Cladium mariscus (PROTA)
![]() |
Introduction |
Importance générale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Répartition en Afrique | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Répartition mondiale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Légume | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Bois de feu | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Ornemental | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Auxiliaire | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Fibre | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Changement climatique | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Cladium mariscus (L.) Pohl
- Protologue: Tent. Fl. Bohem. 1: 32 (1809).
- Famille: Cyperaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 36
Synonymes
- Cladium jamaicense Crantz (1766).
Noms vernaculaires
- Marisque (Fr).
- Sawgrass, Jamaica sawgrass, swamp sawgrass, fen sedge, great fen sedge (En).
Origine et répartition géographique
Cladium mariscus est réparti dans toutes les régions tropicales et tempérées du monde. En Afrique tropicale, il a été répertorié en Afrique occidentale, centrale, orientale et australe, et dans les îles de l’océan Indien, mais les pays ne sont pas clairement indiqués.
Usages
La tige et les feuilles sont utilisées pour la couverture des toits. En Ouganda, par exemple, elles sont réputées être un excellent matériau pour cela. A Hawaii, les feuilles sont utilisées comme matériau de ligature. En Roumanie et en Malaisie, la tige et les feuilles sont utilisées dans la fabrication de produits en papier. La partie intérieure du rhizome était traditionnellement utilisée par les indigènes d’Amérique du Nord comme matériau de recouvrement des paniers.
Dans certaines régions du Royaume-Uni, les feuilles de marisque étaient traditionnellement récoltées pour la couverture des toits et comme carburant. L’habillage des briques séchant à l’air avant de passer au séchoir, la litière des animaux domestiques et l’épandage sur les passages ou les sols dans des bâtiments publics comme couverture de sol temporaire font partie des usages secondaires des feuilles. On remplissait les canaux de drainage de marisque et on les couvrait d’une couche de terre superficielle pour servir de drains creux. La plante est immangeable et a peu de valeur nutritive pour les animaux, mais au Royaume-Uni, un mélange de marisque et de graminées était parfois fauché dans les marécages contenant des espèces mélangées pour nourrir les animaux.
Les marais à Cladium mariscus sont des réserves importantes de carbone sous la forme de tourbières organiques profondes, formées par des années d’entassement de litières de végétaux en décomposition. Cladium mariscus est planté comme ornementale.
Production et commerce international
La coupe et l’utilisation répandues des feuilles de marisque sont uniquement répertoriées au Royaume-Uni. L’unité de référence est la botte, qui a une circonférence d’environ 70 cm au moment de la coupe (taille qui diminue lorsque les feuilles sèchent), mesurée à l’endroit d’attache de la botte, à 30 cm du bas. Les feuilles d’une botte varient en longueur selon la maturité au moment de la coupe, bien que les couvreurs actuels préfèrent une longueur de 105 cm.
Propriétés
La souplesse des feuilles en fait un bon matériau pour la couverture des faîtages de toits réalisés avec d’autres matériaux plus rigides tels que des roseaux. Les graines contiennent un alcaloïde.
Description
Laîche vigoureuse, vivace, atteignant 5 m de haut, à rhizome épais, érigé, ligneux, produisant des stolons couverts d’écailles imbriquées de 2–4 cm de long ; tiges érigées, atteignant 3 m de haut, arrondies, glabres, creuses sauf aux nœuds. Feuilles insérées à la base et le long de la tige, sur 3 rangées ; gaine tubuleuse, se désintégrant en fibres ; ligule absente ; limbe linéaire, atteignant 225 cm × 28 mm, apex atténué, bord brusquement denté en scie. Inflorescence : panicule terminale, comprimée, de (20–)30–90 cm × 5–15 cm, composée d’inflorescences secondaires insérées à chaque nœud à l’aisselle d’une longue bractée engainante ; inflorescence secondaire à nombreux glomérules de (1–)2–7(–10) épillets. Epillets sessiles ou presque, lancéolés, ellipsoïdes ou ovoïdes, de 2–6 mm de long, brun pâle à rouge-brun, à 2(–3) fleurs ; glumes 5–7, disposées en spirale, ovales, de 2–3,5 mm de long, obtuses, concaves, brunes, habituellement les 3–5 de la base vides, la suivante contenant une fleur bisexuée donnant un fruit, et la plus haute contenant une fleur mâle ; périanthe absent ; étamines 2 ; stigmates 3. Fruit : nucule largement ovoïde ou obovoïde atteignant 3,5 mm de long, apex atténué, ruguleuse au-dessus, brun pâle.
