Reseda villosa (Criquet)

Reseda villosa var. villosa Coss.
Famille : Resedaceae
Synonymes : Reseda villosa Coss. (1859), Reseda villosa Maire, Reseda villosa Maire
Type physionomique : Herbe annuelle
Description : Plante annuelle érigée de grande taille, densément pubescente (poils blancs donnant un aspect grisâtre ou plus ou moins glauque), pouvant atteindre plus de 120 centimètres de haut. Feuilles longues, lancéolées, à bord ondulé obscurément denté, regroupées dans le tiers ou la moitié inférieure des tiges. Inflorescence terminale atteignant 60 centimètres de long. Fleurs blanc jaunâtre. Fruits : capsules dressées, oblongues (2 à 3 fois plus longues que larges). On distingue une autre variété, Reseda villosa var. glabrescens Maire, dépourvue de poils (glabre) et d’aspect vert franc.
Biogéographie : Espèce saharo-sindienne à affinités tropicales.
Type biomorphologique de Raunkier : Thérophyte pouvant se comporter en pluriannuelle quand les conditions écométéorologiques sont favorables.
Port : Herbe érigée, ordinairement annuelle.
Préférences édaphiques : Espèce des sols plus ou moins lourds et rocailleux.
Préférences hydriques : Espèce eury-xérophile.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Plante des sols complexes, sur alluvions et bas de pente. Peut être localement abondante.
Espèces voisines : Reseda arabica Boiss. var. arabica, espèce de petite taille, possédant des tiges ramifiées, se distingue facilement par la forme globuleuse des capsules, presque aussi larges que longues, s’inclinant vers le bas à maturité. Cette espèce saharo-sindienne présente de nettes affinités méditerranéennes.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 240
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 440
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 304
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Peut servir d’abri mais peu consommée.