Ilex mitis (PROTA)
![]() |
Introduction |
Importance générale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Répartition en Afrique | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Répartition mondiale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Fruit | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Glucides / amidon | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Médicinal | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Bois d'œuvre | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Bois de feu | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Sécurité alimentaire | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Ilex mitis (L.) Radlk.
- Protologue: Rep. Brit. Assoc. Advancem. Sci. 1885: 1081 (1886).
- Famille: Aquifoliaceae
Noms vernaculaires
African holly, Cape holly, watertree (En). Msaira (Sw).
Origine et répartition géographique
Ilex mitis est répandu et on le rencontre dans les zones montagneuses de la Sierra Leone jusqu’en Erythrée, en Ethiopie et au Kenya, et vers le sud jusqu’en Afrique du Sud, au Swaziland et au Lesotho ; on le trouve également dans l’est de Madagascar.
Usages
Le bois convient pour la construction légère, la parqueterie légère, les boiseries intérieures, la construction navale, la charronnerie, le mobilier, les jouets et les articles de fantaisie, les instruments de musique tels que les tambours et les guitares, les manches d’outils, les outils agricoles, les traverses de chemin de fer, les caisses et les cageots, les cuves, les ruches, les allumettes, les placages, le contreplaqué, les panneaux de fibres ou de particules et la pâte à papier. Il était recherché pour la construction de chariots et de rayons de véhicules, et pour la confection de talons des chaussures de femme. On s’en sert également de bois de feu et pour la production de charbon de bois, même si pour ce dernier usage il semble moins indiqué.
Les fruits, légèrement sucrés à amers, sont comestibles comme le seraient aussi les racines cuites. En Afrique de l’Est, la décoction d’écorce est administrée dans le traitement de la stérilité, et en Afrique australe comme émétique et en lavement en cas de fièvre et de colique. La poudre d’écorce est utilisée en externe contre les éruptions cutanées et les plaies. On lave les patients atteints de la grippe avec une macération d’écorce et de feuilles. Les racines soignent les crises et les œdèmes. A Madagascar, la décoction d’écorce et de racine se prend contre la gonorrhée, tandis que celles de feuilles, de tige, de racine et d’écorce servent à nettoyer les plaies. On fabrique une pommade à base d’Ilex mitis (qui contient 0,75% d’extrait purifié) qui est très prisée à Madagascar ; appelée le “fanaferol”, elle sert de produit de soin pour la peau pour traiter brûlures, lésions, plaies et cicatrices, et pour éclaircir la peau. Les fleurs sont très nectarifères pour les abeilles ; le miel, blanchâtre, est de bonne qualité. L’arbre est planté dans les parcs et les grands jardins pour ses feuilles brillantes et décoratives et ses fruits rouges. Il est également planté en haies.
Production et commerce international
Le bois est utilisé localement et n’est probablement que rarement disponible sur le marché international. Tant l’écorce que les racines se vendent couramment sur les marchés locaux à des fins médicinales mais peuvent également se commander via Internet. Dans la province du Cap oriental en Afrique du Sud, le commerce annuel dans les années 2000 s’élevait en moyenne à 5300 kg pour une valeur de US$ 30 000. Au début des années 1990, le “fanaferol”, à base d’extrait d’Ilex mitis et vendu en tubes de 10 g de crème pour la peau, a été commercialisé.
Propriétés
Le bois de cœur, blanchâtre à gris pâle, parfois vert grisâtre à brunâtre vers le centre de la grume, ne se distingue pas nettement de l’aubier de 4–5 cm de large. Le fil est droit, le grain est fin. Le bois présente une maille argentée bien visible sur les surfaces radiales.
C’est un bois de poids moyen, avec une densité de 590–690 kg/m³ à 12% d’humidité. Il doit être séché lentement et avec précaution afin d’éviter l’effondrement ainsi que les gerces, le gauchissement et les fentes aux extrémités qui pourraient être graves. Les taux de retrait sont élevés, de l’état vert à anhydre ils sont de 3,6–6,0% dans le sens radial et de 9,0–13,9% dans le sens tangentiel. Il faut compter environ 2 mois pour sécher à l’air des planches de 2,5 cm d’épaisseur. Une fois sec, le bois est instable en service.
A 12% d’humidité, le module de rupture est de 63–89(–110) N/mm², le module d’élasticité de 5980–11 170 N/mm², la compression axiale de 34–48 N/mm², le cisaillement de 9,5–10 N/mm², la dureté Janka de flanc de 5115–5510 N et la dureté Janka en bout de 7025 N.
