Lannea welwitschii (PROTA)
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Introduction |
Importance générale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Répartition en Afrique | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Répartition mondiale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Fruit | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Colorant / tanin | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Médicinal | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Bois d'œuvre | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Bois de feu | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Ornemental | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Fourrage | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Auxiliaire | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Sécurité alimentaire | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Lannea welwitschii (Hiern) Engl.
- Protologue: Bot. Jahrb. Syst. 24: 298 (1898).
- Famille: Anacardiaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 28
Noms vernaculaires
Muumbu (Sw).
Origine et répartition géographique
Lannea welwitschii est présent depuis le Libéria jusqu’à l’ouest de l’Ethiopie et au Kenya, et vers le sud jusqu’en Tanzanie et au nord de l’Angola, ainsi probablement qu’au nord du Mozambique.
Usages
Le bois, souvent connu sous le nom de “kumbi”, est utilisé pour les menuiseries légères, la caisserie, les ustensiles tels que les tasses, les assiettes, les pots et les mortiers, ainsi que pour les placages et le contreplaqué. Les fûts servent traditionnellement à faire des pirogues. C’est un bois qui convient pour la parqueterie légère, les boiseries intérieures, la charronnerie, le mobilier, l’ébénisterie, les allumettes, les panneaux de fibres, les panneaux de particules et la pâte à papier. Il sert également de bois de feu et pour la production de charbon de bois.
L’écorce donne un colorant orange-jaune à brun rougeâtre utilisé au Ghana pour teindre les tissus traditionnels de deuil. On s’en sert également pour fabriquer des cordes et des sandales. Elle est couramment utilisée en médecine traditionnelle. Les décoctions sont administrées pour soigner la diarrhée, les hémorroïdes, la stérilité féminine, les troubles menstruels, les douleurs post-partum, la gonorrhée, l’épilepsie, les œdèmes, les palpitations, les infections cutanées et les ulcères. La poudre d’écorce est appliquée sur les morsures de serpent et les plaies. Au Ghana, l’écorce est mélangée à d’autres plantes pour soigner le diabète. La décoction de racine est réputée expectorante et émétique et est administrée pour soigner les infections pulmonaires et buccales, et comme antidote en cas d’empoisonnement. On applique les feuilles broyées comme pansement sur les œdèmes et on les consomme mélangées à de l’huile de palme contre l’épilepsie. Les graines servent de purgatif. Les fruits sont consommés frais localement, bien qu’ils soient résineux, qu’ils aient un goût acide et qu’ils sentent la térébenthine. L’arbre est parfois planté comme arbre d’ombrage dans les plantations de caféiers et de cacaoyers, en haies vives, et comme arbre d’alignement. On donne parfois les feuilles à manger au bétail. Elles fournissent un paillis qui a la réputation d’améliorer l’état des sols.
Production et commerce international
Il n’existe pas de statistiques sur la production et le commerce de bois de Lannea welwitschii, mais apparemment les quantités commercialisées sur le marché international sont négligeables et le bois n’est utilisé que localement sur une petite échelle.
Propriétés
Le bois de cœur est blanc crème à brun pâle ou gris violacé et ne se distingue pas nettement de l’aubier. Le fil est généralement droit, mais parfois contrefil, le grain est moyen à fin et régulier. Les surfaces sciées sur quartier ont une figure striée ou madrée. Le bois a un lustre argenté. Il contient de nombreux canaux résinifères au contenu jaune brunâtre, et le bois sent la résine.
C’est un bois moyennement léger à lourd, avec une densité de 400–640 kg/m³ à 15% d’humidité. Il sèche assez facilement avec peu de gauchissement et de gerces. Les taux de retrait sont modérés. A 12% d’humidité, le module de rupture est de 76–101 N/mm², la compression axiale de 43–45 N/mm², le fendage de 11 N/mm et la dureté de flanc Chalais-Meudon de 1,9.