Autres données botaniques
Au sein de Cladium mariscus, diverses sous-espèces ont été distinguées, mais ces divisions taxinomiques sont principalement géographiques et les différences botaniques ne sont pas toujours claires. Les principales sous-espèces sont subsp. mariscus d’Europe et d’Asie, subsp. jamaicense (Crantz) Kükenthal de l’hémisphère occidental, de Hawaii et d’Afrique, et subsp. intermedium Kükenthal d’Australie. On considère parfois Cladium mariscus subsp. jamaicense comme une espèce séparée : Cladium jamaicense Crantz. subsp. mariscus (“laîche de chaume”), présent dans les régions plutôt tempérées, est un matériau de couverture haut de gamme. Une révision détaillée du genre s’avère nécessaire.
Anatomie
Des espaces d’air courent verticalement à l’intérieur des feuilles, divisés périodiquement par des cloisons horizontales. Des faisceaux vasculaires traversent aussi les feuilles verticalement, et sont constitués de xylème et de phloème entourés par des faisceaux de fibres qui les séparent. Il y a également des brins de fibres indépendants traversant verticalement les feuilles.
Croissance et développement
La reproduction naturelle se fait principalement à partir des rhizomes, qui sont présents à 10–20 cm au-dessous de la surface quand le sol est inondé de manière saisonnière. Sur des sols inondés en permanence, le marisque forme des touffes élevées, et les rhizomes se trouvent au-dessus de la surface des sédiments. La croissance des feuilles est favorisée par les températures chaudes et se fait la nuit, car elle est inhibée par l’ensoleillement direct. Les feuilles peuvent s’allonger à des vitesses supérieures à 15 cm par semaine dans des conditions chaudes à forte humidité. Les peuplements de marisque produisent des graines qui sont disséminées par l’eau ou les oiseaux. Les graines ont une faible viabilité, et les semis sont sensibles au dessèchement comme à l’immersion. Après la floraison et la fructification, la tige et les feuilles et le rhizome qui lui sont associés meurent et pourrissent rapidement. Parfois les pousses ne fleurissent jamais et poursuivent leur croissance végétative pendant des années avant la sénescence.
Cladium mariscus est également capable de se reproduire de manière végétative par pseudo-viviparie, c.-à-d. la production sur la plante mère de bourgeons adventifs capables de se développer en nouveaux individus, en association avec la production de fleurs dans l’inflorescence. Cladium mariscus suit une photosynthèse en C3.
Ecologie
Cladium mariscus est présent au bord de lacs, de mares, de marécages et de tourbières, particulièrement dans des sites à bonne disponibilité de nutriments. Il se rencontre habituellement dans les zones humides à eau douce peu profonde en régions chaudes, mais il tolère également l’eau saumâtre et les périodes fraîches. Il forme des tapis flottants en eaux profondes. En Afrique de l’Est, il est présent à 1000–2300 m d’altitude. En Afrique australe, il est présent dans les zones humides “dambo” (écosystèmes naturels occupant des dépressions immergées, peu profondes, à proximité ou à la tête de réseaux de drainage). Cladium mariscus s’épanouit sur des sols organiques profonds inondés entre 6 et 9 mois par an ou davantage. La profondeur d’eau idéale est de 15 cm sous la surface du sol jusqu’à 40 cm au-dessus du sol. La plante tolère un pH de 4,5–8,6. C’est une adventice des rizières.
