Eremobium aegyptiacum (Criquet)

Eremobium aegyptiacum subsp. longisiliquum (Coss.) Maire
Famille : Brassicaceae
Basionyme : Diplotaxis virgata Coss. (1887)
Synonymes : Diplotaxis erucoides (Coss.) Gómez-Campo (1981), Diplotaxis virgata Coss. (1887), Eremobium longisiliquum (Coss.) Boiss. (1888), Malcolmia aegyptiaca (Coss.) Maire (1932), Malcolmia pyramidum C. Presl. (1845)
Type physionomique : Herbe annuelle
Description : Plante érigée formant de petites touffes (30 centimètres de haut), pouvant exceptionnellement atteindre une cinquantaine de centimètres de diamètre, couverte de petits poils lui conférant un aspect grisâtre. Feuilles étroites. Fleurs petites, blanches à rosâtres. Le fruit est une silique longue (1,5 à 6-7 centimètres de long) et étroite (1 à 2 millimètres de diamètre), très nettement toruleuse (étranglement entre les graines).
Biogéographie : Espèce du Nord-ouest saharien, voire saharo-sindienne.
Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte, exceptionnellement pluriannuelle.
Port : Plante herbeuse annuelle. Certains individus peuvent perdurer une ou deux années, acquérir une souche plus ou moins ligneuse et former une forte touffe.
Préférences édaphiques : Espèce des sables plus ou moins limoneux.
Préférences hydriques : Espèce xérophile résistant peu la sécheresse.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Espèce caractéristique des groupements psammophiles, constituant souvent une part importante du tapis d’annuelles dans les steppes sahariennes.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 263
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 419
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 109
NÈGRE R., 1961. – Petite flore des régions arides du Maroc occidental. Tome I. – Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. p. 275
Intérêt pour le Criquet pèlerin
PLANTE IMPORTANTE. Fréquente, localement abondante, elle constitue un bon aliment et peut également servir d’abri pour les larves, lorsque les touffes sont bien développées. Ha.