Habb es-somna (Ibn al-Baytar)

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Habb el-a'zîz
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Hobaheb


561 - Habb es-somna.


Nom accepté : [[]]

[1-396]

  • Abou Djoreidj. C’est une graine fournie par une plante qui croît dans le désert et qui atteint la hauteur d’une coudée. Sa feuille est légèrement blanchâtre, nuancée de noir. Son fruit a le volume du poivre. Il contient un suc laiteux et sa pulpe fournit de l’huile.
  • Masserdjouih. Ce fruit est chaud et humide au premier degré. Il est très huileux; c’est pourquoi il séjourne longtemps dans l’estomac. S’il, est digéré, il devient très nourrissant et aphrodisiaque.
  • El-Mâdjoussï. On le donne jusqu’à la dose de dix drachmes. On le triture, on le laisse macérer dans de l’eau, puis on décante et on verse dessus un peu de sucre en poudre, de l’huile d’amandes douces et de l’huile de sésame fraîche, et l’on boit après avoir fait chauffer. Il est utile aux sujets maigres contre le froid et le sec.
  • Hobeïch. On lui donne le nom de chahdanedj, ou chanvre sauvage, yS\ ^’iiX^-i. Ses propriétés sont celles de la pulpe de carthame. Il purge convenablement. Le suc de la feuille de la plante donné à la dose d’une demi-livre relâche le ventre constipé et évacue la pituite et la bile.

On lit chez Avicenne : « Quelques-uns prétendent que c’est la graine de l’héliotrope.