Le bois se scie facilement. Le rabotage donne normalement d’assez bons résultats, mais le peluchage peut être grave, notamment sur les surfaces sciées sur quartier. Le moulurage, le perçage et le mortaisage donnent de bons résultats. Les caractéristiques de clouage sont satisfaisantes, mais il est recommandé de percer des avant-trous. L’emploi d’un apprêt est conseillé mais il n’est pas indispensable avant de peindre et de vernir. Le bois se colle de manière satisfaisante, mais ne se cintre habituellement que médiocrement. Il se déroule et se tranche bien, et donne des placages de bonne qualité. Il n’est pas durable, car il est sensible aux attaques des champignons et des insectes xylophages, mais peut se traiter facilement avec des produits de conservation. La sciure peut provoquer une irritation de la peau.
Ce sont des saponines triterpènes, les ilexosides I–III, qui seraient à l’origine de l’amélioration des affections cutanées. Lors d’essais sur la souris, des extraits bruts d’Ilex mitis n’ont pas montré une toxicité aigüe, et au cours d’essais sur le cobaye, la crème cicatrisante fanaferol n’a pas fait apparaître de réaction indésirable de la peau. Des essais cliniques menés à Madagascar ont montré que la crème était particulièrement efficace pour la cicatrisation des plaies récentes.
Description
Arbuste ou arbre de taille petite à moyenne atteignant 30(–40) m de haut, dioïque, sempervirent ; fût droit et cylindrique ou court et mal formé, jusqu’à 100 cm de diamètre ; surface de l’écorce lisse, devenant parfois légèrement verruqueuse ou fissurée, blanchâtre à grise ou brun pâle ; cime en forme d’éventail ; rameaux souvent recouverts de poils courts, pourpres. Feuilles alternes, simples ; stipules minuscules, atteignant 1 mm de long ; pétiole jusqu’à 1 cm de long, sillonné au-dessus ; limbe elliptique à oblong-elliptique ou obovale-elliptique, de 2,5–14 cm × 1,5–5 cm, cunéiforme à obtus à la base, obtus à aigu ou courtement acuminé à l’apex, bords entiers ou quelquefois épineux-dentés, coriace, glabre, vert foncé, pennatinervé à nervures latérales en boucles. Inflorescence : cyme axillaire, atteignant 3 cm de long, à fleurs peu nombreuses, à pubescence courte, pourvue d’un pédoncule de 1,5 cm de long. Fleurs unisexuées, régulières, (4–)5–6-mères, parfumées ; pédicelle atteignant 1(–1,5) cm de long ; calice d’environ 1,5 mm de long, lobes arrondis à aigus, recouverts de poils courts sur les bords ; corolle atteignant 3,5 mm de long, blanche, à tube court ; fleurs mâles pourvues d’étamines insérées sur le tube de la corolle et alternant avec les lobes, ovaire rudimentaire ; fleurs femelles à étamines rudimentaires et à ovaire supère, globuleux, stigmate sessile. Fruit : drupe globuleuse de 4–7 mm de diamètre, virant au rouge foncé à maturité, contenant 4–7 noyaux, chacun d’eux renfermant 1 seule graine. Graines atteignant 2–3 mm de long, brunâtres.
Autres données botaniques
Le genre Ilex comprend près de 500 espèces dont l’aire de répartition s’étend dans toutes les régions tropicales à tempérées du monde. C’est l’Asie orientale et l’Amérique du Sud qui en comptent le plus. Seul Ilex mitis est indigène d’Afrique tropicale ; il semble très proche des espèces asiatiques.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes. Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; (12 : contour des vaisseaux isolés anguleux) ; 14 : perforations scalariformes ; 17 : perforations scalariformes avec 20–40 barreaux ; (18 : perforations scalariformes avec ≥ 40 barreaux) ; 21 : ponctuations intervasculaires opposées ; (22 : ponctuations intervasculaires en quinconce) ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 26 : ponctuations intervasculaires moyennes (7–10 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 36 : epaississements spiralés présents dans les éléments vasculaires ; 37 : epaississements spiralés dans tout le corps des éléments vasculaires ; 41 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 50–100 μm ; 49 : 40–100 vaisseaux par millimètre carré. Trachéides et fibres : 62 : fibres à ponctuations distinctement aréolées ; (64 : présence d’épaississements spiralés dans les fibres) ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; 69 : fibres à parois fines à épaisses. Parenchyme axial : 76 : parenchyme axial en cellules isolées ; 77 : parenchyme axial en chaînettes ; 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 93 : huit (5–8) cellules par file verticale ; 94 : plus de huit cellules par file verticale. Rayons : 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; 99 : rayons larges couramment > 10-sériés ; 102 : hauteur des rayons > 1 mm ; 103 : rayons de deux tailles différentes ; 106 : rayons composés de cellules couchées avec une rangée terminale de cellules dressées et/ou carrées ; 107 : rayons composés de cellules couchées avec 2 à 4 rangées terminales de cellules dressées et/ou carrées ; 110 : présence de cellules bordantes ; 115 : 4–12 rayons par mm. Inclusions minérales : (136 : présence de cristaux prismatiques) ; (137 : cristaux prismatiques dans les cellules dressées et/ou carrées des rayons) ; (140 : cristaux prismatiques dans les cellules cloisonnées, dressées et/ou carrées des rayons) ; (141 : cristaux prismatiques dans les cellules non cloisonnées du parenchyme axial).
