Myrsine melanophloeos (PROTA)
![]() |
Introduction |
Myrsine melanophloeos (L.) R.Br.
- Protologue: Prodr. : 533 (1810).
- Famille: Myrsinaceae
Synonymes
Rapanea melanophloeos (L.) Mez (1902), Rapanea rhododendroides (Gilg) Mez (1902).
Noms vernaculaires
Cape beech (En).
Origine et répartition géographique
Myrsine melanophloeos est répandu, et présent du Nigeria jusqu’en Ethiopie et au Kenya, et vers le sud jusqu’en Angola, au Zimbabwe, au Mozambique, en Afrique du Sud et au Swaziland.
Usages
Le bois est utilisé pour la menuiserie, les lambris décoratifs, les perches, le mobilier, l’ébénisterie, la charronnerie, des instruments de musique tels que les violons, des cannes ouvragées, des outils et des manches d’outil. Il convient pour la construction, le revêtement de sol, les boiseries intérieures, les traverses de chemin de fer, les jouets, les bibelots, la fabrication de motifs, la sculpture, le tournage, les placages et le contreplaqué. Il est utilisé comme bois de feu et pour la production de charbon de bois.
On prend la décoction d’écorce comme expectorant et émétique, et pour traiter les douleurs, la fièvre, la diarrhée et les palpitations. On administre les racines comme purgatif. L’écorce est appliquée sur les blessures. Les fruits séchés sont utilisés comme vermifuge et purgatif ; ils sont un vermifuge fréquent pour le bétail. Myrsine melanophloeos est planté comme arbre ornemental.
Production et commerce international
Le bois n’est utilisé que localement et n’est pas vendu sur le marché international du bois d’œuvre. L’écorce est généralement commercialisée sur les marchés en Afrique du Sud.
Propriétés
Le bois de cœur est blanchâtre à brun pâle ou brun rosé, s’assombrissant à l’exposition, et se démarque indistinctement de l’aubier large. Le fil est droit mais a parfois tendance à onduler, le grain est moyen à fin et régulier. Les surfaces sciées sur quartier présentent un beau dessin au fil argenté, et les surfaces sciées sur dosse présentent un motif réticulé-marbré.
C’est un bois de poids moyen à lourd, avec une densité de 680–845 kg/m³ à 12% d’humidité. Il doit être séché lentement et avec soin car il est sensible au fendage, au gauchissement et au tuilage, particulièrement les planches sciées sur dosse. Il est recommandé de scier les grumes sur quartier avant séchage. Les taux de retrait du bois vert à anhydre sont plutôt élevés : d’environ 3,2% radialement et 11,4% tangentiellement.
A 12% d’humidité, le module de rupture est de 112 N/mm², le module d’élasticité de 15 780 N/mm², la compression axiale de 58 N/mm², le cisaillement de 13 N/mm², la dureté Janka de flanc de 6625 N/mm et la dureté Janka en bout de 8135 N.
Le bois est facile à scier et à travailler tant à la main qu’avec des machines-outils, et la finition est lisse sans utiliser d’apprêt. Les propriétés de clouage sont moyennes. Le bois se colle et se tourne bien. Il n’est pas durable car il est sensible aux attaques de champignons, de termites, de foreurs du bois sec et de térébrants marins. Il est moyennement rebelle à l’imprégnation avec des produits de conservation.
L’écorce contient jusqu’à 15% de tanins. Des saponines triterpénoïdes telles que la sakurasosaponine ont été isolées des feuilles. La sakurasosaponine a montré des activités molluscicides et antifongiques contre Biomphalaria glabrata et Cladosporium cucumerinum respectivement. Dans des essais, des extraits méthanoliques de feuilles et de rameaux ont montré une faible activité antiplasmodium in vitro. L’embéline, une benzoquinone, a été isolée des graines. Ce composé provoque une chute du niveau de testostérone chez les rats mâles. Des tests chez des moutons infectés par le nématode parasite Haemonchus contortus n’ont montré aucun effet vermifuge des extraits de fruits de Myrsine melanophloeos, et des tests chez des souris infectées par Heligmosomoides polygyrus ont montré peu d’effet.
