Holarrhena pubescens (PROTA)
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Introduction |
Importance générale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Répartition mondiale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Colorant / tanin | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Médicinal | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Bois d'œuvre | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Ornemental | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Changement climatique | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Holarrhena pubescens Wall. ex G.Don
- Protologue: Gen. hist. 4 : 78 (1837).
- Famille: Apocynaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 22
Synonymes
- Holarrhena antidysenterica (L.) Wall. ex A.DC. (1844) p.p.,
- Holarrhena febrifuga Klotzsch (1862).
Noms vernaculaires
- Ecorce de conessie (Fr).
- Conessi, fever pod, holarrhena, kurchi bark, tellichery bark (En).
- Quina, erva do Malabar (Po).
- Mti mweupe, mkwale (Sw).
Origine et répartition géographique
Holarrhena pubescens est indigène de la partie est de l’Afrique tropicale et d’Asie tropicale (de l’Inde au Vietnam). En Afrique, il est présent depuis l’est de la R.D. du Congo et le Kenya jusqu’au nord de l’Afrique du Sud. Il est planté dans les jardins botaniques d’Afrique, d’Inde et des îles de l’océan Indien.
Usages
L’écorce du tronc de Holarrhena pubescens et celle de sa racine sont utilisées sur toute l’aire de répartition de l’espèce pour traiter la dysenterie amibienne. L’écorce du tronc figure dans la pharmacopée indienne. Bien que son action soit lente comparée à celle de l’émétine, elle est moins toxique et peut être administrée oralement. L’écorce a des propriétés astringentes, vermifuges, stomachiques, fébrifuges et toniques. Au Kenya, les feuilles écrasées dans de l’eau se prennent pour soigner les maux d’estomac. L’infusion de racines se prend par ailleurs pour stimuler la lactation. En Afrique australe, l’infusion de racine en poudre se prend pour traiter la constipation, l’asthme, les douleurs abdominales et la stérilité. Elle se prend aussi pour ses vertus abortives et aphrodisiaques. La racine cuite dans du lait s’emploie contre les morsures de serpent et s’utilise dans le traitement des maladies vénériennes. La décoction chaude de l’écorce du tronc s’utilise en gargarismes contre les douleurs dentaires. Le jus des fruits est un remède contre la toux. En Inde, l’écorce et les feuilles s’emploient en usage externe pour soigner la gale, les furoncles, les ulcères et les hémorroïdes. Une poudre à base de racines et de feuilles est administrée pour stopper les hémorragies après les accouchements et les saignements de nez. L’huile des graines aurait des propriétés similaires à celles de l’écorce.
Son bois est apprécié en tournage et en sculpture. Il sert à faire de petits articles : peignes, cadres de photos, boîtes ouvragées, jouets, cuillers, couteaux, cannes de marche et perles ; on l’utilise parfois pour fabriquer des meubles et des charrues. Autrefois, on en faisait du papier. Holarrhena pubescens peut s’avérer utile dans la reforestation des terrains déboisées dans les régions relativement sèches, d’autant que les chèvres ne le broutent pas volontiers. Un colorant semblable au henné est extrait des feuilles, les cendres de bois étant utilisées comme mordant. La filasse des graines sert au rembourrage des oreillers. Holarrhena pubescens est également cultivé en Inde comme plante ornementale pour ses fleurs attrayantes.
Production et commerce international
Bien que Holarrhena pubescens soit connu depuis des siècles pour ses vertus médicinales, les données sur sa production et son commerce international sont rares. Il est surtout cultivé ou ramassé en vue d’usages domestiques ou locaux, et l’écorce de la racine est vendue sur les marchés locaux à des fins médicinales, par ex. au Zimbabwe et en Afrique du Sud. Certains des échanges se font via Internet, surtout au départ de l’Inde.