(C. Essien, P.E. Gasson & E.A. Wheeler)
Croissance et développement
Les arbres ont une croissance assez rapide, avec une croissance annuelle en hauteur atteignant 80 cm. Sur des stations sèches, un système racinaire très étendu se met en place : d’abord la racine pivotante, suivie par les racines latérales qui deviennent compactes et massives avec l’âge. En Afrique australe, Ilex mitis fleurit normalement en septembre–février, les fruits mûrissant 4–6 mois après la floraison sur les arbres femelles. Les fleurs sont visitées par des insectes tels que les abeilles et les guêpes qui en sont les principaux pollinisateurs. Les fruits sont surtout consommés par les oiseaux qui en disséminent les noyaux.
Ecologie
Ilex mitis se rencontre dans la forêt sempervirente sèche, dans les fourrés et dans la forêt pluviale de montagne. En Afrique de l’Est, on le trouve à 900–3000 m d’altitude, tandis qu’au bord de la côte d’Afrique australe il est présent presque au niveau de la mer. En Afrique de l’Ouest, il est limité à certains endroits de la forêt de colline et de montagne au-dessus de 350 m d’altitude. Il est fréquent à proximité des rivières et des cours d’eau. En Ethiopie, on le trouve dans la forêt à 1500–3000 m d’altitude, associé à Croton, Podocarpus, Juniperus et Hagenia. A Madagascar, Ilex mitis est largement réparti dans la forêt sempervirente et dans les fourrés à (400–)800–2500 m d’altitude. La pluviométrie annuelle à l’intérieur de l’aire de répartition est de 750–1500 mm, et peut atteindre 3000 mm dans l’est de Madagascar. Ilex mitis préfère les sols fertiles et humides mais bien drainés, légèrement acides. Une fois qu’ils ont bien pris racine, les arbres peuvent tolérer de longs épisodes de sécheresse et Ilex mitis tolère assez bien le gel.
Multiplication et plantation
La régénération naturelle est souvent abondante après les défrichements ; elle n’est pas le seul fait de la germination des semis, mais également des rejets. Les incendies fréquents limitent considérablement la régénération. Ilex mitis se multiplie généralement par graines (noyaux) que l’on ramasse par terre et que l’on fait sécher progressivement à l’ombre. On peut les semer sur des planches de semis dans un mélange à parts égales de sable de rivière et de compost, que l’on recouvre ensuite d’une fine couche de terre. Le taux de germination est de l’ordre de 30–70%. Les graines commencent à germer au bout de 8–20 jours, même s’il peut arriver que la germination soit capricieuse ; elles peuvent ensuite être repiquées dans des manchons en plastique lorsqu’elles comptent deux feuilles. Leur croissance est rapide. On peut les planter au champ en plein soleil ou sous un ombrage partiel, mais il faut les protéger du bétail et des incendies. Les semis ont normalement un assez bon taux de survie, même en cas de sécheresse moyenne. Dans des plantations expérimentales d’Afrique du Sud, leur taux de survie a été de 67%. La multiplication par bouturage est possible. Lors d’essais réalisés à Madagascar, des boutures comptant 3 nœuds et une feuille ont réussi à s’enraciner (jusqu’à 60%). Ce sont les boutures issues de rejets de souches et prélevées durant la saison des pluies chaudes qui ont donné les meilleurs résultats.
Gestion
Dans les années 1985, Ilex mitis était localement commun dans la forêt malgache ; par endroits, la densité moyenne avoisinait les 40 arbres par ha. Une fois que les arbres ont pris racine, ils demandent peu de soin. Ils peuvent être élagués, ébranchés et étêtés.
Récolte
Une fois le fût abattu, il n’est pas rare que des fentes rayonnantes apparaissent. On ramasse la plupart des fruits par terre puis on en retire les noyaux à la main. Les parties de la plante qui sont destinées à des usages médicinaux sont récoltées tout au long de l’année s’il le faut. Elles sont utilisées immédiatement, ou bien séchées et conservées pour plus tard.