Falsifications et succédanés
Le bois ressemble à celui de Faurea spp., qui est utilisé à des fins similaires.
Description
Arbuste ou arbre de taille petite à moyenne atteignant 20(–25) m de haut, sempervirent ; fût dépourvu de branches sur 6 m, généralement droit et cylindrique, parfois tordu, atteignant 70(–100) cm de diamètre, souvent cannelé à la base ou à très petits contreforts ; surface de l’écorce fissurée, rugueuse, blanc-gris à brun rougeâtre, écorce interne brun pâle à rougeâtre ; rameaux glabres à légèrement poilus. Feuilles alternes, souvent groupées aux extrémités des rameaux, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole atteignant 1(–3,5) cm de long, souvent légèrement ailé ; limbe elliptique à lancéolé ou obovale, de 2,5–20 cm × 1–7 cm, cunéiforme à la base, obtus à courtement acuminé à l’apex, coriace, glabre, parfois à stries résineuses, pennatinervé à 8–22 paires de nervures latérales. Inflorescence : fascicule axillaire de 3–12 fleurs, souvent également sur les rameaux âgés sans feuilles, à nombreuses bractées en écaille à la base. Fleurs bisexuées ou à fonctionnalité unisexuée, régulières, (4–)5(–6)-mères, souvent à taches foncées ; pédicelle jusqu’à 7 mm de long, trapu ; calice en coupe, atteignant 3 mm de long à lobes d’environ 1,5 mm de long, finement poilu aux bords ; corolle atteignant 5 mm de long, blanchâtre à jaune verdâtre ou rosé, à tube d’environ 1 mm de long et à lobes ovales à oblongs, finement poilue aux bords ; étamines opposées aux pétales, attachées à la gorge de la corolle, sans filet ; ovaire supère, ovoïde à presque globuleux, 1-loculaire, style court ou absent, stigmate conique. Fruit : drupe globuleuse charnue atteignant 8 mm de diamètre, à lignes longitudinales irrégulières, rosée à bleuâtre ou violacée, à calice persistant à la base et base du style persistant à l’apex, à 1 graine. Graines aplaties globuleuses, atteignant 4 mm de diamètre, à cavité à la base, légèrement ponctuées, brunâtres.
Autres données botaniques
Le genre Myrsine comprend environ 300 espèces, et est présent dans toutes les régions tropicales. On trouve 2 espèces en Afrique tropicale continentale, 2 autres en Afrique du Sud, et encore 2 autres à Madagascar. Dans la plupart des flores africaines, Rapanea a été conservé séparément de Myrsine, sur la base de la présence (Myrsine) ou de l’absence (Rapanea) d’un collet réunissant les étamines. Cependant, chez plusieurs espèces d’Amérique tropicale, il existe des transitions entre les deux conditions, et pour cette raison il a été proposé d’inclure Rapanea dans Myrsine.
Anatomie
Description anatomique du bois (codes IAWA pour les bois feuillus) :
- Cernes de croissance : 2 : limites de cernes indistinctes ou absentes.
- Vaisseaux : 5 : bois à pores disséminés ; (12 : contour des vaisseaux isolés anguleux) ; 13 : perforations simples ; 22 : ponctuations intervasculaires en quinconce ; 25 : ponctuations intervasculaires fines (4–7 μm) ; 30 : ponctuations radiovasculaires avec des aréoles distinctes ; semblables aux ponctuations intervasculaires en forme et en taille dans toute la cellule du rayon ; 41 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 50–100 μm ; 42 : diamètre tangentiel moyen du lumen des vaisseaux 100–200 μm ; 47 : 5–20 vaisseaux par millimètre carré.
- Trachéides et fibres : 61 : fibres avec des ponctuations simples ou finement (étroitement) aréolées ; 63 : ponctuations des fibres fréquentes sur les parois radiales et tangentielles ; 65 : présence de fibres cloisonnées ; 66 : présence de fibres non cloisonnées ; (69 : fibres à parois fines à épaisses) ; 70 : fibres à parois très épaisses.