Cladium mariscus est souvent l’espèce dominante là où il est présent, formant des peuplements monospécifiques. Cependant, lorsque le niveau de l’eau ou la durée d’immersion changent, le marisque est remplacé par d’autres espèces. La même chose se passe avec un accroissement de l’arrivée d’éléments nutritifs ou avec des eaux saumâtres. Le marisque a évolué dans des conditions d’incendies naturels périodiques, se répandant rapidement dans les peuplements denses de marisque, brûlant la litière morte et les feuilles vivantes à une hauteur homogène de quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. Sans feux périodiques, une couche épaisse de débris de feuilles s’accumule, inhibant la vigueur des plantes. Le marisque se régénère rapidement à partir de son rhizome après un incendie car les rhizomes sont immergés dans l’eau ou en contact avec un sol humide, et donc protégés de la chaleur intense. Cependant, des feux importants, lorsqu’il fait sec, brûlent jusqu’au sol et tuent les rhizomes, auquel cas la régénération est lente et le marisque est dépassé par d’autres espèces de la succession. Dans les marais à marisque britanniques, un fauchage régulier maintient un peuplement dense de marisque, et en l’absence de fauchage, les marécages ont ouvert la voie à d’autres types de végétation, à savoir la tourbière ou la forêt claire. A l’inverse, creuser la tourbe des tourbières de marisque en Grande Bretagne a parfois favorisé le marisque, l’espèce se régénérant rapidement dans le sol au niveau abaissé.
Multiplication et plantation
Les marécages de Cladium mariscus sont des écosystèmes naturels et ne sont pas plantés. Cependant, le marisque est parfois planté comme plante d’aménagement paysager. Dans ce cas, il est habituellement cultivé à partir de graines, probablement parce que la graine est plus facile à manipuler et à transporter que les rhizomes et les plants. Le poids de 1000 graines est de 2,2–2,6 g. Les graines germent mieux dans un sol saturé mais non inondé, mais même sous de bonnes conditions on a répertorié des taux de germination de seulement 30–42%. La croissance initiale des plantes et le taux de survie sont également meilleurs en sols saturés qu’en sols inondés.
Gestion
Les marais à marisques sont présents à l’état naturel, bien que l’homme les gère de plus en plus en partie. La nappe phréatique peut être maintenue à un niveau favorisant Cladium mariscus, et un brûlis ou une récolte dirigés permettent d’éliminer les débris végétaux et de conserver le bon état des populations de marisque.
Récolte
Au Royaume-Uni, le marisque est récolté selon un cycle de 3–5 ans. Des récoltes plus fréquentes conduisent à une diminution de la densité du peuplement, alors que des intervalles plus longs permettent une accumulation de feuilles mortes et la croissance d’espèces ligneuses. L’expérience en provenance des Everglades en Floride subtropicale indique que l’élimination de la matière végétale (dans ce cas par brûlis) est efficace tous les 3–10 ans.
Les cueilleurs doivent porter des vêtements épais pour protéger leurs bras, leurs mains et leurs jambes des bords en dents de scie coupants des feuilles. Le marisque peut être récolté à n’importe quel moment de l’année, selon les conditions du sol, mais au Royaume-Uni la récolte se faisait traditionnellement au printemps ou au début de l’été.
Rendement
Les rendements des marais à marisque britanniques se situent traditionnellement à 1500–4500 bottes par hectare, avec une coupe tous les quatre ans. Aux Everglades en Floride, la production aérienne annuelle a été évaluée à 26 t/ha.