Propriétés
L’écorce du tronc, l’écorce de la racine et les graines de Holarrhena pubescens fournissent plus de 40 alcaloïdes. La concentration la plus élevée se trouve dans l’écorce du tronc et celle de la racine, jusqu’à 4,3%, mais on n’en signale que 0,4% pour les plantes en fleurs. Les feuilles en contiennent 1–1,5% et les graines 0,6–1,8%. D’après la pharmacopée indienne, l’écorce doit contenir environ 2% d’alcaloïdes. La plupart des alcaloïdes de l’écorce du tronc et de la racine sont des alcaloïdes stéroïdes dérivés de la conanine, ou de la conamine qui lui est étroitement apparentée, et que l’on trouve également chez d’autres espèces de Holarrhena. Le principal alcaloïde de l’écorce du tronc et de la racine est la conessine ; les autres composés sont la norconessine (kurchine), la conessimine, la kurchamine, la kurchessine, la kurcholessine, la conimine, la conamine et l’holarrhénine. Les feuilles contiennent surtout des alcaloïdes stéroïdes dérivés de la prégnane comme l’holarrhimine, l’holaphyllamine, l’holamine et l’holaphylline, ainsi que de la triacanthine (alcaloïde dérivé de l’adénine). Différents amino-glycostéroïdes sont également présents dans les feuilles. Ces substances contiennent une osamine et chez certaines, comme l’holarosine et l’holacurtine, la partie stéroïde de la molécule est un cardénolide. Les graines contiennent de la conessine, de la norconessine, de la conamine et de la conarrhimine.
La conessine a des propriétés sédatives, dépressives du système nerveux central, dépressives cardiaques, antipyrétiques et analgésiques. Elle a aussi une importante activité anti-amibienne, mais elle doit être utilisée avec prudence car elle peut déclencher des problèmes neurologiques : vertiges, tremblements, insomnie, agitation ou anxiété. La conessine présente également des activités antibactériennes et antifongiques contre toutes sortes d’agents pathogènes humains in vitro. Plusieurs autres alcaloïdes stéroïdes montrent également une activité antibactérienne et antifongique. Les alcaloïdes stéroïdes présents dans l’écorce du tronc et l’écorce de la racine ont une activité hypotensive et ce sont en même temps des anesthésiques locaux et des spasmolytiques, mais ils sont aussi cardiotoxiques. La triacanthine a aussi une activité hypotensive, mais elle est également cardiotonique et antispasmodique et c’est un analeptique respiratoire. De plus, la triacanthine stimule le développement des globules rouges adultes et agit sur l’anémie provoquée expérimentalement chez les lapins. Nombre de ces dérivés de prégnane peuvent servir de matériau de départ pour réaliser la synthèse partielle de stéroïdes pharmaceutiques tels que les hormones adrénocorticales (corticostéroïdes) et les hormones sexuelles (par ex. les œstrogènes, les progestrogènes et les androgènes). L’holamine, l’holaphyllamine et l’holaphylline présentent des propriétés anti-inflammatoires significatives. Des extraits aqueux de l’écorce de la racine et du tronc ou des feuilles ont une toxicité relativement faible. L’extrait alcoolisé du fruit s’avère avoir une activité anticancéreuse contre le carcinome épidermoïde humain du nasopharynx dans les cultures de tissus. L’extrait aqueux des fruits a fait ressortir des effets hypoglycémiques chez les rats.
Différents extraits de graines ou d’écorce de Holarrhena pubescens ont montré une activité antibactérienne et antifongique contre toutes sortes d’agents pathogènes humains, y compris plusieurs souches résistantes aux antibiotiques. L’extrait d’écorce montre aussi une activité antiplasmodiale. Chez des rats atteints de différents types d’ulcères gastroduodénaux, la décoction d’écorce de tronc a fait preuve d’effets anti-ulcérogènes. Elle a aussi montré une activité antimicrobienne contre des souches d’Escherichia coli entérohémorrhagiques. On a découvert que la conessine possédait toutes sortes d’activités perturbatrices contre 4 espèces d’insectes et, en laboratoire, elle a montré un potentiel d’inhibiteur de croissance sur les larves, de stérilisant et d’anti-appétant.
Des cultures de cal de Holarrhena pubescens ont produit un maximum de 300 mg d’alcaloïdes par 100 g de cellules sèches en 40 jours ; avec une culture en suspension, ce chiffre a atteint 130 mg pour 100 g de cellules sèches en 8 jours. La production d’alcaloïdes peut être stimulée par une addition de cholestérol jouant le rôle de précurseur. Sur la totalité des alcaloïdes produits dans les cultures de cellules, près de 90% étaient de la conessine. Lors d’essais ultérieurs, on a également obtenu de l’aminoprégnane et d’autres alcaloïdes du type conanine.
Le bois de Holarrhena pubescens est moyennement tendre et blanc, son fil est droit, son grain fin et régulier ; l’aubier n’est pas démarqué du bois de cœur. Le bois vire au jaunâtre ou au rosé avec l’âge. Le bois d’œuvre sèche bien, il ne développe que peu de fentes en bout ou de fissures de surface et n’a que peu tendance au gauchissement, mais il est susceptible d’être attaqué par les insectes. Le séchage des grumes à l’air diminue les fissures de surface, tandis que le séchage au four améliore la couleur du bois d’œuvre et réduit sa susceptibilité aux attaques d’insectes. C’est un bois facile à scier et à usiner, et il est assez durable sous abri.