- Parenchyme axial : 78 : parenchyme axial juxtavasculaire ; 92 : quatre (3–4) cellules par file verticale ; (93 : huit (5–8) cellules par file verticale).
- Rayons : 98 : rayons couramment 4–10-sériés ; 102 : hauteur des rayons > 1 mm ; 109 : rayons composés de cellules couchées, carrées et dressées en mélange ; 114 : ≤ 4 rayons par mm.
(R. Shanda, E. Uetimane, H. Beeckman & P.E. Gasson)
Croissance et développement
Les arbres poussent relativement rapidement. En Afrique australe, ils fleurissent généralement en juin–août, parfois jusqu’en décembre. Les fleurs sont légèrement odorantes et sont visitées par des insectes tels que les abeilles et les mouches. Il faut au moins 3 mois pour que les fruits mûrissent. Ils sont consommés par les oiseaux, qui disséminent probablement les graines, mais les porcs sauvages et les singes consomment également les fruits.
Les racines développent des drageons et l’arbre n’est en conséquence pas adapté pour une plantation en tant que plante ornementale dans de petits jardins.
Ecologie
Myrsine melanophloeos est présent dans les forêts de montagne, dans les savanes herbeuses et les fourrés jusqu’à 3750 m d’altitude, mais en Afrique australe également dans les forêts sempervirentes côtières à proximité du niveau de la mer. Il pousse généralement en forêt claire ou en lisière de forêt, ou le long de cours d’eau car il préfère d’assez grandes quantités de lumière. Dans les montagnes d’Ethiopie, il est associé à Hagenia, Juniperus, Podocarpus, Schefflera et Erica spp., dans les régions à pluviométrie annuelle moyenne de 1000–1500(–2000) mm. Myrsine melanophloeos est relativement tolérant à la sécheresse, au gel, au sel et au vent.
Multiplication et plantation
La régénération naturelle est souvent abondante, résultant parfois en peuplements presque purs. Les graines doivent être conservées dans des récipients scellés dans un endroit frais et sec ; on recommande d’ajouter des cendres car elles sont sensibles aux attaques d’insectes. Le semis peut se faire directement au champ. Les graines peuvent également être semées en pots avec un mélange de rempotage bien drainé, et situées dans un endroit chaud et légèrement ombragé. On recommande de traiter les graines avec un fongicide avant le semis pour éviter la fonte des semis. La multiplication par sauvageons est parfois également pratiquée.
Gestion
L’arbre peut être recépé et écimé.
Maladies et ravageurs
En Afrique du Sud, on a observé que des espèces de champignons telles que Ceratocystis spp. peuvent provoquer des lésions significatives sur les arbres de Myrsine melanophloeos.
Récolte
La prudence s’impose pendant la récolte car les grumes sont sensibles au fendage. Les arbres écorcés ne récupèrent pas facilement et il a été recommandé de limiter la récolte de l’écorce à des fins médicinales à des bandes étroites et verticales.
Ressources génétiques
Par endroits l’écorce de Myrsine melanophloeos est intensément exploitée, par ex. au nord de l’Afrique du Sud. La hauteur moyenne, le diamètre du fût et le nombre d’arbres de différentes classes de dimension sont plus élevés dans les peuplements non récoltés, bien que les peuplements récoltés semblent supporter le niveau actuel de récolte. Dans d’autres régions où Myrsine melanophloeos est un bois d’œuvre ou une plante médicinale importante, par ex. en Ouganda et en Ethiopie méridionale, il est encore abondant et non menacé.
Perspectives
On a suggéré que Myrsine melanophloeos serait utile dans les plantations de bois de feu dans les hautes terres, mais il ne fait aucun doute que le bois de telles plantations est également utile comme bois d’œuvre pour une utilisation générale dans des applications locales. En tant qu’arbre polyvalent, il pourrait être promu pour la plantation dans des systèmes agroforestiers, mais des recherches plus approfondies sont encore nécessaires sur la multiplication, la plantation et des pratiques de gestion appropriées.