Ressources génétiques
Cladium mariscus est largement réparti dans le monde entier, et ses différents modes de multiplication végétative et sexuée permettent d’assurer qu’il y a peu de risque d’extinction ou d’érosion génétique. Cependant, des peuplements locaux de marisque peuvent être menacés d’érosion génétique ou même d’extinction en raison de la destruction de zones humides. Dans le cas des marécages à marisque britanniques, une moindre utilisation de la plante a conduit à une diminution des récoltes dans les marécages, ce qui a permis leur envahissement par d’autres espèces.
Sélection
Aucun programme d’amélioration génétique de Cladium mariscus n’est connu.
Perspectives
Peu d’usages de Cladium mariscus sont documentés pour l’Afrique tropicale. Sa plus grande aire de répartition est dans les marais subtropicaux des Everglades aux Etats-Unis, et la plupart des usages répertoriés sont au Royaume-Uni. Les régions d’Afrique où Cladium mariscus est présent pourraient bénéficier de l’adoption de certains usages britanniques de la plante, par exemple comme matériau de couverture des toits ou comme carburant. Dans les zones où il est présent en dehors de l’Afrique, des peuplements locaux sont menacés par la gestion ou plutôt la mauvaise gestion des zones humides où ils se rencontrent. Des apports d’éléments nutritifs et de polluants plus importants, la culture, le drainage des zones humides et le détournement de sources d’eau douce (les deux contribuant à l’envahissement par des eaux saumâtres provenant de la mer), altèrent tous dramatiquement les écosystèmes des zones humides à marisque, conduisant souvent à une diminution de la prévalence de Cladium mariscus. Ces facteurs peuvent avoir un impact sur les peuplements africains de l’espèce.
Références principales
- Burkill, H.M., 1985. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 1, Families A–D. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 960 pp.
- Clarke, C.B., 1901–1902. Cyperaceae. In: Thiselton-Dyer, W.T. (Editor). Flora of tropical Africa. Volume 8. Lovell Reeve & Co., London, United Kingdom. pp. 266–524.
- Hoenselaar, K., Verdcourt, B. & Beentje, H., 2010. Cyperaceae. In: Beentje, H.J. (Editor). Flora of Tropical East Africa. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 466 pp.
- Hooper, S.S. & Napper, D.M., 1972. Cyperaceae. In: Hepper, F.N. (Editor). Flora of West Tropical Africa. Volume 3. 2nd Edition. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. pp. 278–348.
- Kern, J.H., 1974. Cyperaceae. In: van Steenis, C.G.G.J. (Editor): Flora Malesiana. Series 1, Vol. 7(3). Noordhoff International Publishing, Leiden, the Netherlands. pp. 435–753.
- Simpson, D.A. & Inglis, C.A., 2001. Cyperaceae of economic, ethnobotanical and horticultural importance: a checklist. Kew Bulletin 56(2): 257–360.
- Tucker, G.C., 2003. Cladium. [Internet] In: Ball, P.W., Reznicek, A.A. & Murray, D.F. (Editors). Flora of North America Vol. 23. pp. 240–242. http://www.efloras.org/ florataxon.aspx?flora_id=1&taxon_id=107172. February 2011.
- Uchytil, R.J., 1992. Cladium jamaicense. [Internet] In: Fire Effects Information System, Rocky Mountain Research Station, Fire Sciences Laboratory, Missoula, Montana, United States. http://www.fs.fed.us/ database/feis/plants/graminoid/clajam/ all.html. August 2009.
- Vanden Berghen, C., 1988. Flore illustrée du Sénégal. Monocotylédones et Ptéridophytes. Volume 9. Monocotylédones: Agavacées à Orchidacées. Gouvernement du Sénégal, Ministère du Développement Rural et de l’Hydraulique, Direction des Eaux et Forêts, Dakar, Senegal. 522 pp.
Autres références
- Bryson, C.T. & Carter, R., 2005. Weedy sedges (Cyperaceae) of the world. [Internet] Poster for Weed Science Society of America. http://www.ars.usda.gov/ SP2UserFiles/Place/64022000/Posters/2005/ 2005_WSSA_CTB.pdf. August 2009.
