Eremobium aegyptiacum (Criquet)

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Diplotaxis pitardiana
Duranton, Foucart & Gay, Florule des biotopes du Criquet pèlerin, 2012
Farsetia aegyptia
En hachuré, distribution géographique de l'espèce Eremobium aegyptiacum selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).


Eremobium aegyptiacum subsp. longisiliquum (Coss.) Maire

Famille : Brassicaceae

Basionyme : Diplotaxis virgata Coss. (1887)

Synonymes : Diplotaxis erucoides (Coss.) Gómez-Campo (1981), Diplotaxis virgata Coss. (1887), Eremobium longisiliquum (Coss.) Boiss. (1888), Malcolmia aegyptiaca (Coss.) Maire (1932), Malcolmia pyramidum C. Presl. (1845)

Type physionomique : Herbe annuelle

Description : Plante érigée formant de petites touffes (30 centimètres de haut), pouvant exceptionnellement atteindre une cinquantaine de centimètres de diamètre, couverte de petits poils lui conférant un aspect grisâtre. Feuilles étroites. Fleurs petites, blanches à rosâtres. Le fruit est une silique longue (1,5 à 6-7 centimètres de long) et étroite (1 à 2 millimètres de diamètre), très nettement toruleuse (étranglement entre les graines).

Biogéographie : Espèce du Nord-ouest saharien, voire saharo-sindienne.

Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte, exceptionnellement pluriannuelle.

Port : Plante herbeuse annuelle. Certains individus peuvent perdurer une ou deux années, acquérir une souche plus ou moins ligneuse et former une forte touffe.

Préférences édaphiques : Espèce des sables plus ou moins limoneux.

Préférences hydriques : Espèce xérophile résistant peu la sécheresse.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Espèce caractéristique des groupements psammophiles, constituant souvent une part importante du tapis d’annuelles dans les steppes sahariennes.


Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 263

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 419

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 109

NÈGRE R., 1961. – Petite flore des régions arides du Maroc occidental. Tome I. – Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. p. 275

Intérêt pour le Criquet pèlerin

PLANTE IMPORTANTE. Fréquente, localement abondante, elle constitue un bon aliment et peut également servir d’abri pour les larves, lorsque les touffes sont bien développées. Ha.