Piper umbellatum (PROTA)
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Introduction |
Importance générale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Répartition en Afrique | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Répartition mondiale | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Fruit | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Légume | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Médicinal | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Fourrage | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Sécurité alimentaire | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
- Protologue: Sp. pl. 1: 30 (1753).
- Famille: Piperaceae
- Nombre de chromosomes: 2n = 24, 26, 28
Synonymes
- Piper subpeltatum Willd. (1797),
- Pothomorphe subpeltata (Willd.) Miq. (1840),
- Pothomorphe umbellata (L.) Miq. (1840).
Noms vernaculaires
- Bois d’anisette, grand baume (Fr).
- Cow-foot leaf (En).
- Algodãozinho do campo, pariparoba (Po).
- Mtunda ya mbwa (Sw).
Origine et répartition géographique
Originaire d’Amérique tropicale, Piper umbellatum a été introduit et s’est largement naturalisé dans tous les tropiques, y compris l’Afrique tropicale continentale et les îles de l’océan Indien. Sur le continent africain, il est présent depuis la Guinée et la Sierra Leone jusqu’en Ethiopie, et vers le sud jusqu’en Angola et au Mozambique.
Usages
En Afrique tropicale et d’autres régions tropicales, les feuilles de Piper umbellatum sont couramment utilisées comme émollient, vulnéraire et antiseptique. Elles s’emploient en cataplasmes sur les œdèmes, les furoncles et les brûlures ; le jus se prend comme emménagogue, galactagogue et diurétique, ou s’utilise en gouttes dans l’oreille contre l’otalgie. Les feuilles ou les racines se prennent en décoction pour soulager la jaunisse, le paludisme, les affections urinaires et rénales, la syphilis et la gonorrhée, la leucorrhée, les troubles menstruels et les maux d’estomac ; elles s’appliquent également sur les plaies et les tumeurs infectées. On prête à la racine des vertus stimulantes, diurétiques et aptes à favoriser le flux biliaire. La décoction de racine s’utilise comme digestif puissant et dans le traitement de la dyspepsie, la constipation et les maux d’estomac. Dans toute l’Afrique, les feuilles servent en massage pour la migraine et d’autres formes de maux de tête, et en décoction comme lotion pour les enfants fiévreux. Au Liberia, l’infusion de jeunes feuilles broyées se prend pour traiter les coliques graves. En Côte d’Ivoire et en Centrafrique, les parties aériennes se donnent couramment aux femmes pour réguler les règles et prévenir les avortements ; les feuilles broyées s’appliquent en lavement pour traiter le prolapsus rectal. Au Ghana, on fait macérer de la pulpe de feuilles ou des racines dans de l’alcool, que l’on prend pour traiter les rhumatismes. Au Cameroun, la décoction de feuilles se donne pour traiter l’hypertension et les maux de dents. La plante sert à expulser le ténia, comme en Guinée par exemple, tandis qu’en R.D. du Congo c’est aux feuilles que l’on prête des propriétés vermifuges. En Centrafrique, les rameaux et les graines pilées mélangées à du sel se prennent contre les vers intestinaux, et au Congo des suppositoires de feuilles se donnent contre les oxyures. A Madagascar, les feuilles sont appliquées en friction pour soulager les douleurs rhumatismales. Au Brésil, Piper umbellatum est très utilisé en bain pour atténuer les œdèmes et les douleurs utérines. Sur la péninsule malaisienne, les fruits se mastiquent avec des feuilles de bétel (Piper betle L.) pour traiter la toux. Aux Philippines, le jus des feuilles s’applique sur les yeux contre la conjonctivite. En Indochine, les feuilles et les fruits servent à traiter les douleurs rénales, les œdèmes, l’anémie et les coliques. Dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, l’Asie du Sud-Est et l’Amérique du Sud, Piper umbellatum est un ingrédient de poison de flèche. Au Ghana, la plante a la réputation d’attirer le poisson et s’utilise dans des mélanges d’appâts dans les pièges à gibier. C’est un fétiche pour de nombreux peuples, comme au Gabon par exemple, où il sert à provoquer la compassion.
Dans de nombreuses régions des tropiques, les jeunes feuilles et inflorescences sont consommées crues, cuites à la vapeur ou à l’eau comme légume ou comme condiment avec du poisson ou de la viande et du riz. En Sierra Leone, les feuilles sont un légume-feuille très prisé, qui se consomme légèrement cuit ou haché avec du poisson ou de la viande. Les Temnes emploient la base de la tige, qui a parfois une écorce épaisse et liégeuse, comme condiment avec du riz ou une sauce à l’huile de palme. En Centrafrique, la moelle de la tige et l’inflorescence entrent dans la préparation d’un condiment mucilagineux. En Asie tropicale, les fruits mûrs et sucrés se mangent comme une friandise.
Production et commerce international
Piper umbellatum est vendu seulement localement.
Propriétés
L’huile essentielle des parties aériennes de Piper umbellatum a une forte teneur en β-pinène (27%), α-pinène (18%), (E)-nérolidol (12%) et β -caryophyllène (10%). Parmi les autres composés que l’on a découverts figurent le safrole, le germacrène-D, le β-cadinène, le δ-cadinène et le bicyclogermacrène. Les racines et les parties aériennes contiennent du 4-nérolidylcatéchol, puissant antioxydant qui possède un potentiel chimiopréventif. Ceci peut expliquer l’usage traditionnel de Piper umbellatum dans le traitement du cancer de la peau. Chez les souris, le 4-nérolidylcatéchol inhibe l’effet du venin phospholipase myotoxique de plusieurs vipères fer de lance (Bothrops spp.), mais l’effet protecteur est lent, tandis que ces venins agissent très rapidement. Le 4-nerolidylcatéchol n’est donc pas un candidat antivenin, mais il pourrait fournir une structure de base dans la mise au point d’inhibiteurs innovants.