Le bois est assez difficile à scier et à travailler, partiellement en raison de la présence de silice ; il a tendance à chauffer énormément et émousse sérieusement les dents de scie et les lames de coupe. Au rabotage, il peluche souvent. Néanmoins, on peut obtenir un beau fini si l’on prend des précautions. Les caractéristiques de clouage sont satisfaisantes, les clous tiennent bien. Le collage et le polissage donnent des résultats acceptables. Les caractéristiques de déroulage sont plutôt bonnes. Ce n’est pas un bois durable. Il est sujet au bleuissement, aux attaques de termites, de scolytes, de Lyctus et de térébrants marins. Le bois de cœur est rebelle à l’imprégnation avec des produits de conservation, l’aubier l’est moyennement. La sciure peut provoquer des réactions allergiques de la peau et des muqueuses.
La présence de saponines et de tanins dans l’écorce a été démontrée, en revanche les alcaloïdes semblent en être absents. Lors d’essais in vitro, des extraits aqueux et à l’éthanol de l’écorce de la tige ont révélé une activité antibactérienne contre Staphylococcus aureus, Salmonella typhimurium et Streptococcus sp. Deux hydroquinones alkylées, le lannéaquinol et le 2’(R)-hydroxylannéaquinol, ont été isolés d’extraits de tiges, de rameaux, de feuilles et de fruits de Lannea welwitschii. Ils ont fait ressortir une faible cytotoxicité contre un ensemble de lignées de cellules cancéreuses chez l’homme.
Falsifications et succédanés
Le bois d’autres Lannea spp. a les mêmes propriétés que celui de Lannea welwitschii, mais comme on ne le trouve généralement qu’en petite dimension, il est utilisé uniquement pour fabriquer de petits objets comme des mortiers, de petits tabourets, des manches de houe et des arcs. L’écorce de plusieurs autres Lannea spp. est utilisée de la même façon que celle de Lannea welwitschii en Afrique de l’Ouest pour teindre les papiers d’emballage en rouge brun.
Description
Arbre de taille moyenne atteignant 30(–35) m de haut, caducifolié ou sempervirent, dioïque ; fût droit et cylindrique, dépourvu de branches sur une hauteur de 15 (–26) m, jusqu’à 100(–120) cm de diamètre, sans contreforts ; surface de l’écorce grise à brun grisâtre, au début presque lisse mais devenant écailleuse et formant des ponctuations plus ou moins rondes, écorce interne rougeâtre à lignes blanches ondées, fibreuse, sécrétant un exsudat clair et gluant ; cime constituée de branches de grande taille, étalées ; ramilles à nombreuses lenticelles. Feuilles disposées en spirale, groupées à l’extrémité des rameaux, composées imparipennées à (3–)5–7(–13) folioles ; stipules absentes ; pétiole et rachis atteignant ensemble 25(–40) cm de long, sillonnés au-dessus ; pétiolules jusqu’à 2 cm de long mais pétiolule de la foliole terminale atteignant 5 cm ; folioles opposées, oblongues-ovales ou ovales-lancéolées, de 10–20 cm × 5–10(–12) cm, cunéiformes à obtuses à la base, longuement acuminées à l’apex, papyracées, entières, glabres, pennatinervées à 9–15 paires de nervures latérales. Inflorescence : panicule axillaire pyramidale atteignant 20 cm de long, à pubescence jaunâtre avec des poils étoilés ; bractées ovales, de 3–8 mm de long. Fleurs unisexuées, régulières, 4-mères ; pédicelle de 2–4 mm de long ; lobes du calice de 0,5–1 mm de long ; pétales libres, oblongs-elliptiques, de 2, 5–3 mm de long, jaune-vert ; étamines 8, libres ; disque en coupe, légèrement 8-lobé ; ovaire supère, 4-loculaire, styles généralement 4 ; fleurs mâles à ovaire rudimentaire, fleurs femelles à étamines rudimentaires. Fruit : drupe ellipsoïde à presque globuleuse, légèrement comprimée de 6–8 mm de long, lisse, violet noirâtre à maturité ; noyau contenant habituellement 1 seule graine. Plantule à germination épigée ; hypocotyle de 3,5–5 cm de long, épicotyle de 0,5–1 cm de long ; cotylédons linéaires-lancéolés, de 1,5–2 cm de long ; 2 premières feuilles opposées, simples, ovales, de 2,5–4 cm × environ 1,5 cm, dentées.
