Dohn el-kara' (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
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- El-Madjoussy. Elle est froide et humide. Elle est utile contre la chaleur et la sécheresse du cerveau, si on l’injecte dans le nez ; contre la frénésie et la mélancolie, si elle est flairée ou répandue sur la tête avec un peu de vinaigre de vin. Elle convient contre toute chaleur qui se développe dans le corps. Voici sa préparation : on prend une courge de fort volume, on enlève l’écorce, on l’exprime, on prend quatre parties du suc et une partie d’huile de sésame ; on met sur un feu doux et on laisse jusqu’à ce que l’eau soit évaporée et qu’il ne1 reste plus que de l’huile; on s’assure ainsi qu’il ne reste plus d’eau. On introduit une tige de bois garnie de coton jusqu’au fond du vase où est l’huile, puis on la relève et on l’allume : si elle brûle sans pétiller, c’est qu’il ne reste plus d’eau du tout. Pour obtenir l’huile de courge, on enlève l’écorce de la courge, on la triture bien, on y verse de l’eau chaude et on la pétrit bien de manière à en faire sortir l’huile.
- Autre. L’huile de graine (var. : de pulpe) de courge s’obtient cre la même manière que l’huile d’amandes et de toutes les autres graines. 11 en est de même pour le melon et le concombre. Elle est utile contre la bile, la chaleur, la céphalalgie, l’induration du nez. Injectée dans le nez, soit seule, soit avec du lait de femme, elle procure un sommeil convenable. Les propriétés de l’huile de melon et de l’huile de concombre sont les mêmes que celles de l’huile de courge, sinon que l’huile’de melon est employée dans les affections dé la verge qui proviennent d’une cuisson ou de calculs.