Falsifications et succédanés
En Inde, les graines ou l’écorce de Holarrhena pubescens sont parfois falsifiées par celles de Wrightia tinctoria R.Br., qui n’ont pas les mêmes propriétés médicinales, même si l’une et l’autre ont une activité antibactérienne. Les graines de Holarrhena pubescens sont intensément amères, alors que celles de Wrightia tinctoria n’ont pas de goût. L’écorce du tronc de Funtumia africana (Benth.) Stapf contient également des alcaloïdes stéroïdes du type conanine, qui ont une activité pharmacologique similaire à celle des extraits de l’écorce du tronc de Holarrhena pubescens.
Description
- Arbuste ou petit arbre atteignant 9(–18) m de haut, avec un abondant latex blanc dans toutes ses parties ; fût atteignant 25 cm de diamètre ; écorce des jeunes arbres presque lisse, puis liégeuse, fissurée longitudinalement, gris pâle à foncé ; rameaux courtement poilus.
- Feuilles opposées, simples et entières ; stipules indistinctes ; pétiole atteignant 1 cm de long, courtement poilu, glanduleux à la base ; limbe presque circulaire à ovale ou elliptique, de 1,5–20 cm × 1,5–11 cm, base cunéiforme à arrondie, apex acuminé à aigu, courtement poilu à glabre, pennatinervé à 5–25 paires de nervures latérales.
- Inflorescence : cyme axillaire en apparence, assez lâche, portant un grand nombre de fleurs ; pédoncule de 1–1,5 cm de long, courtement poilu ; bractées linéaires, de 1–2 mm de long, courtement poilues.
- Fleurs bisexuées, régulières, 5-mères, odorantes ; pédicelle de 0,5–1 mm de long ; sépales elliptiques à linéaires, de 2–12 mm de long, libres ou fusionnés à la base, courtement poilus ; tube de la corolle cylindrique, de 9–19 mm × 0,5–2 mm, courtement poilu à l’extérieur et à l’intérieur de la gorge jusqu’à l’insertion des étamines, lobes elliptiques, de 10–24(–30) mm × 3–8 mm, étalés à recourbés, courtement poilus à glabres, blancs ; étamines insérées à 1,5–2,5 mm de la base de la corolle, incluses ; ovaire supère, ovoïde, constitué de 2 carpelles connés à l’extrême base, style cylindrique, d’environ 1 mm de long, tête du pistil ovoïde, stigmate 2-lobé.
- Fruit composé de 2 follicules longs et minces de 20–38 cm × 2–9 mm, pendants, déhiscents, gris pâle à brun foncé, contenant de nombreuses graines.
- Graines étroitement oblongues, de 9–16 mm de long, sillonnées, glabres, garnies d’une touffe dense de poils de 2,5–4,5 cm de long à l’apex.
- Plantule à germination épigée ; cotylédons de 2–3 mm de long.
Autres données botaniques
Le genre Holarrhena comprend 4 espèces dont 2 sont présentes en Afrique tropicale (dont une aussi en Asie) et 2 sont confinées à l’Asie tropicale. Holarrhena pubescens et Holarrhena floribunda (G.Don) T.Durand & Schinz diffèrent par la taille de leurs fleurs et de leurs fruits, les fleurs de Holarrhena pubescens étant plus grandes et ses fruits plus petits. Les aires de répartition des deux espèces ne se recoupent que dans l’est de la R.D. du Congo. Holarrhena congolensis Stapf de l’ouest de la R.D. du Congo et de Cabinda (Angola) est considéré comme un hybride entre Holarrhena pubescens, introduit à partir du Mozambique, et Holarrhena floribunda.
Croissance et développement
Holarrhena pubescens perd ses feuilles à la fin de la saison sèche et de nouvelles feuilles apparaissent au début de la saison des pluies. Les fleurs apparaissent peu de temps après les feuilles ; la période de floraison est brève. Les fruits mûrissent quelques mois après la floraison, mais leur déhiscence n’intervient que 3–4 mois plus tard. Holarrhena pubescens se recèpe bien et peut survivre aux incendies de brousse en produisant des rejets à partir des souches brûlées. Les plantes juvéniles risquent davantage d’être endommagées par les incendies que les individus âgés. Bien que sensible au gel, la plante se remet facilement de ses lésions. Elle supporte un ombrage léger mais se développe mieux en pleine lumière et elle est résistante à la sécheresse. La reproduction naturelle est abondante en raison d’une production de semences régulière et copieuse dès les premières années, une relative immunité face aux dégâts causés par les animaux et le pouvoir qu’a cette plante de se remettre de ses blessures. Les graines, qui sont disséminées par le vent, germent aux premières pluies et les semis atteignent 10–15 cm à la fin de la première année. Au cours des années suivantes, la croissance est plus rapide, la moyenne annuelle d’accroissement du diamètre étant de 7–8 mm. En Inde, la croissance en hauteur de Holarrhena pubescens est faible au départ, ne dépassant pas 10–15 cm/an dans la nature.