Un extrait au méthanol des feuilles a eu un effet significatif antipaludique contre Plasmodium falciparum in vitro. Par la suite, un extrait brut à l’éthanol des feuilles de Piper umbellatum, administré par voie orale et subcutanée à des souris infectées par Plasmodium berghei, a manifesté une forte activité antipaludique, réduisant nettement le taux de parasites, avec effet dose-dépendant. Un extrait aqueux des parties aériennes administré par voie intrapéritonéale à des rats a déclenché chez eux une baisse de vigilance pendant 48 heures, accompagnée d’une chute de la température du corps, une baisse de l’activité motrice spontanée et une augmentation de l’activité analgésique. Un extrait à l’eau et à l’éthanol a montré des effets anti-inflammatoires et analgésiques sur des modèles utilisant des souris et des rats.
Les composés âcres des feuilles et des racines sont irritants à forte dose et provoquent une inflammation grave de l’appareil gastro-intestinal. Ils entraînent une sensation de brûlure, de la salivation, de la stomatite, des vomissements, des douleurs abdominales importantes et de la diarrhée.
Description
Plante herbacée vivace ou arbuste grimpant atteignant 4 m de haut, fortement ramifié près de la base ; tiges issues d’un rhizome ligneux, succulentes, côtelées, s’enracinant aux nœuds. Feuilles alternes, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 6,5–30 cm de long, s’engainant à la base ; limbe presque circulaire à réniforme, de 5–36(–40) cm × 4,5–37(–42) cm, base profondément cordée, apex courtement acuminé à arrondi, relativement mince, vert foncé au-dessus, grisâtre au-dessous, ponctué de glandes noires, peu à densément poilu sur les nervures au-dessus et au-dessous, 11–15-palmatinervé. Inflorescence : épi axillaire ou opposé aux feuilles de 5,5–15 cm de long, 2–8 groupés en fausses ombelles ; pédoncule de 3–12 cm de long ; bractées des pédoncules étroites, de 6–8 mm de long, blanches, caduques, bractées florales triangulaires à arrondies, atteignant 1 mm de large, à bords poilus, blanches, ivoire ou jaunes. Fleurs minuscules, bisexuées, sessiles ; périanthe absent ; étamines 2 ; ovaire supère, 1-loculaire, stigmates 3. Fruit : drupe charnue à 3 angles, de 0,5–1 mm × environ 0,5 mm, brunâtre, contenant 1 graine. Graines globuleuses, minuscules.
Autres données botaniques
Les estimations du nombre d’espèces que comprend le genre Piper vont de 1400 à plus de 2000 ; une quinzaine d’espèces sont originaires d’Afrique tropicale ou s’y sont naturalisées. La plupart des espèces sont surtout utilisées comme épice, mais elles ont aussi des usages médicinaux.
Piper sylvestre
Les feuilles et les tiges de Piper sylvestre Lam., espèce présente en Inde, au Sri Lanka et sur les îles de l’océan Indien, se mastiquent à Madagascar pour rendre les dents noirâtres ou rougeâtres et les protéger des caries. L’infusion de feuilles se prend pour prévenir les crises d’épilepsie. Les fruits servent de condiment. Sur l’île Maurice, l’infusion de feuilles se prend pour traiter la fièvre et l’hématurie, et comme diurétique et dépuratif.
Croissance et développement
Piper umbellatum peut fleurir toute l’année lorsqu’il y a assez d’eau.
Ecologie
Piper umbellatum se rencontre dans le sous-bois de la forêt pluviale sempervirente, mais également dans les clairières et sur les berges de rivière ; il est toujours présent dans des endroits humides, jusqu’à 1800(–2100) m d’altitude. C’est une adventice commune des plantations ; dans les cacaoyères du Ghana et les plantations de palmier à huile du Cameroun, il peut être gênant.
Multiplication et plantation
Piper umbellatum se multiplie par graines. Les graines montrent une dormance qui peut être levée par le soleil direct.
Gestion
Piper umbellatum n’est cultivé qu’occasionnellement, généralement dans les jardins familiaux. Des méthodes de production de 4-nérolidylcatéchol à partir de la culture in vitro de parties de Piper umbellatum sont à l’étude.
Récolte
Les feuilles, les fruits et les racines de Piper umbellatum se récoltent selon les besoins, généralement dans la nature.
Traitement après récolte
Piper umbellatum est principalement utilisé frais.
Ressources génétiques
Piper umbellatum est largement réparti et n’est pas menacé d’érosion génétique.
Perspectives
Le 4-nérolidylcatéchol est un antioxydant qui possède plusieurs activités pharmacologiques prometteuses. Il peut également fournir des pistes à la mise au point d’antivenins efficaces contre les morsures de vipère. Son utilisation répandue et courante en médecine traditionnelle justifie un approfondissement des recherches pour évaluer pleinement son potentiel comme plante analgésique et vulnéraire, mais aussi ses propriétés antipaludiques.
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Sources de l'illustration
- Schmelzer, G.H., 2001. Piper umbellatum L. In: van Valkenburg, J.L.C.H. & Bunyapraphatsara, N. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(2): Medicinal and poisonous plants 2. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 428–430.
Auteur(s)
- M. Domis, Tobias Asserlaan 104, 5056VD Berkel-Enschot, Netherlands
- L.P.A. Oyen, PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Citation correcte de cet article
Domis, M. & Oyen, L.P.A., 2008. Piper umbellatum L. In: Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 14 octobre 2025.
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