Rendement
Le rendement en bois par arbre est souvent limité à cause de la faible longueur et de la morphologie médiocre du fût.
Traitement après récolte
Le bois étant sujet aux taches fongiques, les grumes abattues ne doivent pas séjourner trop longtemps dans la forêt, ou bien elles doivent être traitées avec des produits de conservation. Après le sciage, une bonne partie du bois risque d’être perdue s’il n’est pas correctement séché à cause de sa propension à la déformation et à l’effondrement, et de sa sensibilité au bleuissement.
Ressources génétiques
Rien ne laisse supposer qu’Ilex mitis soit menacé d’érosion génétique ; en effet, il est répandu et commun dans de nombreuses régions, même s’il est très disséminé en Afrique de l’Ouest et centrale. Par endroits, l’écorce fait l’objet d’une exploitation non durable, comme dans la province du Cap oriental en Afrique du Sud, en dépit de son statut d’arbre protégé dans cette région. Il ne semble pas exister de collection systématique de ressources génétiques, pas plus que de programme de conservation.
Sélection
A ce jour, aucun travail de sélection n’a été entrepris ; cependant, les principaux critères de sélection qui permettraient d’améliorer la production de bois d’œuvre seraient des fûts longs et rectilignes.
Perspectives
Ilex mitis est un arbre à usages multiples dont le rôle est primordial non seulement pour le bois d’œuvre qu’il fournit mais également comme source de bois de feu, de fruits comestibles et de médicaments traditionnels. Sans oublier son rôle en tant que producteur de miel et l’intérêt qu’il mériterait en tant qu’arbre ornemental. On sait peu de choses sur ses taux de croissance et sur des méthodes de multiplication appropriées. Les recherches se justifient car Ilex mitis et son bois à usages multiples pourrait avoir de l’avenir en tant qu’essence commerciale à bois d’œuvre dans des programmes de plantation. La mise au point de produits de soin pour la peau à base d’Ilex mitis à Madagascar pourrait faire des émules ailleurs en Afrique tropicale. Somme toute, Ilex mitis continuera de jouer un rôle important dans bien des domaines en Afrique tropicale ; sa culture doit être encouragée dans des programmes agroforestiers, car il convient parfaitement aux régions montagneuses d’Afrique tropicale.
Références principales
- Bekele-Tesemma, A., 2007. Useful trees and shrubs for Ethiopia: identification, propagation and management for 17 agroclimatic zones. Technical Manual No 6. RELMA in ICRAF Project, Nairobi, Kenya. 552 pp.
- Bolza, E. & Keating, W.G., 1972. African timbers: the properties, uses and characteristics of 700 species. Division of Building Research, CSIRO, Melbourne, Australia. 710 pp.
- Chikamai, B.N., Githiomi, J.K., Gachathi, F.N. & Njenga, M.G., undated. Commercial timber resources of Kenya. Kenya Forestry Research Institute (KEFRI), Nairobi, Kenya. 164 pp.
- Danthu, P., Ramaroson, N. & Rambeloarisoa, G., 2008. Seasonal dependence of rooting success in cuttings from natural forest trees in Madagascar. Agroforestry Systems 73(1): 47–53.
- Latham, P., 2007. Plants visited by bees and other useful plants of Umalila, southern Tanzania. Third edition. P.Latham, DFID, United Kingdom. 216 pp.
- Maundu, P. & Tengnäs, B. (Editors), 2005. Useful trees and shrubs for Kenya. World Agroforestry Centre - East and Central Africa Regional Programme (ICRAF-ECA), Technical Handbook 35, Nairobi, Kenya. 484 pp.
- Orwa, C., Mutua, A., Kindt, R., Jamnadass, R. & Simons, A., 2009. Agroforestree database: a tree reference and selection guide. Version 4.0. [Internet] World Agroforestry Centre (ICRAF), Nairobi, Kenya. http://www.worldagroforestry.org/ resources/databases/ agroforestree. July 2011.
- Ramaroson, N., 2006. Essai de propagation végétative de quelques espèces ligneuses productices d’huiles et de molecules à usage médicale. Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome, ESSA, Département Eaux et Forêt, Université d’Antananarivo, Madagascar. 42 pp.
- Randria, J.N., Ranaivo-Harimanana, L. & Rakotomaniraka, H., 1986. Etudes cliniques complémentaires sur le fanaférol. Archives du Centre National de Recherches Pharmaceutiques 5: 71–89.