- Burkill, H.M., 2000. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 5, Families S–Z, Addenda. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 686 pp.
- Conway, V.M., 1936. Studies in the autecology of Cladium mariscus R.Br. 1. Structure and development. New Phytologist 35(3): 177–204.
- Conway, V.M., 1938. Studies in the autecology of Cladium mariscus R.Br. 4. Growth rates of the leaves. New Phytologist 37(3): 254–278.
- Gordon-Gray, K.D., Baijnath, H., Ward, C.J. & Wragg, P.D., 2009. Studies in Cyperaceae in southern Africa 42: pseudo-vivipary in South African Cyperaceae. South African Journal of Botany 75(1): 165–171.
- Hsieh, Y.P. & Weber, O.J., 1984. Net aerial primary production and dynamics of soil organic matter formation in a tidal marsh ecosystem. Soil Science Society of America Journal 48: 65–72.
- Ivey, C.T. & Richards, J.H., 2001. Genotypic diversity and clonal structure of Everglades sawgrass, Cladium jamaicense (Cyperaceae). International Journal of Plant Sciences 162(6): 1327–1335.
- Kaggwa, R.C., Mulalelo, C.I., Denny, P. & Okurut, T.O., 2001. The impact of alum discharges on a natural tropical wetland in Uganda. Water Research 35(3): 795–807.
- Lorenzen, B., Brix, H., McKee, K.L., Mendelssohn, I.A. & Miao, S., 2000. Seed germination of two Everglades species, Cladium jamaicense and Typha domingensis. Aquatic Botany 66(3): 169–180.
- Mason, O.T., 1988. American Indian basketry. Dover Publications, Mineola, New York, United States. 529 pp.
- Miao, S.L., Kong, L., Lorenzen, B. & Johnson, R.R., 1998. Versatile modes of propagation in Cladium jamaicense in the Florida Everglades. Annals of Botany 82: 285–290.
- Moerman, D.E., 1998. Native American ethnobotany. Timber Press, Portland, Oregon, United States. 933 pp.
- Ponzio, K.J., Miller, S.J. & Lee, M.A., 1995. Germination of sawgrass, Cladium jamaicense Crantz, under varying hydrologic conditions. Aquatic Botany 51(1–2): 115–120.
- Roberts, N., 1988. Dambos in development: management of a fragile ecological resource. Journal of Biogeography 15: 141–148.
- Rowell, T.A., 1986. Sedge (Cladium mariscus) in Cambridgeshire: its use and production since the seventeenth century. The Agricultural History Review 34(2): 140–148.
- Royal Botanic Gardens Kew, 2008. Cladium mariscus. [Internet] Seed Information Database (SID). Version 7.1. http://data.kew.org/ sid/SidServlet?Source=epic&ID=5908&Num=WP5. March 2010.
- USDA, NRCS, 2009. Cladium mariscus ssp. jamaicense. [Internet] In: The PLANTS Database, National Plant Data Center, Baton Rouge, Louisiana, United States. http://plants.usda.gov/ java/profile?symbol=CLMAJ. August 2009.
Sources de l'illustration
- Kern, J.H., 1974. Cyperaceae. In: van Steenis, C.G.G.J. (Editor): Flora Malesiana. Series 1, Vol. 7(3). Noordhoff International Publishing, Leiden, the Netherlands. pp. 435–753.
Auteur(s)
- G. Vaughan, Museo Arqueológico de Tunja, UPTC, Avenida Central del Norte, Tunja, Boyacá, Colombia
Citation correcte de cet article
Vaughan, G., 2011. Cladium mariscus (L.) Pohl. [Internet] Fiche de PROTA4U. Brink, M. & Achigan-Dako, E.G. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. <http://www.prota4u.org/search.asp>.
Consulté le 13 octobre 2025.
- Voir cette page sur la base de données Prota4U.