Références principales
- Bolza, E. & Keating, W.G., 1972. African timbers: the properties, uses and characteristics of 700 species. Division of Building Research, CSIRO, Melbourne, Australia. 710 pp.
- Chikamai, B.N., Githiomi, J.K., Gachathi, F.N. & Njenga, M.G., undated. Commercial timber resources of Kenya. Kenya Forestry Research Institute (KEFRI), Nairobi, Kenya. 164 pp.
- Coates Palgrave, K., 1983. Trees of southern Africa. 2nd Edition. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 959 pp.
- Grace, O.M., Prendergast, H.D.V., Jäger, A.K. & van Staden, J., 2002. Bark medicines in traditional healthcare in KwaZulu-Natal, South Africa: an inventory. South African Journal of Botany 69(3): 301–363.
- Halliday, P., 1984. Myrsinaceae. In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. 23 pp.
- Katende, A.B., Birnie, A. & Tengnäs, B., 1995. Useful trees and shrubs for Uganda: identification, propagation and management for agricultural and pastoral communities. Technical Handbook 10. Regional Soil Conservation Unit, Nairobi, Kenya. 710 pp.
- Palmer, E. & Pitman, N., 1972–1974. Trees of southern Africa, covering all known indigenous species in the Republic of South Africa, South-West Africa, Botswana, Lesotho and Swaziland. 3 volumes. Balkema, Cape Town, South Africa. 2235 pp.
- Porter, H., 2005. Rapanea melanophloeos (L.) Mez. [Internet] South African National Biodiversity Institute, Kirstenbosch, South Africa. http://www.plantzafrica.com/ plantqrs/ rapanmelan.htm. August 2011
- Sebsebe Demissew, 2003. Myrsinaceae. In: Hedberg, I., Edwards, S. & Sileshi Nemomissa (Editors). Flora of Ethiopia and Eritrea. Volume 4, part 1. Apiaceae to Dipsacaceae. The National Herbarium, Addis Ababa University, Addis Ababa, Ethiopia and Department of Systematic Botany, Uppsala University, Uppsala, Sweden. pp. 64–69.
- van Wyk, B.E., van Oudtshoorn, B. & Gericke, N., 1997. Medicinal plants of South Africa. Briza Publications, Pretoria, South Africa. 304 pp.
Autres références
- Botha, J., Witkowski, E.T.F. & Shackleton, C.M., 2004. Harvesting impacts on commonly used medicinal tree species (Catha edulis and Rapanea melanophloeos) under different land management regimes in the Mpumalanga lowveld, South Africa. Koedoe 47(2): 1–18.
- Bryce, J.M., 1967. The commercial timbers of Tanzania. Tanzania Forest Division, Utilisation Section, Moshi, Tanzania. 139 pp.
- Burkill, H.M., 1997. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 4, Families M–R. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 969 pp.
- Clarkson, C., Maharaj, V.J., Crouch, N.R., Grace, O.M., Pillay, P., Matsabisa, M.G., Bhagwandin, N., Smith, P.J. & Folb, P.I., 2004. In vitro antiplasmodial activity of medicinal plants native to or naturalised in South Africa. Journal of Ethnopharmacology 92: 177–191.
- Friis, I., 1992. Forests and forest trees of northeast tropical Africa: their natural habitats and distribution patterns in Ethiopia, Djibouti and Somalia. Kew Bulletin, Additional Series 15, H.M.S.O., London, United Kingdom. 396 pp.
- Githiori, J.B., Hoglund, J., Waller, P.J. & Leyden Baker, R., 2002. Anthelmintic activity of preparations derived from Myrsine africana and Rapanea melanophloeos against the nematode parasite, Haemonchus contortus, of sheep. Journal of Ethnopharmacology 80: 187–191.
