tour à la .base de traités rédigés en fran- "'-':'~-?J.t{.~ çais (16~. HH5) Cl&}; Le. terme de jambos est donc, à partir. de · ·. {}~f, 1602, U1'l terme français de botanique emprunté aulatin· .. En 163.7~ . c~~':;:~;~ dans mi· ip~portant ouvrage: de géographie,· le mot françafs j!tmbo.f!· : _, <-f ~:;~f~ ·est aussi -un eiriprurit im _latin. Mais les_ résumésde'L'Escluse on,t· :~~::.~}[.f~ été égalemen~- utilisés par -le tràifé de_ Lémerf (1698). rédigé~~lf . -· ':·'"·~. fi;ançais, dont le~ Jitres d'article_s, cependant, sont éil la tilL J,.e . : :Michel Chauvet (discussion) 14 décembre 2019 à 17:01 (CET);{:- .- terme de jambos deviènt frança~s dans le dicfi.onna~re de Michel Chauvet (discussion) • .. x.Michel Chauvet (discussion)-~Î'_· . tière en 1727 ; eet ouvràge recopie ptirement et Simpfement;·].)(lnr : ·~ -c_~ mot, la rédacticm de Léme'ry~ Le vocable qui s:ést dail.$ jtne ·:'Michel Chauvet (discussion)ne n1esure vulgarls.é .(HO- _a-do~,_ lui aussi, été.pris~~§')àun <il~;.t~j~~---~~- )J7~. __ · ·. . ·-~-._··~·-

(l:SfS:mt;~n-er _les remarques de Paludanus dans l'o-u~age·:de- « Lins• cot _ ~ (1~10}.'<'?t;": ~' . • . __

(16} té dfdfotl:nafre M Trévoux (1752) recopié- textu~t la rédaction - _-_ · du dict. de'~ U12'ilio s.. t,c lafltbos.(l:SfS:mt;~n-er _les remarques de Paludanus dans l'o-u~age·:de- « Lins• cot _ ~ (1~10}.'<'?t;": ~' . • . __

(16} té dfdfotl:nafre M Trévoux (1752) recopié- textu~t la rédaction - _-_ · du dict. de'~ U12'ilio s.. t,c lafltbos.