Ecologie
Holarrhena pubescens est présent dans les forêts sempervirentes sèches à décidues sèches, dans les savanes arbustives et herbeuses ou les endroits rocailleux, souvent près des cours d’eau, jusqu’à 1500 m d’altitude. C’est une espèce pionnière qui envahit rapidement les espaces ouverts.
Multiplication et plantation
Holarrhena pubescens peut se multiplier par graines, soit par semis direct soit en élevant les plants en pépinière. Les graines fraîches ont un taux élevé de germination, mais chez les graines de plus d’un an, la viabilité est faible. Il y a 32 000–35 000 graines/kg. Elles germent habituellement en 2–3 semaines. En Inde, la culture en association avec des plantes agricoles donne de bons résultats.
On a réussi à obtenir des cultures de tissu de Holarrhena pubescens grâce à des explants de nœuds et de segments de pousses.
Gestion
Pour autant que l’on sache, Holarrhena pubescens n’est pas cultivé à grande échelle. En Inde, il sert à restaurer les terrains vagues. Le désherbage, l’éclaircissage périodique et l’ameublissement du sol lui sont bénéfiques. Les pieds établis ont une croissance rapide et ne nécessitent pas de soins ou à peine. A des fins ornementales, on taille les arbustes pour leur donner une meilleure apparence. Pour maintenir une croissance vigoureuse, l’élagage doit commencer dès 12 mois après la plantation et être répété au moins une fois par an. Le degré d’élagage dépend des objectifs de gestion : un élagage important favorise la croissance en diamètre du tronc et la production d’écorce ; des peuplements plus denses sont nécessaires pour obtenir une production rapide de feuilles.
Récolte
L’écorce du tronc, celle de la racine, les feuilles et les graines sont récoltées dans la nature à des fins médicinales. On récolte également l’écorce de la racine et du tronc sur des arbres cultivés. L’écorce du tronc se récolte surtout sur des arbres âgés de 8–12 ans. La teneur en alcaloïdes varie avec l’âge de l’arbre et la saison.
Traitement après récolte
Il est nécessaire de débarrasser l’écorce du bois qui y est attaché et de la découper en petits morceaux de 1–6 cm de long et 1–7 mm d’épaisseur. Il faut ensuite entreposer l’écorce de tronc et de racine séchée dans des récipients dépourvus d’humidité et hermétiquement clos.
Ressources génétiques
Holarrhena pubescens est largement réparti en Afrique tropicale et sur le continent asiatique et on le trouve dans des milieux anthropisés. La menace d’érosion génétique semble donc limitée.
Perspectives
Holarrhena pubescens est une importante plante médicinale sous les tropiques. Ses alcaloïdes stéroïdes peuvent être utiles pour réaliser la synthèse de produits pharmaceutiques. La conessine offre une bonne alternative potentielle à des médicaments connus comme l’émétine dans le traitement de la dysenterie amibienne. En dehors de l’Inde, il n’y a pas de production commerciale ; celle-ci mérite qu’on s’y intéresse davantage étant donné la facilité avec laquelle Holarrhena pubescens se multiplie et se conduit. La mise au point de méthodes de récolte durable est recommandée, et la possibilité d’utiliser les feuilles ou les graines au lieu de l’écorce du tronc et de la racine mérite des recherches.
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Sources de l'illustration
- Wongsatit Chuakul, Noppamas Soonthornchareonnon & Promjit Saralamp, 1999. Holarrhena R.Br. In: de Padua, L.S., Bunyapraphatsara, N. & Lemmens, R.H.M.J. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(1). Medicinal and poisonous plants 1. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 296–298.
Auteur(s)
- A. Maroyi, Department of Biological Sciences, Bindura University of Science Education, P.B. 1020, Bindura, Zimbabwe
Citation correcte de cet article
Maroyi, A., 2006. Holarrhena pubescens Wall. ex G.Don. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 14 octobre 2025.
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