- Githiori, J.B., Hoglund, J., Waller, P.J. & Leyden Baker, R., 2003. Evaluation of anthelmintic properties of extracts from some plants used as livestock dewormers by pastoralist and smallholder farmers in Kenya against Heligmosomoides polygyrus infections in mice. Veterinary Parasitology 118: 215–226.
- Grace, O.M., Prendergast, H.D.V., van Staden, J. & Jäger, A.K., 2002. The status of bark in South African traditional health care. South African Journal of Botany 68: 21–30.
- Kamgan, N.G., Jacobs, K., De Beer, Z.W., Wingrield, M.J. & Roux, J., 2008. Ceratocystis and Ophiostoma species, including three new taxa, associated with wounds on native South African trees. Fungal Diversity 29: 37–59.
- Kupicha, F.K., 1983. Myrsinaceae. In: Launert, E. (Editor). Flora Zambesiaca. Volume 7, part 1. Flora Zambesiaca Managing Committee, London, United Kingdom. pp. 198–210.
- Mungai, N.N., Makawiti, D.W. & Konji, V.N., 1997. Effect of different doses and routes of administration of embelin on plasma testosterone levels. Phytotherapy Research 11(7): 532–534.
- Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
- Ohtani, K., Mavi, S. & Hostettmann, K., 1993. Molluscicidal and antifungal triterpenoid saponins from Rapanea melanophloeos leaves. Phytochemistry 33(1): 83–86.
- Pipoly III, J.J., 1996. Contributions towards a new flora of the Philippines: I. A synopsis of the genus Myrsine (Myrsinaceae). Sida 17(1): 115–162.
- Sommerlatte, H. & Sommerlatte, M., 1990. A field guide to the trees and shrubs of the Imatong Mountains, southern Sudan. Deutsche Gesellschaft fur Technische Zusammmenarbeit (GTZ), Nairobi, Kenya. 372 pp.
- Takahashi, A., 1978. Compilation of data on the mechanical properties of foreign woods (part 3) Africa. Shimane University, Matsue, Japan. 248 pp.
- Taton, A., 1980. Myrsinaceae. In: Bamps, P. (Editor). Flore d’Afrique centrale. Spermatophytes. Jardin botanique national de Belgique, Brussels, Belgium. 62 pp.
- Tyiso, S. & Bhat, R.B., 1998. Medicinal plants used for child welfare in the Transkei region of the Eastern Cape (South Africa). Journal of Applied Botany 72(3–4): 92–98.
- van Vuuren, N.J.J., Banks, C.H. & Stohr, H.P., 1978. Shrinkage and density of timbers used in the Republic of South Africa. Bulletin No 57. South African Forestry Research Institute, Pretoria, South Africa. 55 pp.
- van Wyk, B. & van Wyk, P., 1997. Field guide to trees of southern Africa. Struik Publishers, Cape Town, South Africa. 536 pp.
Sources de l'illustration
- Dale, I.R. & Greenway, P.J., 1961. Kenya trees and shrubs. Buchanan’s Kenya Estates Limited, Nairobi, Kenya. 654 pp.
- Halliday, P., 1984. Myrsinaceae. In: Polhill, R.M. (Editor). Flora of Tropical East Africa. A.A. Balkema, Rotterdam, Netherlands. 23 pp.
Auteur(s)
- A. Asamoah, Kwame Nkrumah University of Science & Technology, Kumasi, Ghana
- C. Antwi-Bosiako, Kwame Nkrumah University of Science & Technology, Kumasi, Ghana
- K. Frimpong-Mensah, Kwame Nkrumah University of Science & Technology, Kumasi, Ghana
- A. Atta-Boateng, Kwame Nkrumah University of Science & Technology, Kumasi, Ghana
Citation correcte de cet article
Asamoah, A., Antwi-Bosiako, C., Frimpong-Mensah, K. & Atta-Boateng, A., 2012. Myrsine melanophloeos (L.) R.Br. In: Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. (Editeurs). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. Consulté le 14 octobre 2025.
- Voir cette page sur la base de données Prota4U.