Autres données botaniques
Le genre Lannea comprend une quarantaine d’espèces, la plupart limitée à l’Afrique. Bien que la majeure partie puisse être définie facilement d’un point de vue botanique, des espèces différentes portent les mêmes noms vernaculaires dans plusieurs régions. Si la plupart sont des arbustes ou de petits arbres qui n’ont aucune importance en tant que bois d’œuvre, plusieurs donnent des fruits comestibles ou des colorants ou encore sont reconnues en tant que plantes médicinales.
On a distingué une variété de Lannea welwitschii, var. ciliolata Engl. (synonyme : Lannea amaniensis Engl. & K.Krause). Endémique du Kenya et de Tanzanie, où elle est présente en forêt de basse altitude, elle diffère de var. welwitschii par ses folioles plus petites dont le dessous est légèrement pubescent.
Croissance et développement
Lannea welwitschii a une croissance rapide. En Côte d’Ivoire, les arbres fleurissent en janvier–février. En Afrique de l’Ouest, ils produisent des fruits vers la fin de la saison des pluies ; au Gabon également, la saison des pluies correspond au pic de la fructification. Les oiseaux mangent les fruits dont ils disséminent les graines.
Ecologie
Lannea welwitschii se rencontre en forêt pluviale et en ripisylve de basses terres jusqu’à 1100(–1250) m d’altitude. On le trouve souvent dans les zones marécageuses de la forêt. En Afrique de l’Ouest, il n’a pas de nette préférence pour les différentes zones forestières, contrairement au Cameroun où on le rencontre plus abondamment dans la forêt semi-décidue. En Ethiopie, il est présent dans les régions où la pluviométrie annuelle moyenne est de 1500–2000 mm. Il est particulièrement commun dans la forêt secondaire et passe pour une espèce pionnière.
Multiplication et plantation
La régénération naturelle est très abondante dans les trouées moyennes de la forêt. On peut ramasser les fruits sur le sol. On compte environ 15 000 graines par kg. On les sème dans des planches de semis ou directement au champ. Un traitement préalable n’est pas indispensable, mais le taux de germination est assez bas, de l’ordre de 30%. La germination peut débuter en l’espace d’une semaine, mais elle a lieu habituellement au bout de 2–3 semaines. Il faut faire sécher les fruits progressivement avant de les entreposer ; on peut les conserver jusqu’à 2 mois dans des récipients étanches à l’abri de la chaleur.
Gestion
Dans les forêts du Cameroun, on a signalé une densité moyenne de 0,5 fût ayant un diamètre supérieur à 15 cm par ha, et un volume moyen de bois de 1,5 m³/ha. Les arbres peuvent être conduits en taillis ou en têtards.
Rendement
En R.D. du Congo, on a remarqué qu’un fût (de 26 m de long, et de 80 cm de diamètre) fournissait 8,5 m³ de bois.
Traitement après récolte
Après la coupe, les grumes doivent être débardées sans tarder pour éviter le bleuissement et les attaques de scolytes.
Ressources génétiques
Lannea welwitschii ne semble guère menacé d’érosion génétique car il est répandu et localement commun, notamment en forêt secondaire. Toutefois, var. ciliolata ayant une aire de répartition limitée, elle pourrait être menacée par la destruction de la forêt.
Perspectives
Il faudrait étudier les possibilités qu’offre Lannea welwitschii en agroforesterie car il s’agit d’un arbre polyvalent à la croissance rapide. Il pourrait s’agir d’une espèce intéressante pour les plantations d’essences à bois d’œuvre destinées au déroulage.
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Sources de l'illustration
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- Vivien, J. & Faure, J.J., 1985. Arbres des forêts denses d’Afrique Centrale. Agence de Coopération Culturelle et Technique, Paris, France. 565 pp.
Auteur(s)
- E. Ebanyenle, Forestry Research Institute of Ghana (FORIG), KNUST, University, P.O. Box 63, Kumasi, Ghana
Consulté le 13 octobre 2025.
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