- Verdcourt, B., 1968. Aquifoliaceae. In: Milne-Redhead, E. & Polhill, R.M. (Editors). Flora of Tropical East Africa. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. 4 pp.
Autres références
- Andrews, S., 1994. FSA contributions 1: Aquifoliaceae. Bothalia 24(2): 163–166.
- Beentje, H.J., 1994. Kenya trees, shrubs and lianas. National Museums of Kenya, Nairobi, Kenya. 722 pp.
- Burkill, H.M., 1985. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 1, Families A–D. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 960 pp.
- Cuenoud, P., Martinez, M.A.D.P., Loizeau, P.A., Spichiger, R., Andrews, S. & Manen, J.F., 2000. Molecular phylogeny and biogeography of the genus Ilex L. (Aquifoliaceae). Annals of Botany 85(1): 111–122.
- Dale, I.R. & Greenway, P.J., 1961. Kenya trees and shrubs. Buchanan’s Kenya Estates Limited, Nairobi, Kenya. 654 pp.
- Debray, M., Jacquemin, H. & Razafindrambao, R., 1971. Contribution à l’inventaire des plantes médicinales de Madagascar. Travaux et Documents No 8. ORSTOM, Paris, France. 150 pp.
- Dold, A.P. & Cocks, M.L., 2002. The trade in medicinal plants in the Eastern Cape Province, South Africa. South African Journal of Science 98: 589–597.
- Grace, O.M., Prendergast, H.D.V., Jäger, A.K. & van Staden, J., 2002. Bark medicines in traditional healthcare in KwaZulu-Natal, South Africa: an inventory. South African Journal of Botany 69(3): 301–363.
- Hawthorne, W. & Jongkind, C., 2006. Woody plants of western African forests: a guide to the forest trees, shrubs and lianes from Senegal to Ghana. Kew Publishing, Royal Botanic Gardens, Kew, United Kingdom. 1023 pp.
- Katende, A.B., Birnie, A. & Tengnäs, B., 1995. Useful trees and shrubs for Uganda: identification, propagation and management for agricultural and pastoral communities. Technical Handbook 10. Regional Soil Conservation Unit, Nairobi, Kenya. 710 pp.
- Kokwaro, J.O., 1993. Medicinal plants of East Africa. 2nd Edition. Kenya Literature Bureau, Nairobi, Kenya. 401 pp.
- Mendes, E.J., 1966. Aquifoliaceae. In: Exell, A.W., Fernandes, A. & Wild, H. (Editors). Flora Zambesiaca. Volume 2, part 2. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. pp. 353–355.
- Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
- Palmer, E. & Pitman, N., 1972–1974. Trees of southern Africa, covering all known indigenous species in the Republic of South Africa, South-West Africa, Botswana, Lesotho and Swaziland. 3 volumes. Balkema, Cape Town, South Africa. 2235 pp.
- Perrier de la Bâthie, H., 1946. Aquifoliacées (Aquifoliaceae). Flore de Madagascar et des Comores (plantes vasculaires), familles 114–117. Imprimerie Officielle, Tananarive, Madagascar. 5 pp.
- Robyns, A., 1960. Aquifoliaceae. In: Robyns, W., Staner, P., Demaret, F., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Jurion, F., Lebrun, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 9. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. pp. 109–112.
- Schatz, G.E., 2001. Generic tree flora of Madagascar. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 477 pp.
- Takahashi, A., 1978. Compilation of data on the mechanical properties of foreign woods (part 3) Africa. Shimane University, Matsue, Japan. 248 pp.
- van Wyk, B. & van Wyk, P., 1997. Field guide to trees of southern Africa. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 536 pp.
- Venter, F. & Venter, J.-A., 1996. Making the most of indigenous trees. Briza publications, Capetown, South Africa. 304 pp.
Sources de l'illustration
- Robyns, A., 1960. Aquifoliaceae. In: Robyns, W., Staner, P., Demaret, F., Germain, R., Gilbert, G., Hauman, L., Homès, M., Jurion, F., Lebrun, J., Vanden Abeele, M. & Boutique, R. (Editors). Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Spermatophytes. Volume 9. Institut National pour l’Étude Agronomique du Congo belge, Brussels, Belgium. pp. 109–112.
Auteur(s)
- A. Maroyi, Department of Biodiversity, School of Molecular and Life Sciences, University of Limpopo, Private Bag X 1106, Sovenga 0727, South Africa
Citation correcte de cet article
Maroyi, A., 2012. Ilex mitis (L.) Radlk. [Internet] Fiche de PROTA4U. Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. Consulté le 14 octobre 2025.
- Voir cette page sur la base de données Prota4U.